L’Algérie
devrait ouvrir son secteur audiovisuel au secteur privé. C’était la bonne
nouvelle annoncée en septembre dernier. Un projet de loi adopté en conseil des
ministres le 12 septembre à propos de la liberté de la presse, et c’était, en
soi, une petite révolution. Le régime s’était engagé à ouvrir les médias
audiovisuels au secteur privé. Ouverture réelle, ou réforme cosmétique ?
L’expérience des correspondants pour la presse étrangère en Algérie démontre
qu’au contraire, le régime algérien n’est pas prêt de déverrouiller le secteur
de l’information audiovisuelle en Algérie, qui relève selon lui d’une question
de sécurité nationale.
Par
Ahmed Tazir
Journaliste,
ancien correspondant en Algérie de la chaîne France 24
Depuis
l’indépendance en 1962, la télévision et la radio sont un monopole d’État en
Algérie où la diversité politique est absente.
Pour ce qui concerne la
télévision, les téléspectateurs algériens ont droit à ce que la rue
algérienne appelle « l’Unique » ou « l’Itima »
l’orpheline en arabe : il désigne l’ENTV (Entreprise Nationale de
Télévision) qui se découpe en plusieurs chaînes (une Hertzienne, d’autres par
satellite arabophone, francophone, berbère et religieuse). Toutes ont la
même politique éditoriale et le journal de 20h, repris par tous les canaux, est
une exemple très révélateur de la ligne éditoriale: les premières 15 minutes du
journal se résume à l’énoncée de communiqués de la présidence de la république
« Le président Bouteflika souhaite ses meilleurs vœux aux président du Mali
à l’occasion de l’anniversaire de la fête nationale de son pays… le
président Bouteflika reçoit le président de l’Assemblée Nationale du
Kirghizstan… » Après ces deux minutes d’images commentées par
le présentateur pour informer le téléspectateur de cette actualité
« incontournable », s’en suit des reportages vantant les réalisations
des différents ministres :un tronçon d’autoroute terminé permet à
Amar Ghoul, le ministre des transports, de débarquer dans la petite lucarne, pour
se féliciter du projet et faire taire les mauvaises langues qui reprocheraient
le coût exorbitant de cette autoroute (11 milliard de dollars ) et les
pots-de-vin alourdissant la facture. Tout le journal consacre les activités
officielles des dirigeants. Rien sur la société civile, rien sur la vie de tous
les jours des algériens, pas ou peu de reportage sur les faits divers de
société, alors que chaque jour des manifestions, des rassemblements dénoncent
des licenciements, la politique sociale quasi inexistante, le système éducatif
à l’abandon. Aucune de ces manifestations n’est reprise dans les journaux de
l’ENTV, même la culture est traitée selon la vision des équipes d’encadrement
de l’ENTV, soucieuses de me pas déplaire au régime. Les artistes (écrivains,
chanteurs…) qui ne sont dans la ligne officielle du régime n’ont donc aucun
droit de citée sur l’ENTV.
Le colonel Fawzi à la manœuvre
Le
régime affirme aujourd’hui son intention d’ouvrir le secteur audiovisuel au
privé et donc de donner plus de liberté dans le traitement de l’information sur
les questions liées à ce pays. L’expérience du traitement par les autorités
algériennes des correspondants pour des chaînes étrangères en Algérie renseigne
beaucoup sur les velléités du régime à verrouiller l’accès à l’information et renforce
le sentiment d’illusion quant aux prétendues réformes algériennes de
l’audiovisuel. Correspondant pour la chaîne France 24 en Algérie depuis
décembre 2007, j’ai sollicité trois fois une accréditation pour pouvoir couvrir
librement l’actualité en Algérie : activités officielles et reportages sur le
terrain. Le ministère algérien de la communication m’a indiqué que mon dossier
était en cours. Deux années après, je reçois, par téléphone, une réponse
négative. Je réclame, aussitôt, une notification écrite que je n’aurais jamais.
Pour toute réclamation, il faut s’adresser au réel décideur pour tout ce qui
concerne la presse (locale et étrangère). Il s’agit d’un certain Colonel Fawzi,
directeur de la communication au sein du DRS (Département de la Sécurité et du
Renseignement) qui délivre, ou pas, de façon discrétionnaire, les
accréditations. Un militaire qui fait la pluie et le beau temps dans un domaine
qui ne le concerne guère à première vue. C’est là aussi, une originalité du
régime algérien. Je comprendrais ce refus plus tard.
Je
décide malgré tout de continuer à travailler et de couvrir l’actualité, voir
les dossiers jugés « tabous » par les autorités algériennes .Le cas
des disparus pendant la guerre civile algérienne des années 90
m’intéresse depuis longtemps. La pratique des disparitions forcées a été l’un
des instruments principaux de la « sale guerre » déclenchée en janvier 1992 par
les généraux algériens contre les opposants et la population civile. Les ONG de
défense des droits humains estiment aujourd’hui de 15 000 à 20 000 le nombre de
« disparus », principalement entre 1994 et 1996. Je m’intéresse, par ailleurs,
à la naissance d’une association « Mich’al » qui regroupe les enfants
de disparus de Jijel (400 km
à l’Est d’Alger). Je rencontre le responsable de cette association, Moussa
Bourefis. Il estime le nombre de disparus des années 90 dans la région de Jijel
à environ un millier (souvent des proches des milieux islamistes, sympathisants
du Front Islamique du Salut dissous, voire simples notables religieux … et
aussi des citoyens sans affinités politiques particulières). Cependant, de
nombreux cas n’ont pu à ce jour être répertoriés en raison des craintes des
familles dues à l’isolement géographique et à la forte présence de militaires
dans la région.
La réconciliation pour éviter la vérité
La
loi de 2006 sur la Paix
et la
Réconciliation Nationale instaure un cadre légal pour
l’impunité persistante dont bénéficient les auteurs des atrocités de cette
période. La loi érige en infraction pénale le fait de critiquer les
institutions de l’État ou les forces de sécurité pour la façon dont elles se
sont conduites au cours de la période des troubles politiques, condamnant donc
potentiellement tous ceux qui affirment que les forces de sécurité se sont rendues
coupables de violations des droits humains. La loi offre également, des
indemnisations aux familles des personnes « disparues ». Moussa
Bourefis, explique que l’octroi d’indemnisations prévues par la loi sur la
réconciliation nationale proposé et acté par Abdelaziz Bouteflika, a, en
réalité, souvent été présenté comme une aide sociale afin de pousser les
familles sans ressources à faire les démarches nécessaires et tenté de briser
leur résistance. Selon lui, de nombreuses familles de la région de Jijel ont
été convoquées et menacées de représailles si elles ne déclaraient pas au
niveau des tribunaux que leur proche avaient été arrêté par un groupe armé dont
l’identité est inconnue ou par un groupe terroriste. Or dans la majorité des
cas, les familles savent que ce sont des agents de l’Etat, souvent, des
militaires, qui sont responsables des enlèvements. Très souvent, elles
connaissent, même leurs noms. J’ai enregistré de nombreux témoignages d’enfant
de disparus. Celui d’un jeune homme de 29 ans qui me raconte, les larmes aux
yeux, qu’il ne dort jamais avant deux heures du matin, dans
l’espoir que sont père, enlevé à son domicile en 1996, ne frappe un jour à la
porte. A ce jour il n’a toujours pas de nouvelles. De retour à Alger,
pour « monter » mon sujet pour l’émission « Une semaine au
Maghreb » diffusée sur la chaîne France 24, je reçois une un coup de fil
du ministère algérien de la communication. Je pense à une réponse positive pour
mon accréditation, je suis bien naïf. Arrivé au ministère de la communication,
la responsable du service audiovisuel me reçoit pour me lancer « Je
sais que vous avez interviewé Monsieur Bourefis à Jijel et d’autre
personnalités, aujourd’hui vous avez à faire à moi. La prochaine fois vous
aurez à faire aux services de sécurité » et de me lancer laconiquement
« akhdem ala bladek! », comprenez « travaille pour ton pays !».
Tout un programme. Le sujet ne sera pas diffusé, je ne voulais pas abattre mes
cartes pour d’autres sujets à venir mais l’expérience a été perturbante.
Saïd Bouteflika, le président bis
J’ai
en effet réalisé de nombreux reportages, notamment pendant la campagne
présidentielle d’Abdelaziz Bouteflika pour son troisième mandat en 2009 sans
accréditation. Une campagne, gérée par l’œil du roi, son petit frère Saïd, que
nous filmions dans nos reportages en montrant l’ascendant important que ce
dernier avait pris dans la gestion du pourvoir présidentiel et que nous
qualifions dans les reportages de « président bis ». Pas ou peu de
réaction des autorités. Je fais un reportage mettant en cause l’armée
algérienne dans la disparition de citoyens algériens à Jijel dans les
années 90 et me voilà convoqué des menaces, à peine voilées. C’est à ce type d’expérience,
je suppose, que l’on comprend qui gouverne réellement en Algérie.
Ce
genre d’atteinte à la liberté de la presse n’est pas un cas unique. De nombreux
correspondants de presse étrangère subissent le même sort et rechignent à
travailler en Algérie de façon permanente en résidant sur place.
L'ancienne
correspondante en Algérie du journal « Le monde » Florence Beaugé, se
plaindra dans les colonnes du journal El Watan du refus répété des
autorités algériennes, de lui accorder un visa pour pouvoir travailler en
Algérie. « Je suis obligée de faire du journalisme à distance » confiera-t-
elle lors d’un entretien paru dans ce journal le 17 mars 2009.
Le
cas du journaliste Arezki Ait Larbi, est également intéressant. Il vit et
habite en Algérie, mais fait l’objet depuis plusieurs années d’un harcèlement
répété de la part des autorités algériennes. Sur les colonnes du Journal El
Watan, il raconte le 4 avril 2010 ses demandes répétées d’accréditation.
« En 1996, je dépose un autre dossier d’accréditation au nom du
« Figaro ». Le fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères, en
charge des accréditations, m’informe qu’une éventuelle réponse positive était
subordonnée à une « entretien amical » avec un certain commandant Fawzi
(qui deviendra colonel par la suite) dont il se proposait de me remettre
le numéro de téléphone pour « convenir d’un rendez-vous et prendre un café ».
Pour avoir refusé de me soumettre à cette curieuse procédure, qui n’est prévue
par aucun texte de loi, mon dossier restera bloqué. Le même sort sera réservé à
deux nouvelles demandes, en 1998 et en 2003. Il se dit aussi que le colonel
Fawzi détient le pouvoir de vie ou de mort sur de nombreux titres de la presse…
Que pour obtenir le précieux sésame pour lancer une publication, il fallait
rentrer au préalable dans les bonnes grâces du colonel. En février 2005, j’ai
déposé auprès du procureur de Hussein Dey un dossier pour la création d’un
hebdomadaire. Première entorse à la loi, le magistrat a refusé de me délivrer
le récépissé prévu par le code de l’information. Depuis cinq ans, je suis
ballotté entre le ministère de la
Justice et celui de la Communication. On
a même refusé de me notifier une réponse négative pour me permettre de faire
valoir mes droits devant le Conseil d’Etat. L’année dernière, plusieurs
nouveaux journaux ont été autorisés à paraître, sauf le mien. Il y a quelques
mois, j’ai eu le fin mot de l’histoire. Des fonctionnaires des ministères de la Justice comme de la Communication, m’ont
avoué que mon cas les dépassait, avant de me conseiller de voir le colonel
Fawzi qui, selon eux, est le seul à pouvoir débloquer mon dossier. Je ne
connais pas ce colonel et je n’ai aucune raison de me soumettre à une démarche
qui n’est prévue par aucun texte de loi »
La nouvelle loi muselle les citoyens
En
matière de législation, les autorités algériennes viennent d’édicter des textes
qui musellent encore plus la presse, notamment lorsqu’il s’agit pour les
journalistes de parler des dossiers qui fâchent.
Le
15 janvier 2012 a
été publiée la loi organique n° 12-05 du 12 janvier 2012 relative à
l’information, après avis du Conseil Constitutionnel. Les associations non
agrées comme, SOS-Disparus (qui milite notamment pour savoir ce que sont
devenus les milliers de disparus, pour la plupart enlevés par l’armée
algérienne pendant la sale guerre des années 90), seront interdites de diffuser
de l’information, activité réservée aux associations « agrées »
(article 4). Par conséquent, l’exercice de la liberté d’expression des
associations est soumis au bon vouloir des autorités qui ne se privent pas en
générale de refuser l’enregistrement légal d’un certain nombre d’associations.
En dépit de certaines références dans le texte aux principes des libertés
fondamentales, un grand nombre de dispositions ne respectent pas le droit des
algériens de diffuser de l’information et d’être informés. Les libertés
fondamentales des journalistes mais aussi de toute personne diffusant de
l’information, tels que les partis politiques, militants des droits de l’homme,
les associations sont ainsi violées. Tout d’abord, l’exercice dit « libre »
(article 2) de l’activité d’information est encadré par le respect de douze
conditions, très imprécises, dont celui « l’identité nationale et des
valeurs culturelles de la société, la souveraineté nationale et l’unité
nationale, les exigences de l’ordre public, les intérêts économiques du pays et
les missions et obligations de service public. » Une telle disposition
peut être interprétée si largement qu’elle risque d’être prétexte à une
censure injustifiée ou d’amener les personnes diffusant de l’information à
pratiquer une forme d’autocensure, mettant ainsi un terme au libre exercice de
la liberté de s’exprimer et d’informer. Enfin, si la nouvelle loi ne prévoit
plus de peine d’emprisonnement en matière d’infractions commises par voie de
presse, le montant des amendes a considérablement augmenté. Par ailleurs, le
délit de diffamation, est toujours prévu aux articles 296 et 298 du code pénal
et s’applique à tout individu y compris aux journalistes algériens. Le délit de
diffamation est puni de 25000 à 50000 DA d’amende et de 2 à 6 mois de prison.
N’oublions pas également que l’article 46 de ordonnance 06-01 portant
application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale est lui
aussi toujours en vigueur et vient s’ajouter aux violations de la liberté
d’expression consacrée par les textes législatifs algériens. Il menace de
250 000 à 500 000 DA d’amende et de trois à cinq ans de prison
emprisonnement, «quiconque qui [...] utilise ou instrumentalise les
blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne
démocratique et populaire, fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de ses
agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan
international. » En conséquence, si un journaliste algérien
s’avisait de faire une reportage sur les disparus des années 90 ou mettre
en cause l’armée (« agents qui ont dignement servie l’Etat »
selon les textes), il sera sous le coup de la loi algérienne (amendes et prison).
Un texte qui n’est pas conforme à la constitution algérienne et au droit
international car en contradiction de la liberté d’expression, elle même,
garantie par la constitution algérienne, ainsi que les conventions
internationales de protection des droits de l’homme, qui ont une valeur
supérieure au droit national algérien. A noter que sur le plan juridique,
les correspondants de presse ayant la double nationalité franco-
algérienne (c’est mon cas) ne sont pas protégés en cas de litige en
territoire algérien. Ils sont algériens, et donc sont soumis à la loi
algérienne et ne bénéficient pas de la protection diplomatique française.
En définitive, le DRS, le Département Renseignements et Sécurité algérien
(ex Sécurité Militaire), dépendant du ministère algérien de la défense, dont
est issu le colonel Fawzi, joue un rôle prépondérant dans le contrôle de
la presse écrite et audiovisuelle, même étrangère en territoire algérien, comme
dans la vie sociale et politique en général.
Ce
service considère le contrôle des informations diffusées par les médias
audiovisuels concernant l’Algérie comme relevant de la sécurité nationale. Les
médias étrangers sur place sont scrutés sur ce qu’ils envoient aux télévisions
étrangères. Et attention au « dérapage ».
L’ambassadeur de France en Algérie : « j’ai les mains
liées »
Chaîne
très regardée en Algérie, Al Jazeera n’est plus présente à Alger depuis
l’année 2004. Son bureau a été fermé par les autorités qui lui reprochaient
notamment de donner régulièrement la parole à d’anciens déserteurs de l’armée
comme le colonel Mohamed Samraoui, ou d’anciennes figures de l’ex-FIS, comme
Mourad Dhina et Abassi Madani. Pour avoir couvert de nombreux sujets
« tabous » comme le harcèlement par les autorités algériennes des
chrétiens évangélistes qui voyaient leur lieu de culte fermés, ou la
difficile réconciliation nationale qui force, désormais, des familles victimes
du terrorisme à côtoyer, des ancien terroristes, indemnisés et
protégés par l’État algérien, je n’obtiendrais jamais mon accréditation après
quatre ans de travail sur place. Ce sésame est indispensable en Algérie, car
contrairement à la presse écrite, les reportages sur le terrain se font avec du
matériel (caméra, trépied) bien visible. Il est impossible de sortir ce
matériel à Alger sans attirer un troupeau de policier qui vous réclame ladite
accréditation. A contrario le correspondant arabophone de France
24, a obtenu, son accréditation en bonne et du forme de la part des
autorités algériennes. J’ai interpellé l’ambassadeur de France en Algérie
pour lui faire du refus des autorités algériennes d’accréditer le correspondant
de France 24, une chaîne française. Il me répondra penaud « j’ai les
mains liées ». J’en ai déduit, que la liberté de la presse en Algérie
n’était pas une priorité pour les diplomates français, plus soucieux de se
battre pour vendre les Renault et Alstom que de défendre « l’Audiovisuel
Extérieur » de la France
(l’expression étant elle même sujet à caution, car en définitive, il ne s’agit
que de journalisme). Voilà comment le régime algérien se débarrasse, sans trop
de fracas, d’un correspondant de presse étrangère, gênant.
Ce
type d’expérience renseigne bien sur le caractère illusoire d’une ouverture
réelle de l’audiovisuel au privé. En Algérie, le régime pense que la maîtrise
des images diffusées depuis le pays est fondamentale pour le maintien du statu
quo. Même les images diffusées par des correspondants étrangers doivent être maîtrisées. Ces images, le régime, les considèrent comme une prolongation de
son audiovisuel à lui, car c’est une spécificité bien algérienne : un
fonctionnaire algérien me fera cette confidence : « En Algérie, ce
sont les autorités qui choisissent les correspondants étrangers, et non pas les
rédactions ». Le régime veut tout verrouiller en matière de diffusion
d’informations par l’image, c’est, selon lui, sa survie qui est en jeu. Une
gestion qui relève en Algérie plus de la paranoïa que de la gestion raisonnable
de la sécurité publique. Trop soucieux d’éviter un ébranlement du système en
place depuis 1962 par la diffusion d’images qui le fragiliserait, le régime
algérien, préférera toujours garder la main mise sur ce « médias
lourd » comme on l’appelle en Algérie.
Ahmed Tazir
In KalimaDZ
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