samedi 14 janvier 2012

Ouyahia de A à Z


Par Fayçal Métaoui
Il aura fallu déterrer le génocide des Arméniens commis par les Turcs en 1915 pour que les Algériens osent parler des massacres du  Mai 1945 commis par les Français. Mais quelle mouche a donc piqué notre Premier ministre ?

mercredi 11 janvier 2012

Salah-Eddine SIDHOUM: « L’Algérie n’échappera pas au destin de l’Histoire »


(Lesoir.be) Alors que les révoltes arabes célèbrent leur premier anniversaire ce mois, il y a tout juste vingt ans ce 11 janvier, l’Algérie se réveillait avec un coup d’État militaire interrompant le processus électoral. Pour parler de cet événement qui nous rappelle que les islamistes avaient déjà pu vaincre à travers les urnes il y a deux décennies, nous avons interrogé un homme, Salah-Eddine Sidhoum, chirurgien orthopédiste de son état, qui incarne la résistance à la dictature militaire algérienne par le combat pour le respect des droits de l’homme. Un combat qui lui coûta la prison, neuf ans de clandestinité, une grève de la faim et finalement un procès qui s’est soldé par un acquittement en 2003. Il anime un site, www.lequotidienalgerie.org.

Madjid Benchikh, Professeur émérite: «L’armée est intervenue pour garder son emprise sur le pouvoir»


(El Watan) L’arrêt du processus électoral en 1992 est un coup d’Etat. Et tous les arguments avancés pour justifier cette décision sont nuls sur le plan juridique. C’est la conviction du professeur Madjid Benchikh, qui présente ici sa vision.

Rachid Tlemçani, Politologue: «L’Algérie pouvait prendre une autre destinée en 1988»


(In El Watan) Avec la lucidité qu’on lui connaît, le docteur Rachid Tlemçani revient, dans cet entretien, sur l’arrêt du processus électoral en janvier 1992. Il livre son appréciation sur le poids réel de l’islamisme en Algérie. Il estime ainsi qu’un nouveau scénario islamiste est en préparation et que l’amputation de la main pour un vol et la flagellation de la femme adultère ne dérangeraient en rien la communauté des affaires.

Sid Ahmed Ghozali: «Vingt ans après, je m’aperçois que le pouvoir est pire que le FIS»


(In El Watan) Acteur de premier plan en sa qualité de chef de gouvernement lorsque le pouvoir avait décidé d’interrompre le processus électoral, Sid Ahmed Ghozali estime que ce choix a été «un coup d’épée dans l’eau» ; car si pour de nombreux acteurs il avait pour but de «sauver la République», pour d’autres «la réelle motivation était de sauver le pouvoir à n’importe quel prix».

Témoignage de Mostefa Lacheraf sur l'école algérienne

Dans les circonstances actuelles, le lecteur algérien appréciera assurément ce témoignage de feu Mostefa Lacheraf (intellectuel et politique qui n'est pas à présenter, décédé en 2007) sur l’école algérienne et une tentative de réforme à la période de Boumediene, tiré de ses mémoires. Bonne lecture.

Par Mostefa Lacheraf
«En avril 1977, ayant été nommé ministre de l’Education nationale dans le dernier gouvernement de Boumediene et, cela, malgré mes refus répétés, je me vis aussitôt en butte aux attaques et sabotages du clan des conservateurs activistes qui, dans la chasse gardée de l’enseignement à ses différents degrés, avait réalisé depuis 1962 l’union sacrée entre les débris déphasés de certains vieux Oulémas et la nouvelle vague d’arabisants frénétiques et médiocres dominés par le Baath.

mardi 10 janvier 2012

Mensonges à la Une: Sur un entretien avec Ahmed Taleb Ibrahimi

«L’Histoire me sera indulgente, car j'ai l'intention de l'écrire.»
 Winston Churchill


Par Lyes Akram

Dans son édition d’hier, le quotidien El-Khabar a publié un long entretien(1) avec Ahmed Taleb Ibrahimi (né en 1932), un grand pôle du conservatisme algérien rétrograde. Ministre des colonels Boumediene puis Chadli, ayant totalisé plus de 20 ans comme ministre (successivement de l’Education, la Culture et l’Information puis, avec Chadli, des Affaires Etrangères) cet homme demeure un témoin important d’une longue période où, dans des postes de responsabilités, il côtoya des hommes aujourd’hui disparus. Toutefois, narcissique, mégalomane, révisionniste, censeur, putschiste, démagogue ad nauseam, etc., le sieur Ahmed Ibrahimi use du mensonge pour se donner l’image d’un homme qu’il n’est pas, qu’il n’a jamais était. Il va sans dire que dans cette Algérie où le culte des hommes est la règle, beaucoup de minus cèdent à la version d’Ibrahimi…
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