Par
Boukhalfa Amazit
La
réunion dite des «Cent jours» (août-décembre 1959), qui s’est déroulée à Tunis,
avait conforté les représentants de l’armée de libération dans leur position
dominante par rapport aux «civils». En vérité, pour l’époque, ces vocables
n’avaient pas beaucoup de sens, ou du moins ne leur attribuait-on pas
l’acception qu’ils revêtiront, plus tard, une fois l’indépendance proclamée.
Mais ils sont souvent utilisés par les historiens pour différencier les
militants qui avaient activé ou qui activaient armés et les autres, autrement
dit les politiques. Ces derniers, en général, étaient issus du mouvement
national, toutes tendances confondues, à l’exception notable des communistes
– injustement – ostracisés depuis toujours, y compris ceux qui se sont engagés
dans le combat une fois l’heure de vérité arrivée. Les patriotes armés, si on
peut les désigner ainsi, pour rester dans l’époque, exerçaient donc un empire,
acquis (confisqué, serait le terme idoine), depuis la réunion du Caire du 20
août 1957.
Antithèse
du Congrès de la Soummam,
la réunion du CNRA au Caire fut, comme le rappellent souvent les historiens,
une volte-face dans la toute jeune histoire du FLN. Elle avait constitué le
point de non-retour de son inexorable militarisation. En effet, c’est ce
«consistoire» dans la capitale égyptienne, dans le vieil immeuble, propriété du
FLN, acquis sur fonds propres, de la rue Abdelhak Sarouet, qui a
irrévocablement mis fin à l’équation «mythique», formulée dans les conclusions
du Congrès de la Soummam
(août 1956), dont la paternité est attribuée à Abane Ramdane. Un précepte qui
devait consacrer «la primauté du politique sur le militaire et la primauté de
l’intérieur sur l’extérieur». L’explication lapidaire dans sa forme et son fond
avancée pour son abrogation, pour ne pas dire abolition, soutenait qu’il n’y
avait pas «d’extérieur et d’intérieur, pas plus qu’il n’y avait de «politique
ou de militaire».
Tous
kif-kif, dans un appareil monobloc. Peut-on dire pour autant que c’est sur les
bords du Nil que s’était gravé le fatum, aussi bien politique que physique,
d’Abane ? Assurément oui, si l’on retient la préméditation.
Un
peu plus tard, en août 1959, à Tunis, trois années après Ifri, une autre
réunion allait regrouper dix colonels(1), d’où sa dénomination. Ses résultats
ne mettront pas fin aux convoitises des uns et des autres, comme la durée du
conclave l’aurait laissé présumer, ne dit-on pas que «la vérité est fille de
discussion» ! Mais la seule nouveauté aura été que les «dix», après
d’interminables manœuvres, ont abouti au résultat «historique» qu’a été la création
du Comité interministériel de guerre (CIG).
Cet
organisme, creux, coalisait, sans les unir, bien au contraire, Belkacem Krim,
ministre de la Guerre,
Lakhdar Ben Tobbal, ministre de l’Intérieur, et Abdelhafid Boussouf, ministre
des Renseignements et Liaisons générales, le fameux MALG. L’ancêtre
patrilinéaire et direct des services spéciaux, aïeul de la Sécurité militaire (SM),
aujourd’hui la Direction
du renseignement et de la sécurité (DRS). C’est la pile atomique du système
algérien, le gardien vigilant et sourcilleux du régime. Il est pour ainsi dire
le dépositaire des actes de l’Etat et de la nation. Le CIG, infécond, puisqu’il
n’était pas doté d’une vie organique, allait pourtant donner naissance, à son
tour, à l’état-major général (EMG). On en confiera le commandement au colonel
Houari Boumediène, qui avait exercé dans la Wilaya V, avec pour adjoints les commandants Si
Azzedine (commandant de la
Wilaya IV) pour le militaire ; le commandant Si Slimane (Kaïd
Ahmed, ancien de la Wilaya V
également), chargé des questions politiques, et le commandant Si Ali Mendjeli
(Wilaya II) pour ce qui concerne les renseignements et liaisons.
A
l’issue de la concertation, Krim Belkacem perdait la haute main sur l’armée
pour devenir vice-président du Conseil et ministre des Affaires extérieures. Il
occupera le ministère de l’Intérieur au troisième GPRA (27 août 1961) en lieu
et place de Ben Tobbal, qui deviendra un des 5 ministres d’Etat, les autres
étant Ahmed Ben Bella, Rabah Bitat, Mohamed Boudiaf, Saâd Dahlab. Mohamed
Khider et Mohammedi Saïd, ont, eux, été désignés comme vice-présidents). En
vérité, le but inavoué du cénacle était de neutraliser Krim Belkacem en lui
enlevant l’autorité sur l’armée.
D’autant
que le général-président, Charles de Gaulle, avait lancé la proposition encore
très confuse d’un référendum d’autodétermination, annonce considérée comme
prémice à une solution au terrible conflit. Vu que ces trois fortes
personnalités guignaient le même sommet, «deux B» n’entendaient pas laisser au
troisième l’exclusivité de la conduite des Affaires militaires et surtout la
direction de l’armée, notamment celle des frontières, forte de 30 000 hommes,
45 000 selon d’autres sources, 9 divisions exagérera plus tard l’actuel
ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, «sérieusement instruits, entraînés,
et solidement armés...qui constituait la seule force organisée qui restait de
l’ex-FLN-ALN»(2). Au conclave des «dix», devait succéder la convocation des
assises du CNRA (Conseil national de la Révolution algérienne), qui durèrent 33 jours(3),
chargées de confectionner un complet trois-pièces, cravate, tout ce qu’il y
avait de plus civil à des institutions tout ce qu’il y avait de plus martial.
Un commandement militaire centralisé était le but bornoyé depuis le départ de
la lutte armée.
En
1956, au Congrès de la Soummam,
l’idée de créer une autorité militaire supérieure avait été introduite. Selon
plusieurs sources concordantes, Krim Belkacem aurait souhaité qu’il fût créé le
grade de «général» pour le haut commandement de l’ALN au niveau national. Il
aurait suscité avec sa suggestion la méfiance de certains de ses pairs
participants, qui y ont vu une manœuvre
visant à briguer le poste étant, il est vrai, le plus ancien maquisard, d’une
part, et d’une autre un des six qui ont déclenché le 1er Novembre. En outre, on
attribue à Abane Ramdane la volonté d’éviter un bicéphalisme antagonique
politico-militaire. Le but du congrès était de doter la Révolution d’une
direction unifiée avec le Comité de coordination et d’exécution (CCE) de cinq
membres (quatre politiques et un militaire) qui serait l’instance exécutive du
CNRA.
Celui-ci
était composé de 17 membres titulaires et 17 suppléants tous triés sur le
volet. Cet organe représentait l’autorité suprême en charge des grandes
décisions. Une instance équilibrée au micron tant du point de vue des
obédiences politiques que de la symétrie régionale. Autrement dit, une super
représentation nationale. «Ainsi soit-il», le sacro-saint principe de la
direction collégiale pour laquelle avaient opté les 6 historiques du 1er
Novembre, était sauf.
Tous
ces organes qui conduisaient la
Révolution ont été ensuite encapuchonnés, le 19 septembre
1958, par le Gouvernement provisoire de le République algérienne (GPRA), à la
création duquel devait disparaître le CCE. Voici le bicéphalisme tant redouté
par Abane Ramdane qui, entre-temps, avait été «assassiné au champ d’honneur»,
par... ses amis, en décembre 1957 pour avoir osé se figurer l’Algérie au-delà
de l’indépendance, qui emménage dès lors que l’instance dirigeante militaire a
été constituée. Et les désaccords de jaillir presque aussitôt. L’EMG commencera
par reprocher au GPRA de ne pas appliquer les décisions du CNRA, ce à quoi le
gouvernement provisoire répondait en accusant l’état-major de ne pas diligenter
des troupes vers l’intérieur où se déroulaient les combats. Peut-être à la
décharge de l’EMG des tentatives d’acheminer des troupes fraîches vers les
maquis avaient été opérées, mais les pertes sur les redoutables barrages
électrifiés des lignes Maurice et Challe étaient telles qu’elles furent vite
abandonnées. Les djounoud tombaient par centaines en essayant la mortelle
traversée.
Toutefois,
l’affrontement le plus abrupt, vu qu’il a mené à la rupture de jure et de fait,
allait se matérialiser avec la survenue de la délicate affaire dite du
«lieutenant Gaillard». Elle a opposé frontalement l’EMG au GPRA. Le premier ayant
décidé de contrevenir ouvertement à une injonction du second. Qu’est-ce donc
que cette affaire ? La DCA
de l’ALN des frontières a abattu dans la région de Mellègue, en territoire
tunisien, un avion français qui avait effectué un raid contre des établissements
de formation militaire des troupes de l’armée de libération. Le pilote, le
lieutenant Gaillard, qui s’était éjecté, avait été capturé et placé au secret
par la direction de l’EMG. Les autorités françaises ont fait pression sur le
gouvernement tunisien, le sommant d’obtenir des dirigeants du FLN qu’il
hébergeait, la libération du captif.
A
son tour, Tunis a donc demandé au GPRA de lui remettre le prisonnier.
Jusque-là, rien de plus normal. Mais Tunis aurait, par la voix de son
président, Habib Bourguiba, assorti son exigence d’une menace d’embargo
alimentaire sur les camps de réfugiés algériens, affirment certains historiens.
Lorsque le gouvernement provisoire a exigé la libération du détenu, l’EMG a
tout simplement refusé d’obtempérer. «Les soldats de l’ALN, répliquait la
hiérarchie militaire, ne comprendraient pas qu’un pilote venu les bombarder
puisse être libéré sans contrepartie».(4)
Abdelhafid
Boussouf, ministre des Renseignements et des Liaisons générales, accompagné de Lakhdar Ben Tobbal, ministre de
l’Intérieur, autrement dit deux responsables du CIG duquel dépendait,
théoriquement, l’EMG, donc deux des trois «B», en personne, se sont présentés à
Ghardimaou, siège de l’état-major. En tant que structure prééminente, ils ont
réitéré l’ordre aux réfractaires de procéder au transfèrement de l’officier
français. Après d’interminables tergiversations, les frondeurs finirent par
céder. L’état-major général était, depuis, entré en dissidence directe contre
le GPRA. «Aux yeux de de Gaulle, le refus de l’état-major de restituer
l’aviateur jetait le discrédit sur le gouvernement algérien», écrira Omar
Boudaoud, alors responsable de la
Fédération de France.(5)
Ce
qui n’était qu’un litige s’exacerbera pour devenir un conflit. C’est ainsi que
Boumediène et ses compagnons de l’EMG se chercheront une tête d’affiche pour
affirmer leur rupture d’avec le GPRA et en premier lieu le triumvirat,
autrement dit les trois «B». De là sans doute datera la «mort du père». Le
jeune colonel Boumediène, qui n’avait pratiquement pas connu l’intérieur, couvé
puis chaperonné par Abdelhafid Boussouf, va s’émanciper précautionneusement
d’abord, puis s’en affranchir manifestement au cours de la féroce épreuve de
force qui s’ensuivra. De fait, la tête d’affiche ne devait servir temporairement
que d’arc-boutant historico-politique à sa toute puissance militaire. En
attendant, les membres de l’EMG ont démissionné et l’ont fait savoir haut et fort. Ensuite, ils se retirèrent en Allemagne
(RFA) pour «méditer».
Les
raisons de cette rupture, qui a poussé l’état-major à démissionner, sont
contenues dans le mémorandum de l’EMG. A la lecture de ce document signé par
Boumediene, les commandants Azzedine, Slimane, Mendjeli, on comprend que
l’état-major s’oppose à la politique du GPRA qui, pour les signataires, fait
des concessions à Bourguiba qui s’est aligné sur l’Occident, a opté pour une
politique «bourgeoise et capitaliste» et est prêt à soutenir les propositions
françaises de partition de l’Algérie contre l’annexion d’une partie du Sahara
algérien par la Tunisie.(6)
Avant
de claquer la porte, les quatre responsables de l’EMG avaient pris néanmoins
soin de laisser les clés à des jeunes officiers dévoués, triés parmi les plus
fidèles prosélytes. Des noms qui constitueront par la suite la colonne
vertébrale de ce qui sera l’Armée nationale populaire (ANP), durant des
décennies après l’indépendance, dont certains sont encore d’active aux plus
hautes charges de l’Etat. «Avant même
que les accords d’Evian ne fussent signés, écrit Ferhat Abbas, premier
président du GPRA, Boumediene dépêcha en secret Bouteflika au château d’Aulnoy.
Sa mission consistait à trouver parmi les cinq prisonniers un éventuel allié.
Il s’adressa d’abord à Boudiaf. Celui-ci déclina l’offre. Il condamna
l’indiscipline de l’état-major, et se refusa à toute action fractionnelle». Le
futur président de l’Assemblée constituante, de poursuivre : «Bouteflika
s’adressa alors à Ben Bella, qui accepta d’être l’homme de l’état-major. Cette
alliance demeurée secrète allait peser lourdement sur l’avenir du pays.» Amer,
l’ancien chef de l’Union démocratique du Manifeste algérien, écrit encore :
«(...) Avant même notre retour en Algérie, Bouteflika disait à des amis
tunisiens, ‘‘Retenez bien mon nom, vous entendrez parler de moi’’». Abbas
relève avec ironie : «Il est regrettable que l’on n’ait pas entendu parler de
lui pendant que des hommes de son âge mouraient dans les maquis.(7)
Pourtant,
l’auteur de ces lignes, libéral, antisocialiste virulent, s’en fut à Tlemcen,
comme on se rend à Canossa, pour rejoindre les «gauchistes» du groupe dit
d’Oujda, opposés au groupe de Tizi Ouzou, moins volontariste et homogène, animé
par Boudiaf, Krim Belkacem et Aït Ahmed qui se liguaient pour riposter.
Justifiant son choix, Ferhat Abbas déclarait dans une conférence de presse, à
Tlemcen : «J’ai pris position par respect de la légalité révolutionnaire, et ma
présence ici signifie que je suis pour le respect de l’instance suprême
révolutionnaire, le Conseil national de la Révolution algérienne.
Si je suis aujourd’hui aux côtés de Ben Bella, c’est qu’il est lui-même du côté
de la légalité.»(8) Tout le monde sait pourtant que le congrès de Tripoli ne
pouvait pas avoir déterminé qui était légal et qui ne l’était pas pour la
simple et bonne raison que la session n’a jamais été levée. Seul le programme
dit «Charte de Tripoli» avait été voté à la hâte en début des travaux.
Pour
la journaliste et historienne Leïla Benammar-Benmansour, «Ferhat Abbas a
rejoint le groupe de Tlemcen pour sauver son pays de la ‘‘congolisation’’,
selon ce que lui dictaient sa conscience et son devoir»(9). D’autres, dont Ali
Haroun, avocat et ancien responsable au plus haut niveau de la Fédération de France,
considèrent qu’avec ce ralliement «notre histoire ne bégaie plus, ne balbutie
plus : elle bafouille complètement».(10)
C’est
dire la complexité, l’incohérence des jeux d’alliances, la confusion et
l’inconséquence qui ont caractérisé l’été de l’année 1962. Irrationalités qui
ont compromis les chances de construire démocratiquement un édifice
institutionnel démocratique, pour promouvoir la démocratie, comme s’y engageait
la Proclamation du 1er Novembre. La politique, autrement dit
la gouvernance des affaires de l’Etat et la bonne conduite des destinées de la
nation, ont été sacrifiées sur l’autel des ambitions de pouvoir personnel. Les
promesses finiront sous le talon d’un autoritarisme d’une rare brutalité, né de
ces joutes toxiques qui ont enchâssé l’Algérie dans la catégorie peu
recommandable des pays les plus autocratiques de la planète.
C’est
dans ce brouet de manigances et de combines qui ont aiguisé les appétits de
commandement puis d’avidité d’hégémonie et de prépotence que vont naître les
premières institutions nationales et surtout voir apparaître un système de
gouvernance jacobin qui régente le pays au gré de ses humeurs, souvent en dépit
du bon sens. Lors de la réunion du CNRA du 27 mai au 7 juin 1962, on assistera
à l’étalage sans retenue des ambitions des uns et des autres qui flétrirent les
lauriers tressés durement, le mot est trop faible, par tout un peuple avide lui
aussi mais de liberté et de paix. Les Algériens, médusés, assistent impuissants
aux déchirements de leurs héros et au flétrissement de leurs illusions. Ainsi
donc, ceux qui ont introduit le mot frère dans le langage citoyen seraient en
réalité d’irascibles rivaux prêts, pour assouvir leur fringale de grandeur, à
faire couler le sang dans le sang encore chaud du million de martyrs. Ils n’ont
pas reculé.
Aux
suppliques de «Sbâa sinin barakat» des manifestations populaires, ont répondu
en écho les salves des canon et des armes rutilantes, encore couvertes de
graisse, apportées des frontières dont les lignes électrifiées Maurice et
Challe ont été désactivées. Un équipement soudain pléthorique et sophistiqué,
suintant de lubrifiant, qui n’avait jamais servi et qui avait tant manqué
contre le colonialisme. Le voici, on l’étrennait contre des frères... Des
Algériens qui s’autoproclamaient révolutionnaires ont ordonné à de jeunes
Algériens, frais émoulus sortis des casernes de formation des frontières, de
tirer sur d’autres Algériens, vermoulus par la guerre, accusés d’être des
contre-révolutionnaires, au nom du peuple ! Plus tard, le crime se commettra au
nom de Dieu lui-même !
Notes:
1
– La réunion a regroupé. Krim Belkacem (ministre de la Guerre) ; Lakhdar Ben
Tobbal (ministre de l’Intérieur) ; Abdelhafid Boussouf ministre des renseignements et liaisons
générales) ; Houari Boumediène (Chef d’état-major («COM» Ouest) ; Mohammedi
Saïd (Chef d’état-major («COM» Est) : Hadj Lakhdar
(W.
I) ; Ali Kafi (W. II) ; Saïd Yazouren, dit Vrirouche (W. III) ; Slimane
Dehilès, dit Si Sadek (W. IV) Lotfi (W.).
2
- Saad Dahlab. Pour L’indépendance de l’Algérie. Mission accomplie. Ed. Dahlab.
Alger 2001. Page 187.
3
– Du 17 décembre 1959 au 18 janvier 1960 à Tripoli –Libye.
4
– Mohamed Lebjaoui. Vérités sur la Révolution algérienne. Ed. ANEP. Page 167.
5
– Omar Boudaoud. Du PPA au FLN. Mémoires d’un combattant. Casbah Editions.
Alger 2007. Page 231.
6
- Abdelkrim Ghazali. Quotidien La
Tribune du 6 mars 2012.
7
– Ferhat Abbas. L’Indépendance confisquée. 1962-1978. Alger-Livres Editions.
Alger – 2011. Pages 47- 48.
8
– Quotidien Le Monde du 20 juillet 1962.
9
– Leila Benammar Benmansour. La
Crise de l’été 1962. Ferhat Abbas : «Sauver le pays de la
congolisation». Alger-Livres-Editions. Alger 2011. Page 86.
10
– Ali Haroun L’Eté de la discorde. Algérie 1962. Casbah Editions. Alger. 2000.
page 108.
El
Watan, 01-11-2012
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire