samedi 14 janvier 2012
mercredi 11 janvier 2012
Salah-Eddine SIDHOUM: « L’Algérie n’échappera pas au destin de l’Histoire »
(Lesoir.be) Alors
que les révoltes arabes célèbrent leur premier anniversaire ce mois, il y a
tout juste vingt ans ce 11 janvier, l’Algérie se réveillait avec un coup d’État
militaire interrompant le processus électoral. Pour parler de cet événement qui
nous rappelle que les islamistes avaient déjà pu vaincre à travers les urnes il
y a deux décennies, nous avons interrogé un homme, Salah-Eddine Sidhoum,
chirurgien orthopédiste de son état, qui incarne la résistance à la dictature
militaire algérienne par le combat pour le respect des droits de l’homme. Un
combat qui lui coûta la prison, neuf ans de clandestinité, une grève de la faim
et finalement un procès qui s’est soldé par un acquittement en 2003. Il anime
un site, www.lequotidienalgerie.org.
Libellés :
Algérie
,
Analyse
,
Coup d'Etat
,
Entretien
,
Histoire
,
Islamisme
,
Printemps arabe
Madjid Benchikh, Professeur émérite: «L’armée est intervenue pour garder son emprise sur le pouvoir»
Rachid Tlemçani, Politologue: «L’Algérie pouvait prendre une autre destinée en 1988»
(In El Watan) Avec
la lucidité qu’on lui connaît, le docteur Rachid Tlemçani revient, dans cet
entretien, sur l’arrêt du processus électoral en janvier 1992. Il livre son
appréciation sur le poids réel de l’islamisme en Algérie. Il estime ainsi qu’un
nouveau scénario islamiste est en préparation et que l’amputation de la main
pour un vol et la flagellation de la femme adultère ne dérangeraient en rien la
communauté des affaires.
Sid Ahmed Ghozali: «Vingt ans après, je m’aperçois que le pouvoir est pire que le FIS»
(In El Watan) Acteur
de premier plan en sa qualité de chef de gouvernement lorsque le pouvoir avait
décidé d’interrompre le processus électoral, Sid Ahmed Ghozali estime que ce
choix a été «un coup d’épée dans l’eau» ; car si pour de nombreux acteurs il
avait pour but de «sauver la
République», pour d’autres «la réelle motivation était de
sauver le pouvoir à n’importe quel prix».
Libellés :
Actualité
,
Algérie
,
Analyse
,
Coup d'Etat
,
Histoire
Témoignage de Mostefa Lacheraf sur l'école algérienne
Dans les circonstances actuelles, le lecteur algérien appréciera assurément ce témoignage de feu Mostefa Lacheraf (intellectuel et politique qui n'est pas à présenter, décédé en 2007) sur l’école
algérienne et une tentative de réforme à la période de Boumediene, tiré de ses mémoires. Bonne lecture.
Par Mostefa Lacheraf
«En
avril 1977, ayant été nommé ministre de l’Education nationale dans le dernier
gouvernement de Boumediene et, cela, malgré mes refus répétés, je me vis aussitôt
en butte aux attaques et sabotages du clan des conservateurs activistes qui,
dans la chasse gardée de l’enseignement à ses différents degrés, avait réalisé
depuis 1962 l’union sacrée entre les débris déphasés de certains vieux Oulémas
et la nouvelle vague d’arabisants frénétiques et médiocres dominés par le Baath.mardi 10 janvier 2012
Mensonges à la Une: Sur un entretien avec Ahmed Taleb Ibrahimi
«L’Histoire
me sera indulgente, car j'ai l'intention de l'écrire.»
Winston Churchill
Dans
son édition d’hier, le quotidien El-Khabar a publié un long entretien(1)
avec Ahmed Taleb Ibrahimi (né en 1932), un grand pôle du conservatisme algérien
rétrograde. Ministre des colonels Boumediene puis Chadli, ayant totalisé plus
de 20 ans comme ministre (successivement de l’Education, la Culture et l’Information
puis, avec Chadli, des Affaires Etrangères) cet homme demeure un témoin
important d’une longue période où, dans des postes de responsabilités, il
côtoya des hommes aujourd’hui disparus. Toutefois, narcissique, mégalomane,
révisionniste, censeur, putschiste, démagogue ad nauseam, etc., le sieur Ahmed
Ibrahimi use du mensonge pour se donner l’image d’un homme qu’il n’est pas,
qu’il n’a jamais était. Il va sans dire que dans cette Algérie où le culte des
hommes est la règle, beaucoup de minus cèdent à la version d’Ibrahimi…
Inscription à :
Articles
(
Atom
)