Quelques
jours avant les élections législatives que les Algériens vont boycotter, le
régime, dont l’illégitimité sera ainsi une fois encore prouvée, a entamé une compagne
de répression. Au moins trois cas sont signalés par des militants et la presse.
Depuis plus de 10 jours, Abdelkader Kherba, militant du Comité national de
défense des chômeurs, est incarcéré à Serkadji pour avoir participé à une
manifestation de greffiers en grève. Le procureur a requis trois ans de prison
ferme à son encontre. Plusieurs militants qui ont manifesté pour demander sa
libération ont été arrêtés puis relâchés. Le 24 avril 2012, Djilali Saïd,
commerçant, a été arrêté par des hommes en civil à Baghlia, Boumerdés. Depuis,
sa famille est sans nouvelle de lui. Last but not least, Tarek Mameri, 23 ans,
est kidnappé lui aussi par des individus en civil. La cause ? Selon la LADDH, c’est pour «avoir
posté des vidéos [voir ci-dessus] appelant les algériens à boycotter les élections du 10 main
prochain». (Notons que nos écrivaillons et autres journaleux qui dénoncent, à
partir d’Alger, la censure par des islamistes en Egypte ne soufflent aucun mot lorsqu’il
s’agit de l’Algérie).
Informations
et Réflexions se solidarise inconditionnellement avec ces victimes du règne de
l’arbitraire et rappelle aux citoyennes algériennes et citoyens algériens que
nul n’est en sécurité dans cette voyoucratie de Bouteflika et Tewfik. La
solidarisation et la mobilisation afin que soient libérées les victimes précitées
s’imposent.
Lyes Akram
Lyes Akram
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