L'armée ne doit etre que le bras de la nation, jamais sa tête. Pierre Baroja
Par Lyes Benyoussef
En Algérie, la crise n’a pas commencé
au lendemain du quatrième mandat d’un chef d’État impotent, ni à sa veille. C’est
pourtant cet affront qu’il aura fallu pour que bouge, ne serait-ce qu’un peu,
une opposition longtemps déchirée. Cependant, les prémices d’un regroupement de
l’opposition algérienne – actuellement en œuvre – augurent d’une possibilité
d’amélioration, et ce n’est pas là une affaire ténue dans un pays où le
confusionnisme, maintenu à dessein, a toujours entravé les actions. En effet,
ce regroupement, s’il devient effectif et fonctionne, sera sans conteste
l’action la plus méritoire jamais entreprise par l’opposition, toutes tendances
confondues par ailleurs, depuis l’Indépendance du pays.
Cela dit, depuis quelques années déjà,
des intellectuels et des hommes politiques de divers horizons disent avoir
trouvé (découvert ?) la solution pour sortir de la crise dans laquelle
pataugent, tous ensemble, l’État et la société.