LEMONDE.FR avec AFP et Reuters
A une semaine de l'attribution du prix Nobel de la paix, le 7 octobre, les spéculations vont bon train sur la possibilité de voir une égérie du printemps arabe, la vague de contestation populaire qui a déferlé sur l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient cette année, recevoir le prix en 2011.
L'un des fondateurs du mouvement égyptien de la jeunesse du 6 avril, Israa Abdel Fattah, le cybermilitant égyptien Wael Ghonim, et la blogueuse tunisienne Lina Ben Mhenni font figure de favoris à la veille de la dernière réunion du comité Nobel, vendredi 30 septembre à Olso.
Le prix de médecine ouvre lundi la saison des Nobel 2011, avant la physique, la chimie, la littérature, la paix et l'économie, mais les noms des candidats sont tenus secrets.