mercredi 14 novembre 2012

Un pays malade de ses dirigeants : l’exemple du sort de la diaspora algérienne en France

«…Depuis toujours, Paris est la retraite dorée de [la] nomenklatura [algérienne] en faillite. Plus Alger dénonce le rôle occulte de la France, plus les dirigeants algériens se précipitent à Paris pour préparer un avenir menacé.» 
Nicolas Beau
Médiocratie algérienne. Personne ne les a légitimement mandaté. Et pourtant...

Par Lyes Benyoussef

Quand on sait que la diaspora algérienne en France est évaluée à environ 2 millions de personnes, voire plus, on est amené à s’interroger sur la raison de sa faiblesse, et même de son insignifiance totale, dans la politique française. Est-ce là un choix, une faute de sa part ? Et pourquoi l’Etat algérien n’a donné guère son poids à cette communauté ?
Loin d’être une simple erreur, il s’agit là d’un résultat voulu d’une politique algérienne qui, délibérément, sacrifie les intérêts du peuple dans l’autel de ceux de la caste dirigeante et de ses nombreuses ramifications. Exemple tiré de l’actualité : Mohamed-Chafik Mesbah, colonel du DRS en retraite, note dans les colonnes du Soir d'Algérie à propos des relations algéro-américaines : «Le président Abdelaziz Bouteflika a, selon toute vraisemblance, tracé sa feuille de route vis-à-vis des Etats-Unis d’Amérique en termes d’objectifs stratégiques. Dans cette feuille de route, ce sont moins les principes de doctrine militaire et diplomatique qui y sont en jeu que la pérennité du régime, au travers d’un quatrième mandat présidentiel, perspective de plus en plus probable.» Cela est valable concernant la relation de l’Etat algérien, otage d’un système de rente/corruption, avec tous les Etats Occidentaux, dont la France.

Un système antinational

Depuis sa naissance, le système politique algérien ne travaille que pour sa pérennisation, sacrifiant, dans la voie de celle-ci, l’Algérie et son peuple. En fait, cette  tendance antinationale trouve partiellement son origine dans le déficit de légitimité démocratique du régime. Cette illégitimité – c’est-à-dire l’absence de soutien populaire – affaiblit des dirigeants déjà peu qualifié face à des homologues étrangers, notamment les occidentaux qui, eux, outre leur compétence, peuvent se prévaloir d’une certaine légitimité. Ainsi, les dirigeants Algériens, à l’image de ceux des autres pays arabes, à cause de cette tare congénitale, abandonne facilement la défense des intérêts nationaux pour se consacrer aux leurs, privés.
Le grand sociologue Burhan Ghalioun écrit à ce propos dans Le malaise arabe(1) : « Les politiques de corruption systématique par les entreprises des pays industrialisés des élites et classes dirigeantes du Tiers monde, sont l’une des causes principales de la faillite du développement à l’heure actuelle. Se rendant compte de leur incapacité matérielle et objective de sortir de l’impasse dans laquelle elles sont mises par les puissances industrielles, ces élites se laissent rapidement désarmer politiquement et moralement, abandonnant la partie du développement, au profit de la quête des seuls intérêts privés. Elles vont bientôt [dès les années 1970] rivaliser dans la défense des politiques d’abandon et des compromissions, espérant pouvoir se réserver individuellement ou collectivement, une place, ou un rôle dans le marché international.»
Quand, dans de telles circonstances, les dirigeants algériens osent évoquer une reconnaissance des crimes coloniaux, voire des indemnités, on comprend que cet ancien ministre français, en répondant par un bras d’honneur, est en parfaite harmonie avec ce qu’il sait des dirigeants algériens. D’autant plus qu’avec la France, les conséquences du système antinational en place sont plus graves…

Comment l’Etat algérien a détruit sa propre diaspora en France

L’Etat algérien a tout fait depuis 1962 pour, au lieu de la soutenir, affaiblir sa propre diaspora en France. Dans un livre(2) fort intéressant Paris, capitale arabe, publié en 1995, Nicolas Beau, journaliste d’investigation, aborde avec détails cette bataille de l’Etat algérien contre sa diaspora  entravant son organisation autonome.
L’Etat algérien ne pouvait ignorer le rôle majeur des émigrés pendant la guerre d’Indépendance (80% des cotisations du FLN sont récoltées par sa Fédération de France). Toutefois, constate Nicolas Beau, « le nouvel Etat algérien n'est pas parvenu à mobiliser ces fidélités. Jamais les réseaux militants n'ont été transformés en véritable lobby. Jamais les forces vives de l'immigration n'ont servi de véritable courroie de transmission entre Paris et Alger. Encadrés, infantilisés lorsqu'ils n'étaient pas rejetés, les immigrés algériens et leurs enfants ne jouent pratiquement aucun rôle politique dans les relations entre les deux pays. »
Dès 1962, la Fédération de France du FLN est dissoute par le régime de Ben Bella. Son péché ? « Les cadres de la ‘‘septième wilaya’’ sont suspects d'indépendance aux yeux du premier président algérien », affirme le journaliste. Ainsi, l’outil de la lutte pour l’indépendance ne peut, aux yeux du régime, service celle-ci une fois acquise !
Nicolas Beau poursuit son récit : « Reconstruite sur ses décombres, l'Amicale des Algériens n'a pas permis l'émergence d'une conscience collective des Algériens de Paris, solidaires de leur pays d'origine. Construite à l'image de l'Etat algérien qu'elle représente, cette machine bureaucratique et policière est seulement parvenue à détruire le capital de confiance que le FLN victorieux avait acquis en France avant 1962. » Et, pendant le règne de Houari Boumediene, continue l’auteur, « sous [l’]impulsion [de son président Mahmoud Guennez], l'Amicale acquiert en France un vaste patrimoine immobilier qui s'étend rapidement à une centaine d'appartements : les immeubles sont mis au nom des responsables, ou quelquefois attribués à l'ambassade. » Quel moyen plus efficace, en effet, que la corruption pour faire des cadres de l’Etat de simples sbires ?
« Peu à peu, l'Amicale pratique un encadrement serré de la communauté. Ses permanents surveillent les oppositions au régime algérien, comme le raconte le deuxième président de l'Amicale, Abdelkrim Gheraieb, l'homme fort du pouvoir algérien à Paris dans les années 70 : ‘‘Une fois par mois, Boumediene me convoquait, très inquiet des agissements des opposants en France. Ils étaient en effet fort nombreux : le Parti de la révolution socialiste (PRS) de Boudiaf, l'Organisation révolutionnaire populaire (ORP) avec l'historien Mohammed Harbi, le Mouvement démocratique de la révolution algérienne (MDRA) de Krim Belkacem, l'Académie berbère…’’ » Conséquence ? « Obsédée par cette surveillance politique, l'Amicale s'éloigne de la communauté algérienne. »
Dans les années 1970, l’Etat algérien espérait encore que son émigration revienne participer dans l’édification du pays. Mais ce n’est là qu’une illusion comme vont le montrer les jours. Le désenchantement ne tarde pas. Alors que les années passent, une nouvelle génération, née en France, va émerger différente de celle des pères. Et au début des années 80, écrit Nicolas Beau, « Les crimes racistes contre les jeunes Maghrébins provoquent de fortes mobilisations locales. Beaucoup commencent à prendre la parole. L'Amicale devrait les approcher, les démarcher. Il n'en est rien. Toutes ces ruptures fondatrices de revendications nouvelles intéressent moins Alger que les arcanes de la classe politique française. » Cette question – l’intérêt des dirigeants algériens à la politique française, coïncidant avec un désintérêt total au sort des leurs en France – est en effet très importante et démontre, si besoin en est, l’état psychologique d’éternels colonisés que celui des dirigeants algériens. Le journaliste poursuit : « Le pouvoir algérien cultive une parfaite connaissance de l'Etat français. Rarement un pays aura eu de telles entrées dans l'appareil étatique français. Durant les années 70, le régime de Houari Boumediene choisit l'alliance avec la gauche française. (…) Beaucoup de militants de gauche débarquent à Alger pour prendre possession de quelques valises bien pleines que leur remettent leurs amis algériens. Une société est créée dans le IXe arrondissement, Expansial, aidée par l'ambassade. Son but officiel ? C'est la coopération technique et les études de faisabilité sur l'Algérie. Mais les amis politiques ne sont pas les plus mal servis. ‘‘On s'est beaucoup aidé mutuellement, y compris sur le plan financier’’, reconnaît aujourd'hui à Alger le président de l'Amicale d'alors, Abdelkrim Gheraieb. » Quant aux intérêts du peuple, aux enfers !
Avec l’arrivée de Chadli Bendjedid au pouvoir en 1979, les relations s’améliorent entre les Etats algérien et français et, écrit Nicolas Beau, « les services de la DST rencontrent leurs homologues algériens [de la SM qui va devenir DRS] pour la première fois depuis l'indépendance algérienne ».
La diaspora algérienne, elle, est plus que jamais sacrifiée. Ce que révèle là Nicolas Beau est une véritable trahison : « En octobre 1981, la rencontre entre le FLN et un Parti socialiste encore très militant témoigne des malentendus qui apparaissent entre la gauche française et Alger. Alors premier secrétaire, Lionel Jospin a tenu à participer à la réunion au nom d'une fidélité ancienne à l'Algérie, raconte Alain Chenal. A la Cité universitaire, l'ex-ministre de l'Education nationale jouait au basket avec Sid Ahmed Ghozali, qui sera plus tard Premier ministre, puis ambassadeur à Paris. Au sein du Parti socialiste, Lionel Jospin est un des rares dont l'entourage s'intéresse de près au monde arabe. A la fin de la réunion, [il] se lève : ‘‘Je vais vous quitter, déclare-t-il, je dois me rendre à l'Assemblée nationale où l'on vote un projet de loi sur la légalisation des associations étrangères en France. Je suis fier de ce texte. Il s'agit pour la France d'une véritable dette vis-à-vis de l'immigration.
« - C'est une connerie, ne faites pas cela, c'est n'importe quoi ! Demain, n'importe quel Bantoustan créera son ambassade’’, répons Slimane Offman, qui dirige la délégation du FLN. Défait, Jospin ne comprend rien à cette intervention. La gauche socialiste croit encore changer la vie des immigrés et de leurs enfants. Or l'Algérie ne réclame qu'un statut d'Etat privilégié. Pas question que l'immigration ait ses propres structures. Peu importe que la loi donne à L'Amicale le statut officiel qu'elle n'a jamais eue depuis sa création. » Ainsi, qualifier les dirigeants algériens d’antinationaux ne relève point de l’exagération.

Les émigrés algériens forment une bonne partie de l'immigration en France. Ils sont sacrifiés par les deux Etats, algérien et français.

Les émigrés algériens sont condamnés à continuer avec la même Amicale. Laquelle « ne sent rien venir des banlieues. L'apparition d'un vrai tissu associatif chez ceux que l'on appelait encore ‘‘les jeunes immigrés’’ est réduite à une manipulation politique. Deux ans plus tard, la marche dite ‘‘des beurs’’ aurait dû être un signal. Or on ne voit guère les responsables de l'Amicale tout au long des 1200 kilomètres parcourus à pied par cette poignée de contestataire venus des Minguettes, cette immense cité HLM de la banlieue lyonnaise. Trop occupée à préparer la venue de Chadli à Paris – la première du genre –, l'Amicale préfère organiser à cette occasion une rencontre avec la communauté pour parler, plus pour très longtemps, du ‘‘retour’’ des émigrés. Quand Chadli est reçu en grande pompe le 7 novembre 1983 à l'Elysée, les revendications des beurs qui sont en marche à Marseille ne sont même pas à l'ordre du jour. » Peut-on imaginer une politique de ratage délibérée plus grave ?
Les dirigeants, maladie de l’Algérie, ne cultivent qu’une seule idée concernant l’émigration : entraver son organisation autonome. Mais « ce n'est plus seulement le contrôle politique des immigrés, cher à Boumediene, qui intéresse le nouveau président Chadli mais aussi le contrôle des ses revenus. » Ceci dans le contexte du début de la dégringolade – qui s’est révélé infinie – du dinar algérien…
D’après Nicolas Beau, le régime algérien de Chadli Bendjedid va bientôt se rapprocher de la droite française, délaissant la gauche au pouvoir en France. Ce que va illustrer, en 1987, la complicité criarde du ministre français de l’intérieur Charles Parqua, ami de son homologue algérien Hedi El Khediri, dans l’enterrement de l’affaire Mécili. Avocat à Paris et opposant au régime algérien, Ali Mécili est assassiné par un proxénète, Malek Amellou, sur lequel la police française a trouvé un ordre de mission signé par un capitaine de la SM. L’assassin, identifié en plus par un témoin, est envoyé vers Alger ! Où il est choyé par ses commanditaires. S’ensuit une affaire où l’Etat français parait manifestement un complice dans ce lâche meurtre…
Quand éclatent les émeutes d’octobre 1988 à Alger, c’est un certain Ali Ammar qui est le président de l'Amicale. C’est lui qui lèguera, à propos des émeutes, la formule : « Ce n'est qu'un chahut de gamins, une histoire d'étudiants et de lycéens ».
« Serviteur du pouvoir, Ali Ammar ne cherche pas à réfléchir, commente Nicolas Beau. Il doit bétonner les intérêts de la présidence algérienne, c'est tout. On le voit défendre le régime avec zèle sur la Cinq, une chaîne qui était alors captée à Alger et très regardée. Lorsque, après ces événements tragiques, l'ambassadeur algérien à Paris, Ait Challal, est interrogé par la même chaîne française sur les frasques du fils de Chadli et qu'il montre peu d'empressement à protéger la famille de son président, sa tiédeur est aussitôt dénoncée par Ali Ammar. Autant d'interventions qui valent à ce dernier un poste de ministre de l'Information après 1988. (…) La politique algérienne se fait, aussi, à coups de petites phrases et d'interventions discrètes sur la scène parisienne. »
Les dirigeants de l’Etat algérien, ont-ils tous œuvré obstinément contre les intérêts de leur diaspora et de leur peuple en général ? Dans l’ouvrage duquel sont tirées toutes les citations dans cet article, Nicolas Beau rend hommage à celui qui fut l’exception.

Une parenthèse exceptionnelle

Le journaliste écrit à ce propos : « Seul Mohamed Boudiaf, le président algérien qui succède à Chadli, eut des velléités de gérer autrement les émigrés algériens en France. Le héros de l'Indépendance que l'armée est allée chercher en janvier 1992 dans sa retraite de Kenitra, au Maroc, essaie de remobiliser ses anciens amis du Parti de la révolution socialistes (PRS). Beaucoup vivent à l'étranger (…). Pour ces anciens opposants revenus d'exil, l'idée est simple. Il s'agit de créer un Conseil représentatif et indépendant de la communauté algérienne en France. Un discours vigoureux, détonant : ‘‘L'immigration doit avoir des exigences face à Alger et face à Paris, proclame Sadek Moussaoui, conseiller du président sur la question, il faut redéfinir le cadre législatif, renégocier les accords d'Evian.’’ Un rapport sans complaisance sur l'immigration est rédigé par l'équipe de Boudiaf. Le bilan est impitoyable pour les errements des trente années qui ont suivi l'indépendance. Plus qu'un catalogue de propositions, ce rapport renvoie dos à dos tous les protagonistes : la gauche française, les présidents Boumediene et Chadli, les islamistes et les services de la Sécurité militaire. Réquisitoire sans lendemain. Le texte doit être remis à Boudiaf un mercredi de juillet 1992. Le président algérien est assassiné quelques jours auparavant au centre culturel d'Annaba. » Et le destin des émigrés se devine suite à ce tragique évènement : « La communauté algérienne en France restera orpheline. Aucune structure ne la représente plus vraiment. » 


Un système pire que le terrorisme

 C’est ainsi que le système algérien a sacrifié la diaspora, qui aurait pu constituer un atout fabuleux. Nicolas Beau consacre la suite de son récit édifiant pour illustrer le système clanique de rente/corruption, à travers quelques sinistres personnages : Mohamed Meguedem, Djillali Mehri et même le cinéaste Lakhdar Hamina qui profitent du système rentier basé sur la distribution de prébendes en jouant les intermédiaires. Ces intermédiaires véreux bien implantés dans un système de parasites qui empêche le pays de produire, pervertissant la rente. « Les régimes passent, les présidents algériens se succèdent, les intermédiaires demeurent entre la France et l'Algérie », conclut Nicolas Beau. Car ce sont ces intermédiaires qui ont enterré quelques gouvernements audacieux qui ont commis le péché d’essayer de réformer le système dont celui, emblématique, de Mouloud Hamrouche. Pour celui-ci, la raison de son échec tient à un seul fait : « On avait sous-estimé le poids de la rente, tous les rouages de l'Etat sont contaminé. » 
Le système politique algérien, intarissable source à problèmes, n’a en définitive que la capacité terrifiante de nuire, de détruire. Même quand il prétendait combattre le terrorisme, il était très peu convaincant, tant il en a généré les causes (et continue de le faire). Fin connaisseur de l’Algérie contemporaine, l’historien français Benjamin Stora écrit dans Les guerres sans fin (3) : «Face à la guerre civile algérienne, j’ai refusé, je l’ai dit, de choisir entre le pouvoir algérien et les islamistes. Certes, ces derniers, dans leur projet de société, voulaient instaurer un Etat théocratique, mais je voyais, aussi, que le régime algérien de cette époque n’était pas un bon ‘‘rempart’’ démocratique». 
Ce propos, n’est sans rappeler celui, plus récent et encore plus percutant, tenu par Sid-Ahmed Ghozali, premier ministre au moment de l’arrêt du processus électoral en janvier 1991. Au journaliste qui l’interrogeait, Sid-Ahmed Ghozali répond : «Nous étions convaincus que l’arrivée du FIS au pouvoir, ce serait la fin de l’Algérie. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas pire. Sur ce plan-là, j’ai changé. Vingt ans après, quand je regarde l’état où a été mis mon pays, je suis obligé de constater qu’il y a pire que le FIS de l’époque : le pouvoir lui-même.» Et avec l’avènement/retour d’Abdelaziz Bouteflika en 1999, qui aspirerait aujourd’hui à un quatrième mandat, le pouvoir conduit l’Algérie, selon toute vraisemblance, droit vers son éclatement… 

L. B. 

Notes : 
(1)- Burhan Ghalioun, Le malaise arabe : l’Etat contre la nation, ENAG, Alger, 1991. 
(2)- Benjamin Stora, Les guerres sans fin : Un historien, la France et l’Algérie, Stock, Paris, 2008.
(3)- Nicolas Beau, Paris, capitale arabe, Le Seuil, Paris, 1995. 
Livre de Nicolas Beau

5 commentaires :

  1. Très bonne analyse ! Bravo, c'est ....lucide, claire et pertinent. Merci

    RépondreSupprimer
  2. Il n'y a vraiment pas de quoi.
    Bonne lecture.

    RépondreSupprimer
  3. C'est une analyse lucide et realiste qui montre que la situation politique en Algerie est tres complexe :un groupe s'etant accapare du pouvoir et ne voulant pas le lacher meme au prix de sa propre destruction et celle du pays.Ce qui agrave la situation est que le systeme est tellement imbrique qu'on ne peut identifier la tete et qu'on puisse s'en debarasser a l'instar des cas tunisien et egyptien.Boussouf et Boumedienne ont instaure un systeme militaro-policier qui leur a survecu et survivra encore longtemps tant que le peuple ne reagira pas.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il est vrai qu'aussi longtemps que le peuple se tait, le régime continuera à ruiner. Pour que cela change, il faudrait que l'opposition parvienne à construire une alternative viable et crédible. Ce que l'on attend...
      Amicalement

      Supprimer
  4. tаntriс massаge can be a ԁеvе ser contemρlada
    e admiгаdа antes dе sеr tocadа.

    deаdening massage strokеs uѕuаlly feel bеtteг and tο thе bureau to scatter ѕensаtiοnѕ to othеr areaѕ.

    Тhгough thе unhaгmeԁ рroсess, Cορeland аnd Al Lіnk, have been prаcticing аnԁ teасhing the art of Tаntгic sex for age.
    For thοuѕаnԁs of long time ωοmen or Ѕіlvеr medal foхes reignеd Sοvereіgn as
    аnd the gliԁe effect of уour skin on hеrs does а lot of seхuаl tгick !


    Look into my blog post ... hop over to this website for more about erotic massage in london

    RépondreSupprimer

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...