Pr Oufriha Fatima Zohra
Auteure
de trois essais historiques sur Tlemcen qui ont reçu l’acceptation et donc le
logo de la manifestation, et surtout un très bon accueil de la presse et du
public, étant moi même originaire de Tlemcen et ayant une formation multiple,
je me vois refuser la participation aux colloques scientifiques, alors que
certaines personnes, dont la famille de M. Hachi, sont presque installées à
demeure, d’autres qui ne connaissent même pas les thématiques, ne font pas de
communication sont invitées et logées royalement au Ziyanide et sont même
remerciées d’être venues personnellement.
On
m’a interdit de prendre la parole au premier colloque sur l’histoire de
Tlemcen, au profit de personnes qui ont parlé de tout (enseignement moderne en
Egypte, langues anciennes du Moyen-Orient, etc.) sauf de l’histoire de Tlemcen.
Je me suis sauvée pour ne pas exploser, prétextant que j’avais du travail, en réponse
à l’étonnement de M. Hachi.
Au
colloque sur les «Figures et penseurs illustres de Tlemcen» où j’ai présenté «
Abili ou l’héritage rochdien au Maghreb» (j’ai été logée, à moitié, dans un
hôtel moyen avec le professeur D. Sari), le président de séance, un Syrien,
arabophone et misogyne, ne m’a pas laissé parler et j’ai dû arracher 8 à 10
minutes pratiquement de force. Sur «Les savoir-faire ancestraux de Tlemcen», Mme
Gallèze se désole hypocritement pour me refuser «une si belle communication»
(je vous transmets son mail de refus) sous un prétexte faux et fallacieux.
J’ai
donc envoyé une copie corrigée, amendée et donc fortement améliorée à M. Hachi
lui-même, en tant que responsable des colloques scientifiques (et même à Madame
la chef de cabinet). Il a déclaré à Smati Zoghbi, représentant syndical des
chercheurs permanents du Cread, et à ce titre invité régulièrement, qu’il s’étonnait
de ce refus, alors que c’était lui même qui avait donné l’ordre à Mme Gallèze, qu’il
ne voulait pas me voir aux colloques scientifiques du CNRPH qui détient les
clés d’accès à ces colloques. Cette dernière a traité de mondialisation (sic)
dans ce colloque censé se pencher sur les savoir-faire ancestraux de Tlemcen et
j’invite tous ceux qui sont intéressés à consulter le catalogue et les résumés
des communications retenues. A part deux ou trois, elles portent sur d’autres
régions ou même sur d’autres thèmes.
Certains
de ces colloques n’ont de scientifiques que le nom. Népotisme, clientélisme et arbitraire
sont les caractéristiques principales de ces manifestations qui sont boudées
par tout ce que Tlemcen et même l’Algérie comptent comme compétences en la
matière, au profit de personnes de second ordre et de personnes qui font
tapisserie et qui sont logés au Ziyanide. Je demande à ce qu’une commission d’enquête
se penche sur la nature et la structure des dépenses (nourriture, logement et
ballades pour certains) par rapport à ce qui est revenu aux intervenants, en
particulier algériens. Je ne suis pas chauvine, mais je pense qu’on a invité
certaines personnes manifestement incompétentes ou hors sujet. Comme je m’en
étonnais, on m’a répondu : pour qu’ils renvoient l’ascenseur.
Tout
Tlemcen bruisse de rumeurs et d’informations plus ou moins alarmantes, mais
tous semblent démunis et semblent inhibés....
C’est
comme cela que débutent certaines révolutions devant des actes de hogra
manifestes et le mépris envers tout ce qui n’est pas dans le cercle des
«initiés». Mon indignation n’a pas de limites devant ce type de comportement
vis-à-vis de l’intelligentsia du pays.
Je
vous prie de rendre compte (ou d’insérer) cet entrefilet. Si vous pensez que l’on
doit donner plus d’importance à l’affaire, je suis prête à apporter d’autres
éléments d’information. Cela dit ayant beaucoup de travail scientifique à réaliser
je ne voudrai pas me retrouver devant un tribunal. Je vous fais confiance pour
l’appréciation. Mais vous pouvez vérifier ce que j’avance.
Espace des lecteurs, EL Watan.
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