Communiqué
du comité de femmes travailleuses affiliées au SNAPAP
Le
comité de femmes travailleuses affiliées au SNAPAP déclare que les graves
dépassements à l’encontre des femmes greffières en protestation pacifique ne
peuvent être ni tolérées ni gardées sous silence. Les pouvoirs publics, conscients
de l’impact de la mobilisation des femmes dont la composante est principalement
féminine dans le secteur de la justice ont lâché des policiers contre des
femmes qui revendiquent pacifiquement leurs droits.
Devant
le mépris de leur tutelle les femmes ont décidé de porter leur voix devant la
présidence lors du rassemblement du 24 avril 2012 ou une armada de policiers
déchainés ont maltraité et battu les femmes qui manifestaient pacifiquement.
Le
comité déclare que les femmes sont particulièrement ciblées, sinon comment peut
on expliquer l’acharnement, la hargne et l’intensité de la violence contre les
femmes en protestation pacifique.
A
Oran, Belbah Nadjet, a avorté sur les lieux de la protestation à la suite de
son interpellation par le procureur d’Oran. A Tlemcen, LAHOUEL Naima et
Abderrahmane Naima, ont été battues par des policiers à leur sortie du tribunal.
A Alger, KARA Nadjiba, a subi des coups et blessures ayant entrainé une
fracture du tibia avec incapacité de 21 jours certifiée. Enfin, TABRINAT
Hafidha, est hospitalisée dans un état de coma à l’hôpital de Khemis dans la
wilaya de AIN DEFLA. Elle a été brutalisée physiquement et poussée dans les
escaliers du premier étage par le procureur. Le comité alerte la société civile
sur les sauvageries à l’encontre des femmes et interpelle les consciences vives
pour que cessent immédiatement ces graves atteintes contre les femmes
algériennes.
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