Incroyable.
Le régime algérien, qui, comme chacun sait, ne recule ni devant le ridicule ni
devant le criminel : pour se perpétuer, il perpètre l’innommable et l’inavouable,
a commis un nouveau crime. Nouveau parce que récent mais aussi parce que
novateur. De l’inédit en ce qui le concerne. Avant de lire la nouvelle, nous
croyions que cette méthode criminelle et antihumaine est morte avec la mort d’Hassan II, roi du Maroc, qui
en a usé une fois. Donc, après l’odieux pogrom anti-kabyle de 2001, le viol
collectif de Batna en 2004 (laissant de coté la gestion du terrorisme dont il
continue de générer les conditions de l’existence), le régime algérien pourri,
incroyable mais vrai, a interné un citoyen algérien, Cherif Ouchen, père de
cinq enfants, dans l’hôpital psychiatrique de Blida. Et pour cause ! L’homme
a osé le sacrilège de critiquer, dans une lettre, Abdelaziz Bouteflika ! Chef d'Etat pour le moins illégitime et incompétent...
Contacté
par El Watan, le citoyen et sa famille accuse, en le nommant, le DRS, ce Département
du Renseignement et de la Sécurité, la police politique du régime, dirigé par le général Mohamed Médiène, dit
Tewfik, et qui est mêlé assurément dans toutes les exactions endurées par l’Algérie
et les Algériens depuis 1962.