Par Saïd
AIT ABDALLAH
(In
LQA) Le régime sanguinaire d’Alger se déploie de nouveau dans sa quête de
survie afin d’échapper au jugement des Hommes et de l’Histoire.
Le
vent de révolte qui vient de balayer l’ensemble des dictateurs du monde arabe
semble lui dicter que sa marge de manœuvre est quasiment nulle et ne perçoit
son hypothétique salut que dans la générosité de ses géniteurs dont notamment la France et d’un degré
moindre, l’oncle Sam.
Contrairement
aux différents régimes arabes que ce soient les tunisiens, les égyptiens, les
libyens ou autres marocains, dont les méfaits à l’endroit de leurs peuples
respectifs sont insignifiants comparés aux crimes et trahisons les plus
odieuses perpétuées par le régime d’Alger à l’ensemble du peuple algérien
réduit en état de survie permanente dans un océan de sang.
C’est
dans ce déchainement des peuples opprimés qu’interviendra le rendez-vous sacré
de l’Histoire, le plus redoutable et le plus redouté de la junte et de ses
maitres, tant il mettra en lumière un processus génocidaire s’inscrivant dans
le plus grand crime contre l’Humanité. Les géniteurs, les maitres galonnés et
leurs servants momifiés vont manœuvrer pour dévier de l’œil du cyclone qui
risque de tout emporter, ils vont opérer à travers une autre manœuvre de
moindre mal à savoir : les réformettes ridicules suivies d’élections de la Honte.
Plusieurs
observateurs du monde entier se sont posés la question de savoir comment un tel
régime avec un passif des plus lourds n’a jamais été inquiété, mais au
contraire, il est souvent glorifié et cité en modèle d’exemple.
Beaucoup
d’algériens et certainement beaucoup d’étrangers ignorent l’itinéraire de cette
jeune nation née d’une révolution qui avait émerveillé les peuples du monde
entier. Elle connaitra, un temps éphémère, son âge d’or avant de sombrer corps
et âme.
Devant
des contradictions de toutes sortes, des tiraillements fratricides, d’innombrables
zones d’ombre, des acteurs de hauts rangs de la Révolution Algérienne
n’ont jamais été en mesure de se concerter pour écrire l’Histoire fabuleuse de
celle-ci, propriété sacrée du peuple algérien dont s’inspireront les
générations futures.
Pour
nous, la génération de l’Indépendance, nous avons retenu l’avertissement du
général De Gaule adressé à la face du monde en ces termes :
«
L’indépendance de l’Algérie, nous en reparlerons dans trente ans ».
Une
telle prédiction qui allait se vérifier dans l’espace de temps annoncé et qui
nous ramène à 1992 ne relève nullement d’un don de visionnaire mais plutôt
d’une mission planifiée confiée à la 5e colonne qui allait peser de tout son
poids sur le cours de l’Histoire.
Au
moment où nos illustres et vénérés révolutionnaires s’entretuaient pour la
prise du pouvoir dans les années 60, les concepteurs de la 5e colonne savaient
que d’autres failles existaient et qu’il faille désormais les exploiter.
Le
ministre de la défense Houari BOUMEDIENNE qui possédait une force structurée et
organisée va renverser le président BENBELLA, pour « un redressement
révolutionnaire », et se rapprocher beaucoup plus des agents de la 5e colonne
pour asseoir son pouvoir que de ses alliés naturels, piliers de la Révolution, certains
seront assassinés, d’autres exilés.
A
sa disparition en décembre 1978, la 5e colonne avait pris le contrôle de tous
les leviers de l’Etat Algérien.
1979
: Basculement tragique de tout un peuple.
A
cette méthode d’infiltration qui porta ses fruits dès 1979, vient s’ajouter
celle de la neutralisation de l’élite algérienne encore sous l’influence de la
flamme révolutionnaire en préconisant le blocage systématique de l’appareil
économique, la mise en place de la machine de la mort et l’utilisation de
l’arme de la corruption.
Sous
le règne du président BOUMEDIENNE, je me suis attaqué au phénomène de la
corruption d’abord au sein du ministère de l’agriculture, dans une structure
dirigée par feu Abdelkader MIMOUNA où j’ai dû démissionner, puis, ensuite dans
une structure relevant du secteur touristique (ONAT) en 1978.
Plusieurs
partenaires étaient choqués voir scandalisés devant ces pratiques de pot de vin
qui étaient en totale contradiction avec les principes de notre Révolution.
En
attirant avec la loyauté la plus absolue l’attention du PDG de l’OFLA (Office
nationale des Fruits et Légumes d’Algérie) sur des affaires louches, une levée
de boucliers sans précédent ne s’est pas fait attendre, complètement isolé tel
un pestiféré, il ne me resta qu’à plier bagages.
Le
directeur général de l’OFLA fut emprisonné au début des années 80 sous la
présidence de Chadli BENDJEDID pour malversations et corruption, mourut en
prison.
Dans
le tourisme c’était exactement le même schéma, le directeur général (feu
Abdelkader KHALEF) ancien président du célèbre club de la jeunesse de Kabylie
et cousin germain de feu Kasdi MERBAH, dirigeait l’Office National Algérien du
Tourisme (ONAT).
Dans
le cadre de mes fonctions, j’avais attiré son attention sur les activités très
douteuses d’une société espagnole répondant au nom de LEVANTINAS.
Le 25
mai 1978, lors d’une visite d’inspection avec le ministre Mr AKBI (voir mise au
point du quotidien Le Matin de 1993), j’ai dénoncé de nouveau cette société.
Le
ministre du tourisme confia à ses collaborateurs qu’il venait de recevoir un
coup de poignard dans le dos et exigea des sanctions exemplaires.
Je fus
écarté durant 2 mois, avant d’être rappelé pour rejoindre mon poste d’origine
après enquête de l’un des plus prestigieux fils de l’Algérie que fut Kasdi
Merbah, il tenait à protéger ce petit fils de paysan que sa bravoure, son amour
pour la patrie, son innocence et sa loyauté ont conduit dans le cœur même du
pouvoir.
Un
homme que je voyais pour la première fois de ma vie, il me congratula
tendrement et déclara : « M. AIT vous avez toute mon estime et celle du
président ».
Avec
l’arrivée des nouveaux maitres du pays, les espagnols tels le Phénix
renaissaient de leur cendre et possédaient d’autres cartes à jouer, des
pouvoirs exceptionnels allant du sabotage économique, d’attenter à la liberté
d’autrui, de bafouer la souveraineté nationale.
Mes
démarches pour dénoncer de tels faits gravissimes auprès de toutes les
institutions du pays jusqu’à la présidence de la République se sont
avérées vaines dès lors qu’il s’agissait bel et bien de leurs agents commandés.
C’est
à la suite de cela, que le 20 novembre 1979, une expédition punitive fut
décidée en s’en prenant à mon foyer.
Les
enfants du peuple algérien en danger.
J’étais
convaincu dans toute la profondeur de mes fibres que d’autres enfants allaient
mourir et que combattre ce système était une mission sacrée.
Face à
l’arrogance d’un système sanguinaire où se côtoyait l’impudeur, les trahisons
les plus vils, le déshonneur et la honte, il fallait lui opposer la droiture, la
persévérance, la justice et la vérité, le temps et l’Histoire.
Depuis
l’arène, j’ai regardé se déverser du sommet de l’Etat, le venin de la trahison
pour noyer la nation sous l’horreur et le sang.
Dans
ce combat trop inégal en implorant Dieu de sa justice divine, je n’ai jamais
exclu celle des hommes dans cette terre qui avait enfanté tant de héros.
L’Algérie
orpheline.
Au
moment où la machine de la mort était en train de me broyer, elle faisait
l’inventaire du personnel de l’élite algérienne à apprivoiser pour déblayer le
chemin de la mort.
Lucie
PREVOST, une ancienne diplomate en poste à Alger va décrire cette « élite »
dans un excellent ouvrage intitulé La seconde guerre d’Algérie, de Chadli
BENDJEDID et toute sa basse court seront conviés au festin, souillant ainsi la
mémoire des morts et des vivants et vont cautionner l’une des plus graves
trahisons de l’Histoire.
Le
travail minutieux mené contre la
Société espagnole va finir par porter ses fruits avec
l’éclatement de l’affaire en novembre 1981.
Plusieurs
projets d’infrastructures économiques seront paralysées dont certaines au cœur
même de la capitale.
Des
centaines de tonnes de veilles ferrailles rouillées complétement obsolètes et
inutilisables expédiées à partir d’Espagne seront abandonnées dans presque
toutes les contrées du pays.
L’affaire
sera considérée comme un scandale national impliquant la mise en place urgente
de la procédure des marchés de gré à gré pour pallier à cette défaillante de
l’ordre de plusieurs milliard de francs.
Le
procès qui s’en est suivi et son dénouement relaté dans les colonnes du
Quotidien national El Moudjahid du 27 janvier 1982.
Dans
aucun pays au monde, on peut atteindre l’extrême du cynisme et de la honte.
Devant
un désastre de cet ampleur, c’est la société espagnole qui déposa plainte
contre deux hauts cadres de l’Etat dont l’un sera torturé à mort alors que son
compagnon M. Rabbia ALI CHERIF sera condamné à 7 années de réclusion criminelle
pour sabotage économique et corruption (El moudjahid du 27-01-92).
Cette
parodie de procès sera dénoncée par mes soins à travers tout le pays et
contraindra le ministère du tourisme à déposer plainte contre la société
espagnole deux années après avoir ruiné et quitté l’Algérie sous la protection
de la police jusqu’à la passerelle de l’avion en partance pour l’Espagne.
L’avocat
du ministère du tourisme, maitre KOBTAN, docteur en droit, va se ruer sur les
brancards à la recherche du vent en concluant que l’affaire relevait d’une
exceptionnelle gravité.
La
justice algérienne sera saisie de mon affaire et va se mobiliser pendant plus
de 15 ans. Du tribunal en passant par la cour et la cour suprême, elle exigea
la réintégration à mon poste de travail et la récupération de mon domicile.
L’appareil
judiciaire sera neutralisé par la secte galonnée.
Voir
lien saisine des instances onusienne par maitre Bourdon
http://ffs1963.unblog.fr/2011/02/25/lettre-de-lavocat-de-m-ait-abdallah-victime-du-systeme-mafieux/
Pendant
ce temps, le plan visant à la destruction de l’Algérie suivait son bonhomme de
chemin. L’Algérie se vendait dans tous les palaces et casinos de la planète, piétinée,
violée, trahie.
Au
milieu des années 80, la guerre fera rage à toute sorte d’agressions orchestrées
par des fantômes sous l’œil vigilant de l’architecte en chef Larbi BELKHEIR.
D’autres
sous-traitants de la trahison vont agir à visage découvert pour mener l’homme
dans l’extrême de la déchéance et de l’humiliation.
Saïd
KOCHEIDA : directeur général dans le tourisme devenu archi milliardaire.
Hamid
MELZI : Directeur général du Club des Pins, concierge de la junte militaire
archi milliardaire.
Rachid
MARIF : ancien cadre du tourisme devenu chef de protocole du président
BOUTEFLIKA.
Devenu
rapidement son excellence ambassadeur d’Algérie à Rome suite à son implication
dans l’affaire Khalifa.
Le
tribunal de Nanterre va localiser sa rapine, un palais situé dans l’avenue de la Grande Armée qu’il
compte rejoindre après sa nomination au rang de maréchal par celui qui ne s’est
jamais posé la question sur sa taille.
Mme
AIT HAMLAT : un magistrat qui instruit sur ordre du Département des
Renseignements Spéciaux (DRS).
RAZAG
BARA : l’un des rats les plus infects, il sera chargé par le DRS de neutraliser
tous les patriotes algériens répertoriés par l’ancienne Ligue des Droits de
l’Homme, et deviendra conseiller de BOUTEFLIKA chargé de la sécurité nationale.
•
Avant cela on venait d’abattre le grand patriote Ali MECILI dans la capitale
parisienne. A cette période, je venais de mettre sur la place publique
l’Affaire de l’hôtel ALETTI.
Une
affaire qui avait touché et fasciné l’âme de tout un peuple. Elle sera reprise
dans toutes les rédactions nationales après les émeutes d’octobre 88.
•
Le 10 avril 1988, à quelques jours de l’explosion d’octobre dans un document de
10 pages, j’avais interpellé le président Chadli BENDJEDID, son gouvernement, les
officiers généraux de l’armée et l’avocat du système, maitre Miloud BRAHIMI, président
de la ligue algérienne des Droits de l’Homme sur les graves menaces qui pèsent
sur la nation.
•
Le pays était en cessation de paiement, nos enfants, couffin en main, scrutaient
l’horizon attendant des dons de semoule en provenance du Népal ou de la Somalie. C’était le
moment que choisirent les maitres de Paris pour annoncer à la face du monde
avec tristesse éprouvante et émouvante que le grand patriote Chadli BENDJEDID
jaloux de la souveraineté pleine et entière de son peuple vient de décider la
fermeture des écoles françaises en Algérie.
•
C’est avec ces couffins vides que furent massacrés nos enfants, notre chair, notre
sève, notre espoir, notre protection de demain, notre amour et nos rêves, livrés
aux chars de quelques proxénètes, galonnés avec l’aval d’une génération soumise
et prostituée.
•
Le procès de l’ex chef d’Etat-major de l’armée algérienne vers le début des
années 1990 était des plus édifiants.
A
la question du président du Tribunal Militaire de Blida où se tenait le procès
pour en savoir plus sur le contenant des mallettes qui sortaient régulièrement
du ministère de la défense et, transportées, par un de ses colonels, et surtout,
la question quant à leur destination.
Sans
la moindre hésitation, notre général répondit en ces termes :
«
Monsieur le président ces mallettes contenaient des devises fortes qui
servaient à financer divers équipement notamment des tapis et de la moquette
dans les résidences de Chadli à Paris ».
-
Ces citations seront reprises dans le jugement qui s’en est suivi et largement
commentées par la presse, le procès étant publique.
Voilà
un général chef de l’armée, possédant entre ses mains le destin de tout un
peuple, assumer si bassement son rôle de marchand de tapis en se rendant
complice de la dilapidation des biens de l’Etat.
L’Algérien
peut s’agiter durant des milliards d’années lumières, il ne pourra jamais faire
admettre au dernier clochard français que le président François MITTERAND est
capable de voler l’argent de la
France pour s’acheter ses résidences en Algérie.
C’est
comme cela que le grand et valeureux peuple d’Algérie se réveillera nageant
dans son sang dans l’abattoir érigé dans l’extrême fascination, cherchant dans
ses souvenirs pour s’assurer que pourtant, il n’a jamais été vaincu.
A
chaque secousse, le système va manœuvrer pour assurer sa survie.
-
En 1989, seul un homme propre de la stature de Kasdi MERBAH pouvait calmer une
population en furie.
-
Il sera rejeté quelques mois plus tard et profondément humilié avant d’être
assassiné en 1993.
En
1992, alors que ses jours étaient comptés le système fera appel au père de la Révolution Mohamed
BOUDIAF, il sera liquidé quelques mois plus tard.
Le
président Liamine ZEROUAL, ne les intéresse pas non plus, on lui exige de
rentrer chez lui, il avait boudé l’ancien maitre à New York ce qui n’avait pas
été apprécié par les deux sœurs siamoises la France et l’Amérique, soucieuses de protéger des
petites filles à qui l’on coupait la main pour avoir usé du vernis à ongle
notamment en Afghanistan, mais jamais vers ce pays martyr où l’on égorge à
grande échelle des bébés; où l’on s’empresse également d’exiger des enquêtes
onusiennes sur des anciens hommes d’affaire en retraite come le libanais HARIRI,
alors qu’assassiner un président en plein exercice, en direct à la télévision
était loin d’être leur souci surtout en Algérie.
Après
toutes ces horreurs et toutes ces liquidations, le système s’est ingénié à une
autre formule, faire appel à un président mort vivant ; vivant pour garantir la
pérennité du système, mort pour tout le reste de l’Algérie.
-
Durant sa mort en 1999, toutes les valeurs du peuple algérien seront anéanties.
-
Les droits les plus élémentaires du peuple algérien seront spoliés et bafoués.
-
Malgré la manne pétrolière, nos enfants se jetaient à la mer préférant les
mâchoires des requins à tant de mépris, tant d’injustice, tant de honte.
-
Jamais la corruption n’avait atteint un seuil aussi gravissime mettant en péril
majeur l’existence même de la
Nation.
-
Des jeunes se font exterminés en Kabylie, seul un mort peut être dispensé du
constat et d’action.
-
Depuis son installation en 1999, le président algérien mettra tout en œuvre
dans une gymnastique qui frise le cynisme pour perpétué le système et tromper
tout au long de ses trois mandats la confiance du peuple algérien.
LES
SURPRISES DU TEMPS ET DE L’HISTOIRE.
Le
système et son croque-mort surpris dans leur tranquille quiétude n’ont pas
d’autre choix que de se concentrer sur le pied de guerre tant les enjeux sont
des plus terrifiants pas seulement pour eux, la France vainqueur
incontestable de la seconde guerre d’Algérie et dont le constat crève les yeux,
ne voudra pas d’un nouveau conflit qui la mettra en contradiction flagrante
avec sa politique et ses principes dans l’ensemble des révoltes arabes.
Comme
elle n’acceptera jamais de s’encombrer avec de nouveaux harkis sachant que plus
de six millions d’algériens vivant sur son sol et qui sont loin d’être
amnésiques ou encore d’ignorer la vérité.
Marine
le Pen n’a pas eu besoin de consulter son illustre père pour lancer à la figure
du président Sarkozy et à la face du monde qu’il ne pouvait jamais faire en
Algérie ce qu’il était en train de faire en Libye , ce langage est aussi
valable pour l’administration américaine.
Cela
veut tout simplement dire qu’on ne s’attaque pas aux nôtres, ce qui est surtout
valable pour la France.
Dès
lors qu’il s’agit d’afficher sa détermination, dans le pied de guerre en
faisant semblant de faire des concessions qui ne ressemblent à rien.
LE
VOTE DU 10 MAI OU LE
RENDEZ VOUS DE LA
SUPERCHERIE ET DE LA
HONTE
-
Il suffit juste pour nous d’analyser certaines informations concernant les deux
diplomates français et américain en poste à Alger et révélées dans le câble de
Wikileaks pour découvrir le vrai visage de nos dirigeants aussi bien militaires
que civils, des rapaces corrompus et totalement sclérosés dont le pays se
trouve au bord de l’explosion.
-
Ils sont rassurés et convaincus que cette catégorie d’indigènes est souvent
trahie par sa mémoire même si c’était juste hier.
Sinon
ils n’auraient jamais la décence de nous les comparer à leur maitre d’école.
-
Pendant que certains dirigeants, qui ne sont pas prêts d’égaler les promesses
de la forfaiture et du déshonneur des nôtres, sont trainés et enfermés dans des
cages à fauves pour être jugés et, que d’autres sodomisés avant d’être achevés,
notre cadavre qui n’a pas besoin de mourir trouve toute l’énergie nécessaire
pour nous inviter au rendez-vous du 10 mai semblable à celui de novembre 1954.
-
Novembre 1954 ne sera jamais associé au rendez-vous de la honte.
-
Quand tous les opposants de ces régimes sont courtisés et respectés, les nôtres
sont malmenés et emprisonnés en terre d’asile française par fidélité à leurs
servants.
Les
os de la vieille couleuvre sont très difficiles à avaler pour un peuple qui
souffre déjà trop longtemps de la nausée.
C’est
vers ces géniteurs et seulement eux que Mr Hocine AIT AHMED, devrait mettre en
œuvre sa tactique pour la mettre au pied du mur au risque de se déjuger devant
leur peuple et de l’Histoire pour neutraliser leur monstre qui a déjà souillé
toute la conscience humaine.
-
Quant au général DE GAULLE, François MITTERAND et beaucoup d’autres personnages
illustres, ils ne cesseront jamais de faire la grandeur de la France.
-
Les failles et les tares de l’indigène de la tribu qui ne leur ont pas échappé,
nous les connaissons beaucoup mieux, ils sont proches de nous, on a la même
ressemblance, nos gènes sont mélangés et devenus familiers, puisque enfin c’est
nous même.
-
Cependant, nous avions crus seulement à travers notre mémoire fissurée que 132
années de colonisation, 45 000 morts au moment même de votre libération du
nazisme hitlérien dans laquelle nous avons contribué sacrifiant nos vies, 7
années et demie de guerre avec un millions et demi de morts.
A
cela, vient s’ajouter une communauté harkis prise dans un tourbillon de feu et
de sang pour épouser trop souvent des destinations inconnues se faire traiter
de sous hommes.
Toutes
les générations confondues de ce peuple pleureront des larmes de sang devant
une si cruelle malédiction et du verdict implacable de l’Histoire.
-
Le génie de ce peuple vaillant et courageux doit s’orienter plus que jamais
dans l’étude et l’impérieuse transformation du gène.
-
Sans ce témoignage, j’aurai le sentiment profond d’avoir offensé Dieu. J’aurai
trahi le peuple algérien, également le sang et les sacrifices de mes enfants, j’aurais
trahi mon honneur et ma conscience.
-
Monsieur Toufik MEDIENNE, chef des services secrets algérien, à partir de ses
grottes ne peut pas relever le défi même s’il venait à se hisser sur la planète
mars.
-
Il y’a trop de repères et trop de trace de mon sang sur le long chemin de la
mort.
-
C’est mon rendez-vous de l’Histoire avec toute la conscience du peuple comme
témoin.
Saïd
AIT ABDALLAH
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire