L’Algérie est notre pays, notre seule et chérie patrie. Elle n’est devenue indépendante qu’après un sacrifice nonpareil par nos preux grands parents, ces Hassiba Ben Bouali, Krim Belkacem, Didouche Mourad, Larbi Ben M’hidi, Abane Ramdan...
Aujourd’hui, février 2011, cette Algérie a besoin de ses filles et fils pour la faire sortir de l’abime où elle est.
Car, et ce depuis son indépendance, une poignée d’hommes incultes, sociopathes, pyromanes et criminels la détruisent lentement et péniblement. Ils gâchent la vie du peuple, tout en le dénaturant, le pervertissant et ils entravent « systématiquement » son évolution sociale et son progrès économique. Pourquoi impose-t-on à cette Algérie, pourtant riche en femmes et en hommes dignes d’elle, de tels dirigeants ?
Car, et ce depuis son indépendance, une poignée d’hommes incultes, sociopathes, pyromanes et criminels la détruisent lentement et péniblement. Ils gâchent la vie du peuple, tout en le dénaturant, le pervertissant et ils entravent « systématiquement » son évolution sociale et son progrès économique. Pourquoi impose-t-on à cette Algérie, pourtant riche en femmes et en hommes dignes d’elle, de tels dirigeants ?
C’est un fait contrenature.
Et c’est inacceptable.
S’imposant par la force et la tyrannie criminelles, ils ne veulent que se maintenir en dépit de leurs âges, inculture et des dommages quasi-irréparables qui ont fait subir à la patrie, meurtrie, et de la haine démesurée que leurs voue la population, surtout les jeunes qui s’innovent en matière de suicide, tellement leur existence est noircie par ces gens-là, véritable pourriture.
Le peuple, filles et fils d’Algérie, doit agir. Et maintenant, sans procrastination aucune. Avant que les dommages n'auraient devenus totalement irréparables.
Le peuple n'est pas entité abstraite : c’est nous…
Nous devons nous unir, malgré nos divergences idéologiques et politiques, et qui auraient été, d’ailleurs, une diversité dans une démocratie réelle. Ce qui n’est pas le cas de l’Algérie d’aujourd’hui.
Une démocratie est ou réelle, totale, ou factice, fictive. Notre cas est malheureusement le second.
Le régime algérien est pourri, contreproductif, la corruption le gangrène et est voué par conséquent à l’échec et donc à disparaitre. Et c’est nous qui devons assumer la tache de changer ce régime dévastateur, qui ne peut et ne sait produire que la médiocrité et le mal.
Le parlement et toutes les assemblées ne représentent pas le peuple, elles doivent être dissolues dans les plus brefs délais. Les prérogatives de l’ANP et, surtout, du DRS, doivent être définies clairement, et certains services dissolus intégralement. Les véreux d’entre les généraux, comme d’entre les responsables civils, et tous les responsables du DRS depuis sa création doivent être ester devant la justice, après la réforme de celle-ci évidemment.
Si ce n’est grâce aux recettes pétrolières, l’extinction des algériens aurait été un fait historique, enseigné ailleurs. C’est une honte, presque un demi-siècle après l’indépendance ! Parce que nous ne sommes pas dans une démocratie, c’est la faute au régime seul. Le président et les membres du gouvernement n’ont pas la décence humaine pour s’excuser et démissionner. Ni les hommes de l’ombre d’ailleurs. Les deux clans, qui constituent le régime qui détruit le pays et le peuple coûte que coûte et méthodiquement, doivent partir.
Abdelaziz Bouteflika et le général Tewfik Médiène en sont les têtes des clans constitutifs du régime algérien bicéphale. Et par conséquent, ils sont les origines du mal. Leur destitution est subséquemment le début et le préalable de toute solution en mesure de nous sortir de notre profonde crise.
D’abord, nous devons consentir à bâtir une démocratie réelle, où nous serons des citoyens égaux en devoirs et en droits ; vivants en toute dignité, respectés comme des personne humaines et protégés dans un Etat de droit où une Constitution émanant du peuple sera souveraine. Une République Algérienne Démocratique et Sociale n’est pas seulement possible, mais nécessaire et c’est à nous de la construire. Ce n’est point utopique de le croire. Comme dit Dr Moncef Marzouki, dont le combat vient d’être gagné en Tunisie, pour résumer ses souffrances des années durant : « Il faut semer même dans le désert ! S’il pleut, il y aura de la verdure… Sinon, les graines restent là ». Nous n’avons donc rien à perdre ; tout est à gagner.
Le peuple Algérien doit marcher pour faire marcher les choses.
Le peuple doit s’imposer. Nous devons nous imposer et imposer nos valeurs qui sont : Liberté et Justice.
Pour nous imposer dans notre patrie, et sans la détruire, nous devons faire entendre notre voix ensemble, intelligiblement et pacifiquement. Je ne connais qu’une seule manière pour cela : la manifestation. Des gens honnêtes, des associatifs, des syndicats, des organisations, des partis politiques, des Algériens lambdas ont fait appel, dans le cadre de la Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie et parallèlement, pour une marche pacifique ce samedi 12 février 2011, à Alger (et ailleurs), dès 11h. C’est une marche pour la dignité. La dignité humaine des Algériens. Le présent contexte sociopolitique régional ne se répètera pas, nous devons en profiter donc pour nous organiser en marchant et revendiquer nos droits. Notamment la Liberté, la démocratie réelle.
Nous, tout le peuple Algérien, sommes tenus responsables devant l’Histoire, le sang de nos glorieux martyrs et devant les générations futures de notre silence face au gâchis, à la déliquescence et au pourrissement général engendrés par l’actuel régime, en place depuis près d’un demi siècle.
Nous devons parler pour que ce régime parte !
Commençons par la marche du 12 février !
Lyes Akram
Publié le 08 février 2011 dans mon ancien blog.
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