samedi 25 juin 2011

Azzazga : un militaire exécute un citoyen


C’était avant-hier, jeudi. Un civil a été « tué » et six militaires ont été « blessés » lors d'un attentat « terroriste » à Azzazga. 
Par la suite, c’est le pire. Les militaires se sont déployés dans le voisinage et, fort de leur impunité dans l’Algérie du non-droit et ayant en tête que jusqu'à ce jour les criminels gendarmes et assassins des 126 kabyles en 2001 sont restés impunis dans l’Etat de Bouteflika, ont commis des actes dignes de terroristes. Remplis de haine, ils se sont introduits dans deux maisons dont celle d’un grand et respectueux moudjahid, d’après les témoignages recueillis par El Watan (édition d’aujourd’hui) et ont saccagé et pillé ses propriétés « privés ». Ils ont même, tels des gangsters dans cette voyoucratie qu’est l’Algérie, volé des objets précieux.
Et cela n'est que le moindre de leur ignoble barbarie.
Les militaires, furieux et, surtout, haineux ont terrorisé la population locale en tirant des balles réelles à l’intérieur et à l’extérieur des maisons pillées.
Bilan. Ces militaires, incapables de capturer le moindre terroriste, ont blessé un ouvrier, Dial Mustapha, qui essayait de fuir leurs balles assassines. Poursuivi jusqu’à la route par les militaires devenus eux-mêmes terroristes, l’homme a été achevé (exécuté) par balles. Un autre citoyen a été blessé. A l’hôpital local, un élément non moins criminel que ces frères d’armes s’est introduit et a confisqué les portables du personnel y travaillant tout en le violentant.
Le lendemain, la population a observé une grève générale, en signe de protestation sur ces crimes d'Etat qui vont demeurer impunis dans la république de Bouteflika et son gang d'Oujda, du DRS et de sa pègre.
L. A.

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