Par Lyes Akram
L’anti-démocratie,
déjà très répandue, gagne encore plus d’espace en Algérie. Dans le sillage d’une
note bizarroïde de l’octogénaire Hocine Ait-Ahmed où il réclamait clairement
des têtes de cadres qui refusent la désolante domestication de leur parti, pour lequel ils militent en Algérie et non en Suisse, et pour
avoir osé des analyses différentes à celles de l’actuelle direction du FFS,
publiées dans la presse nationale, l’ancien Premier secrétaire national, Karim Tabbou et le représentant du FFS à l’étranger, Samir
Bouakouir, vient d’être punis. Avec Ali Laskri, et après la déshonorante participation
dans le scrutin du 10 mai contre l’avis de la base militante, il fallait s’attendre
à de telles pratiques de la part de cette direction.