«Méditer Bouteflika est vital pour les ultimes diagnostics de nos illusions. Au bout, nous ne saurons pas forcément ce qu’il faudra faire pour nos enfants. Nous saurons, en revanche, un peu plus de ce qu’il ne faudra plus jamais faire contre eux.»
Mohamed Benchicou.
«…Les généraux ont confié le pays à un fou, un malade, un psychopathe.»
Sid-Ahmed Ghozali.
Par Lyes Akram
Aujourd’hui,
et avec le degré de l’implosion en Algérie, inégalé dans son Histoire récente,
Abdelaziz Bouteflika, le «Chef de l’Etat», maintient son régime avec, bien
entendu, ses caractéristiques antidémocratiques en dépit des maintes alertes, y
compris de par des proches du système, comme celui qui se définit lui-même
comme un «intellectuel organique», l’ancien officier supérieur du DRS Mohamed
Chafik Mesbah en l’occurrence.
Pourtant,
on l'a bien vu, les initiatives de changement pacifique et démocratique ne
manquent pas. De Hocine Aït-Ahmed, patron du FFS, avec son «Message aux
Algériennes et aux Algériens»(1), et jusqu’à Abdelhamid Mehri, qui
n’a pas hésité a donné à ce même Bouteflika une place dans le processus de
démocratisation tel qu'il le propose ; une démocratisation tant souhaitée par
l'ensemble des Algériens inquiets pour le devenir de leur patrie.
Mais
le sieur Abdelaziz Bouteflika ne daigne pas, sinon accepter l'évidence, pour le
moins saluer ces initiatives qui restent citoyennes et bien intentionnées
nonobstant toute critique que l’on puisse émettre.
Décidément,
cet homme n’est pas né pour la gloire.