Par Lyes Akram
Abject,
le régime algérien moribond se dénude aux yeux du peuple, jour après jour. Loin
de l’obscurité, sa face parait hideuse et répugnante. Grace à Wikileaks, nous
savons que le livre de Benchicou, Journal d’un homme libre, qui, comme
l’indique son titre, n’est qu’un journal, a été interdit (et l’est encore) sur
ordre de Nourredine Zerhouni, le grand tortionnaire de la SM et génocidaire (un des
commanditaires de la tragédie du printemps noir en 2001), justement en vengeant la révélation de son passé de criminel par le même Benchicou. Trivial, cela
aide tout de même à parfaire la connaissance de la nature du régime algérien,
car les analyses des opposants et dissidents se trouvent ainsi confirmées
puisque on tient cette information d’une collaboratrice directe de Khalida
Toumi. Mais cette affaire, pour ce qui est de ses répercutions sur l’ensemble de la
nation Algérienne, est d’une petitesse infime par rapport à ce que nous
apprenons aujourd’hui.