«…Depuis toujours, Paris est la retraite dorée de [la] nomenklatura [algérienne] en faillite. Plus Alger dénonce le rôle occulte de la France, plus les dirigeants algériens se précipitent à Paris pour préparer un avenir menacé.»Nicolas Beau
Par Lyes Benyoussef
Loin
d’être une simple erreur, il s’agit là d’un résultat voulu d’une politique algérienne
qui, délibérément, sacrifie les intérêts du peuple dans l’autel de ceux de la
caste dirigeante et de ses nombreuses ramifications. Exemple tiré de
l’actualité : Mohamed-Chafik Mesbah, colonel du DRS en retraite, note dans les colonnes du Soir d'Algérie à
propos des relations algéro-américaines : «Le président Abdelaziz
Bouteflika a, selon toute vraisemblance, tracé sa feuille de route vis-à-vis
des Etats-Unis d’Amérique en termes d’objectifs stratégiques. Dans cette
feuille de route, ce sont moins les principes de doctrine militaire et
diplomatique qui y sont en jeu que la pérennité du régime, au travers d’un
quatrième mandat présidentiel, perspective de plus en plus probable.» Cela est
valable concernant la relation de l’Etat algérien, otage d’un système de
rente/corruption, avec tous les Etats Occidentaux, dont la France.
Un système antinational
Depuis
sa naissance, le système politique algérien ne travaille que pour sa
pérennisation, sacrifiant, dans la voie de celle-ci, l’Algérie et son peuple.
En fait, cette tendance antinationale
trouve partiellement son origine dans le déficit de légitimité démocratique du
régime. Cette illégitimité – c’est-à-dire l’absence de soutien populaire –
affaiblit des dirigeants déjà peu qualifié face à des homologues étrangers,
notamment les occidentaux qui, eux, outre leur compétence, peuvent se prévaloir
d’une certaine légitimité. Ainsi, les dirigeants Algériens, à l’image de ceux
des autres pays arabes, à cause de cette tare congénitale, abandonne facilement
la défense des intérêts nationaux pour se consacrer aux leurs, privés.
Le
grand sociologue Burhan Ghalioun écrit à ce propos dans Le malaise arabe(1) : « Les
politiques de corruption systématique par les entreprises des pays
industrialisés des élites et classes dirigeantes du Tiers monde, sont l’une des
causes principales de la faillite du développement à l’heure actuelle. Se
rendant compte de leur incapacité matérielle et objective de sortir de
l’impasse dans laquelle elles sont mises par les puissances industrielles, ces
élites se laissent rapidement désarmer politiquement et moralement, abandonnant
la partie du développement, au profit de la quête des seuls intérêts privés.
Elles vont bientôt [dès les années 1970] rivaliser dans la défense des
politiques d’abandon et des compromissions, espérant pouvoir se réserver
individuellement ou collectivement, une place, ou un rôle dans le marché
international.»
Quand,
dans de telles circonstances, les dirigeants algériens osent évoquer une
reconnaissance des crimes coloniaux, voire des indemnités, on comprend que cet
ancien ministre français, en répondant par un bras d’honneur, est en parfaite
harmonie avec ce qu’il sait des dirigeants algériens. D’autant plus qu’avec la France, les conséquences du
système antinational en place sont plus graves…
Comment l’Etat algérien a détruit sa propre diaspora en France
L’Etat
algérien a tout fait depuis 1962 pour, au lieu de la soutenir, affaiblir sa
propre diaspora en France. Dans un livre(2) fort intéressant Paris, capitale arabe, publié en 1995,
Nicolas Beau, journaliste d’investigation, aborde avec détails cette bataille de
l’Etat algérien contre sa diaspora
entravant son organisation autonome.
L’Etat
algérien ne pouvait ignorer le rôle majeur des émigrés pendant la guerre
d’Indépendance (80% des cotisations du FLN sont récoltées par sa Fédération de
France). Toutefois, constate Nicolas Beau, « le nouvel Etat algérien n'est
pas parvenu à mobiliser ces fidélités. Jamais les réseaux militants n'ont été
transformés en véritable lobby. Jamais les forces vives de l'immigration n'ont
servi de véritable courroie de transmission entre Paris et Alger. Encadrés,
infantilisés lorsqu'ils n'étaient pas rejetés, les immigrés algériens et leurs
enfants ne jouent pratiquement aucun rôle politique dans les relations entre
les deux pays. »
Dès
1962, la Fédération de France du FLN est dissoute par le régime de Ben Bella.
Son péché ? « Les cadres de la ‘‘septième wilaya’’ sont suspects
d'indépendance aux yeux du premier président algérien », affirme le
journaliste. Ainsi, l’outil de la lutte pour l’indépendance ne peut, aux yeux
du régime, service celle-ci une fois acquise !
Nicolas
Beau poursuit son récit : « Reconstruite sur ses décombres, l'Amicale
des Algériens n'a pas permis l'émergence d'une conscience collective des
Algériens de Paris, solidaires de leur pays d'origine. Construite à l'image de
l'Etat algérien qu'elle représente, cette machine bureaucratique et policière
est seulement parvenue à détruire le capital de confiance que le FLN victorieux
avait acquis en France avant 1962. » Et, pendant le règne de Houari
Boumediene, continue l’auteur, « sous [l’]impulsion [de son président Mahmoud
Guennez], l'Amicale acquiert en France un vaste patrimoine immobilier qui
s'étend rapidement à une centaine d'appartements : les immeubles sont mis au
nom des responsables, ou quelquefois attribués à l'ambassade. » Quel moyen
plus efficace, en effet, que la corruption pour faire des cadres de l’Etat de
simples sbires ?
« Peu
à peu, l'Amicale pratique un encadrement serré de la communauté. Ses permanents
surveillent les oppositions au régime algérien, comme le raconte le deuxième
président de l'Amicale, Abdelkrim Gheraieb, l'homme fort du pouvoir algérien à
Paris dans les années 70 : ‘‘Une fois par mois, Boumediene me convoquait, très
inquiet des agissements des opposants en France. Ils étaient en effet fort
nombreux : le Parti de la révolution socialiste (PRS) de Boudiaf,
l'Organisation révolutionnaire populaire (ORP) avec l'historien Mohammed Harbi,
le Mouvement démocratique de la révolution algérienne (MDRA) de Krim Belkacem,
l'Académie berbère…’’ » Conséquence ? « Obsédée par cette
surveillance politique, l'Amicale s'éloigne de la communauté algérienne. »
Dans
les années 1970, l’Etat algérien espérait encore que son émigration revienne
participer dans l’édification du pays. Mais ce n’est là qu’une illusion comme
vont le montrer les jours. Le désenchantement ne tarde pas. Alors que les
années passent, une nouvelle génération, née en France, va émerger différente
de celle des pères. Et au début des années 80, écrit Nicolas Beau, « Les
crimes racistes contre les jeunes Maghrébins provoquent de fortes mobilisations
locales. Beaucoup commencent à prendre la parole. L'Amicale devrait les
approcher, les démarcher. Il n'en est rien. Toutes ces ruptures fondatrices de
revendications nouvelles intéressent moins Alger que les arcanes de la classe
politique française. » Cette question – l’intérêt des dirigeants algériens
à la politique française, coïncidant avec un désintérêt total au sort des leurs en
France – est en effet très importante et démontre, si besoin en est, l’état
psychologique d’éternels colonisés que celui des dirigeants algériens. Le
journaliste poursuit : « Le pouvoir algérien cultive une parfaite
connaissance de l'Etat français. Rarement un pays aura eu de telles entrées
dans l'appareil étatique français. Durant les années 70, le régime de Houari
Boumediene choisit l'alliance avec la gauche française. (…) Beaucoup de
militants de gauche débarquent à Alger pour prendre possession de quelques
valises bien pleines que leur remettent leurs amis algériens. Une société est
créée dans le IXe arrondissement, Expansial, aidée par l'ambassade. Son but
officiel ? C'est la coopération technique et les études de faisabilité sur
l'Algérie. Mais les amis politiques ne sont pas les plus mal servis. ‘‘On s'est
beaucoup aidé mutuellement, y compris sur le plan financier’’, reconnaît
aujourd'hui à Alger le président de l'Amicale d'alors, Abdelkrim Gheraieb. »
Quant aux intérêts du peuple, aux enfers !
Avec
l’arrivée de Chadli Bendjedid au pouvoir en 1979, les relations s’améliorent
entre les Etats algérien et français et, écrit Nicolas Beau, « les
services de la DST
rencontrent leurs homologues algériens [de la SM qui va devenir DRS] pour la
première fois depuis l'indépendance algérienne ».
La
diaspora algérienne, elle, est plus que jamais sacrifiée. Ce que révèle là
Nicolas Beau est une véritable trahison : « En octobre 1981, la
rencontre entre le FLN et un Parti socialiste encore très militant témoigne des
malentendus qui apparaissent entre la gauche française et Alger. Alors premier
secrétaire, Lionel Jospin a tenu à participer à la réunion au nom d'une
fidélité ancienne à l'Algérie, raconte Alain Chenal. A la Cité universitaire,
l'ex-ministre de l'Education nationale jouait au basket avec Sid Ahmed Ghozali,
qui sera plus tard Premier ministre, puis ambassadeur à Paris. Au sein du Parti
socialiste, Lionel Jospin est un des rares dont l'entourage s'intéresse de près
au monde arabe. A la fin de la réunion, [il] se lève : ‘‘Je vais vous quitter,
déclare-t-il, je dois me rendre à l'Assemblée nationale où l'on vote un projet
de loi sur la légalisation des associations étrangères en France. Je suis fier
de ce texte. Il s'agit pour la
France d'une véritable dette vis-à-vis de l'immigration.
« -
C'est une connerie, ne faites pas cela, c'est n'importe quoi ! Demain,
n'importe quel Bantoustan créera son ambassade’’, répons Slimane Offman, qui
dirige la délégation du FLN. Défait, Jospin ne comprend rien à cette
intervention. La gauche socialiste croit encore changer la vie des immigrés et
de leurs enfants. Or l'Algérie ne réclame qu'un statut d'Etat privilégié. Pas
question que l'immigration ait ses propres structures. Peu importe que la loi
donne à L'Amicale le statut officiel qu'elle n'a jamais eue depuis sa
création. » Ainsi, qualifier les dirigeants algériens d’antinationaux ne
relève point de l’exagération.
Les émigrés algériens sont condamnés à continuer avec la même Amicale. Laquelle « ne sent rien venir des banlieues. L'apparition d'un vrai tissu associatif chez ceux que l'on appelait encore ‘‘les jeunes immigrés’’ est réduite à une manipulation politique. Deux ans plus tard, la marche dite ‘‘des beurs’’ aurait dû être un signal. Or on ne voit guère les responsables de l'Amicale tout au long des 1200 kilomètres parcourus à pied par cette poignée de contestataire venus des Minguettes, cette immense cité HLM de la banlieue lyonnaise. Trop occupée à préparer la venue de Chadli à Paris – la première du genre –, l'Amicale préfère organiser à cette occasion une rencontre avec la communauté pour parler, plus pour très longtemps, du ‘‘retour’’ des émigrés. Quand Chadli est reçu en grande pompe le 7 novembre 1983 à l'Elysée, les revendications des beurs qui sont en marche à Marseille ne sont même pas à l'ordre du jour. » Peut-on imaginer une politique de ratage délibérée plus grave ?
Les
dirigeants, maladie de l’Algérie, ne cultivent qu’une seule idée concernant
l’émigration : entraver son organisation autonome. Mais « ce n'est
plus seulement le contrôle politique des immigrés, cher à Boumediene, qui
intéresse le nouveau président Chadli mais aussi le contrôle des ses revenus. »
Ceci dans le contexte du début de la dégringolade – qui s’est révélé infinie –
du dinar algérien…
D’après
Nicolas Beau, le régime algérien de Chadli Bendjedid va bientôt se rapprocher
de la droite française, délaissant la gauche au pouvoir en France. Ce que va
illustrer, en 1987, la complicité criarde du ministre français de l’intérieur
Charles Parqua, ami de son homologue algérien Hedi El Khediri, dans
l’enterrement de l’affaire Mécili. Avocat à Paris et opposant au régime
algérien, Ali Mécili est assassiné par un proxénète, Malek Amellou, sur lequel
la police française a trouvé un ordre de mission signé par un capitaine de la
SM. L’assassin, identifié en plus par un témoin, est envoyé vers Alger !
Où il est choyé par ses commanditaires. S’ensuit une affaire où l’Etat français
parait manifestement un complice dans ce lâche meurtre…
Quand
éclatent les émeutes d’octobre 1988 à Alger, c’est un certain Ali Ammar qui est
le président de l'Amicale. C’est lui qui lèguera, à propos des émeutes, la
formule : « Ce n'est qu'un chahut de gamins, une histoire d'étudiants
et de lycéens ».
« Serviteur
du pouvoir, Ali Ammar ne cherche pas à réfléchir, commente Nicolas Beau. Il
doit bétonner les intérêts de la présidence algérienne, c'est tout. On le voit
défendre le régime avec zèle sur la
Cinq, une chaîne qui était alors captée à Alger et très
regardée. Lorsque, après ces événements tragiques, l'ambassadeur algérien à
Paris, Ait Challal, est interrogé par la même chaîne française sur les frasques
du fils de Chadli et qu'il montre peu d'empressement à protéger la famille de
son président, sa tiédeur est aussitôt dénoncée par Ali Ammar. Autant
d'interventions qui valent à ce dernier un poste de ministre de l'Information
après 1988. (…) La politique algérienne se fait, aussi, à coups de petites
phrases et d'interventions discrètes sur la scène parisienne. »
Les
dirigeants de l’Etat algérien, ont-ils tous œuvré obstinément contre les
intérêts de leur diaspora et de leur peuple en général ? Dans l’ouvrage
duquel sont tirées toutes les citations dans cet article, Nicolas Beau rend
hommage à celui qui fut l’exception.
Une parenthèse exceptionnelle
Le
journaliste écrit à ce propos : « Seul Mohamed Boudiaf, le président
algérien qui succède à Chadli, eut des velléités de gérer autrement les émigrés
algériens en France. Le héros de l'Indépendance que l'armée est allée chercher
en janvier 1992 dans sa retraite de Kenitra, au Maroc, essaie de remobiliser
ses anciens amis du Parti de la révolution socialistes (PRS). Beaucoup vivent à
l'étranger (…). Pour ces anciens opposants revenus d'exil, l'idée est
simple. Il s'agit de créer un Conseil représentatif et indépendant de la
communauté algérienne en France. Un discours vigoureux, détonant : ‘‘L'immigration
doit avoir des exigences face à Alger et face à Paris, proclame Sadek
Moussaoui, conseiller du président sur la question, il faut redéfinir le cadre
législatif, renégocier les accords d'Evian.’’ Un rapport sans complaisance sur
l'immigration est rédigé par l'équipe de Boudiaf. Le bilan est impitoyable pour
les errements des trente années qui ont suivi l'indépendance. Plus qu'un
catalogue de propositions, ce rapport renvoie dos à dos tous les
protagonistes : la gauche française, les présidents Boumediene et Chadli,
les islamistes et les services de la Sécurité militaire. Réquisitoire sans lendemain. Le texte doit être remis à Boudiaf un mercredi de juillet 1992. Le président algérien est assassiné quelques jours auparavant au centre culturel d'Annaba. » Et le destin des émigrés se devine suite à ce tragique évènement : « La communauté algérienne en France restera orpheline. Aucune structure ne la représente plus vraiment. »
Un système pire que le terrorisme
C’est ainsi que le système algérien a sacrifié la diaspora, qui aurait pu constituer un atout fabuleux. Nicolas Beau consacre la suite de son récit édifiant pour illustrer le système clanique de rente/corruption, à travers quelques sinistres personnages : Mohamed Meguedem, Djillali Mehri et même le cinéaste Lakhdar Hamina qui profitent du système rentier basé sur la distribution de prébendes en jouant les intermédiaires. Ces intermédiaires véreux bien implantés dans un système de parasites qui empêche le pays de produire, pervertissant la rente. « Les régimes passent, les présidents algériens se succèdent, les intermédiaires demeurent entre la France et l'Algérie », conclut Nicolas Beau. Car ce sont ces intermédiaires qui ont enterré quelques gouvernements audacieux qui ont commis le péché d’essayer de réformer le système dont celui, emblématique, de Mouloud Hamrouche. Pour celui-ci, la raison de son échec tient à un seul fait : « On avait sous-estimé le poids de la rente, tous les rouages de l'Etat sont contaminé. »
Le système politique algérien, intarissable source à problèmes, n’a en définitive que la capacité terrifiante de nuire, de détruire. Même quand il prétendait combattre le terrorisme, il était très peu convaincant, tant il en a généré les causes (et continue de le faire). Fin connaisseur de l’Algérie contemporaine, l’historien français Benjamin Stora écrit dans Les guerres sans fin (3) : «Face à la guerre civile algérienne, j’ai refusé, je l’ai dit, de choisir entre le pouvoir algérien et les islamistes. Certes, ces derniers, dans leur projet de société, voulaient instaurer un Etat théocratique, mais je voyais, aussi, que le régime algérien de cette époque n’était pas un bon ‘‘rempart’’ démocratique».
Ce propos, n’est sans rappeler celui, plus récent et encore plus percutant, tenu par Sid-Ahmed Ghozali, premier ministre au moment de l’arrêt du processus électoral en janvier 1991. Au journaliste qui l’interrogeait, Sid-Ahmed Ghozali répond : «Nous étions convaincus que l’arrivée du FIS au pouvoir, ce serait la fin de l’Algérie. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas pire. Sur ce plan-là, j’ai changé. Vingt ans après, quand je regarde l’état où a été mis mon pays, je suis obligé de constater qu’il y a pire que le FIS de l’époque : le pouvoir lui-même.»
Et avec l’avènement/retour d’Abdelaziz Bouteflika en 1999, qui aspirerait aujourd’hui à un quatrième mandat, le pouvoir conduit l’Algérie, selon toute vraisemblance, droit vers son éclatement…
L. B.
Notes :
(1)- Burhan Ghalioun, Le malaise arabe : l’Etat contre la nation, ENAG, Alger, 1991.
(2)- Benjamin Stora, Les guerres sans fin : Un historien, la France et l’Algérie, Stock, Paris, 2008.
(3)- Nicolas Beau, Paris, capitale arabe, Le Seuil, Paris, 1995.
Très bonne analyse ! Bravo, c'est ....lucide, claire et pertinent. Merci
RépondreSupprimerIl n'y a vraiment pas de quoi.
RépondreSupprimerBonne lecture.
C'est une analyse lucide et realiste qui montre que la situation politique en Algerie est tres complexe :un groupe s'etant accapare du pouvoir et ne voulant pas le lacher meme au prix de sa propre destruction et celle du pays.Ce qui agrave la situation est que le systeme est tellement imbrique qu'on ne peut identifier la tete et qu'on puisse s'en debarasser a l'instar des cas tunisien et egyptien.Boussouf et Boumedienne ont instaure un systeme militaro-policier qui leur a survecu et survivra encore longtemps tant que le peuple ne reagira pas.
RépondreSupprimerIl est vrai qu'aussi longtemps que le peuple se tait, le régime continuera à ruiner. Pour que cela change, il faudrait que l'opposition parvienne à construire une alternative viable et crédible. Ce que l'on attend...
SupprimerAmicalement
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