mardi 20 septembre 2011

العلمانية واللائكية والإسلام.. رفعا للالتباس


عادل لطيفي
يُعرف في مجال العلوم الإنسانية والاجتماعية أن كثرة استعمال مفهوم ما لا يؤشر بالضرورة على وضوح معناه أو إلى اتفاق حول مجالات استعماله. مفاهيم مثل العلمانية واللائكية وعلاقتهما بالإسلام، تشهد في العالم العربي ومنذ سنوات تضخما مفرطا في استعمالها وصل حد التخمة والخلط والمغالطة مع اندلاع الحراك الثوري. خلط مصدره بعض ممن تموضعوا في خط الدفاع سواء عن الإسلام أو عن العلمانية. نقطة الالتقاء بين الفريقين هي افتقار أرضية معرفية تستند إلى المقاربة السوسيولوجية والتاريخية والأنثروبولوجية.

Selon une étude : «55% des femmes qui travaillent sont célibataires»


In El Watan
A chaque fois qu’il y a des changements qui s’annoncent ou des mutations qui s’opèrent dans la société, la femme revient sous les feux de la rampe pour occuper les devants de la scène politique et médiatique. En effet, à la faveur des dernières réformes, il est exigé désormais des états-majors politiques la présence de 33% du nombre de femmes sur les listes électorales, faute de quoi celles-ci seront rejetées.

lundi 19 septembre 2011

Algérie : Un régime moribond et affolé ne recule devient rien !



Par Lyes Akram

Devenu inamendable et vulnérable aux réformes, le régime algérien vire vers le gangstérisme, seule voie qui lui permettrait de subsister quelques semaines de plus, étant expiré, avec bien entendu la manne pétrolière dont il dispose et avec laquelle il est en train d’acheter la paix sociale honteusement. Ainsi, le site d’information Algérie-Focus, connu par son objectivité et son professionnalisme, a subi une attaque de quelques pirates-pègres, seulement quelques jours avant que des « baltaguia » assurément soudoyés par le régime criminel ne tentent d’incendier l’imprimerie d’El Watan et El Khabar, les seuls quotidiens que l’on peut encore lire en Algérie sans vomir, alors que (presque) tous les autres sont ou créés par le DRS (Ennahar) ou totalement inféodés au régime (Echorouk). Il est clair donc que le régime se sent menacé par des plumes. Quelques plumes libres qui refusent de se vendre et honorent toujours leur métier...

نعوم تشومسكي: 'القوة والارهاب' جذور العنف في الامبريالية الامريكية وضرورة استمرار المقاومة


ابراهيم درويش

لا احد لا يعرف المفكر واللغوي الامريكي تشومسكي، فهو بحسب 'نيويورك تايمز' 'ظاهرة عالمية، فهو اكثر كاتب يكتب عن السياسة الخارجية على وجه البسيطة'، كما انه يتمتع بموقع مهم في حقل الدراسات اللغوية التي ثورها في عام 1957 ومنذ ذلك الوقت يعتبر الاب الحقيقي لعلم اللغة الحديث في اطواره المتعددة، لا زال حارسه.

SALAH MOUHOUBI AU SOIR D’ALGÉRIE : «Le régime a encore de la marge»

Propos recueillis par Lyas Hallas.
Les pouvoirs publics n’hésiteront certainement pas, selon Salah Mouhoubi, économiste et politologue membre du Conseil national économique et social (CNES), à puiser encore dans la manne financière que génère la vente du pétrole en cette conjoncture pour entretenir l’équilibre politique. Il y a néanmoins, augure-t-il, un risque sérieux de voir se développer les appétits prédateurs et la corruption. Entretien…

«Près de 90% des mosquées algéroises sont contrôlées par les salafistes»

Auteur, poète, chercheur et spécialiste de l’islamisme, Sadek Slaymi s’est longuement intéressé à la doctrine salafiste. Au fil de ses recherches, il tire une déduction selon laquelle le salafisme n’est pas apparenté au sunnisme. 

-Pouvez-vous expliquer aux lecteurs la doctrine salafiste?

Face à un pouvoir politique passif : Inquiétante poussée du salafisme en Algérie


Par Mehdi Bsikri

Le pouvoir promeut-il la doctrine salafiste pour se prémunir contre toute tentative de soulèvement populaire ? Par l’intermédiaire d’imams exposant des hadiths portant interdiction de la désobéissance (el khouroudj min waliyi el amr), les prêches du vendredi ne sont plus éducatifs. Cela ressemble plus à un discours pour aliéner et restreindre la réflexion. Depuis l’éclatement des révoltes populaires en Afrique du Nord, avec pour conséquences la destitution des tyrans Ben Ali et Moubarak, et plus tard, avec l’appui de l’OTAN, la fuite d’El Gueddafi, les lieux de culte en Algérie sont devenus des endroits hypnotiques.

dimanche 18 septembre 2011

Appel et contre-appel au soulèvement : Quand la rumeur aggrave la confusion politique


Par Nadjia Bouaricha 

Un étrange appel à un soulèvement populaire ayant circulé sur facebook, puis des sms appelant au calme ont créé un climat de psychose généralisé. Relents de manipulation : ceux qui ont appelé à rester chez soi, le 17 septembre, ne sont pas identifiés, tout comme les initiateurs de l’appel à manifester. L’adage populaire dit que «la peur fait courir même les vieux». On peut y ajouter qu’elle peut même être source d’inspiration pour les plus machiavéliques desseins.

Colloque internationale sur Messali Hadj à Tlemcen : «Cette terre n’est pas à vendre»


Par Fayçal Métaoui 

Pour l’historien Mohamed Harbi, Messali Hadj n’avait jamais exclu le recours à la lutte armée contre le colonialisme français, alors que Mohamed Boudiaf avait pensé, à tort, que le fondateur du Mouvement national algérien (MNA) était hostile à «la révolution».

L’enquête de Ould Colombo


Par Chawki Amari

Le 17, il ne s’est rien passé, comme si tout le monde savait qu’il n’allait rien se passer. Inquiet, le ministre de l’Intérieur a quand même déployé toutes ses forces à Alger pour cette journée et tenu à expliquer la veille que le choix de cette date n’est pas un hasard, elle correspond aux massacres de Sabra et Chatila, et des accords de Camp David entre Israël et l’Egypte. Le premier policier du pays, Ould Colombo, a conclu que donc, il s’agit d’un appel venant d’Israël. Effectivement, de la part des anonymes initiateurs de cette «journée de la colère», il y a ce choix d’une date qui correspond à autre chose. Mais y a-t-il une date neutre dans le calendrier, où rien ne s’est passé un jour dans le monde, une invasion coloniale, un massacre de population, un accord ou un affrontement ?

MOKRANE AÏT LARBI AU SOIR D’ALGÉRIE : «Le pouvoir parle au peuple, il ne l’écoute pas»

Entretien réalisé par Brahim Taouchichet 


L'évocation du nom de Mokrane Aït Larbi nous renvoie aux frondeurs de la revendication culturelle berbère. Il a fait partie de ceux qui ont connu la prison dans toute sa rigueur. Ainsi, en février 1985, il est parmi les sept activistes appréhendés par la sécurité militaire parce qu’ils ont voulu prendre la parole lors du séminaire à Tizi Ouzou sur l’écriture de l’histoire de la Wilaya III. En août 1985 également, il est jeté en prison en tant que membre de la première Ligue des droits de l’homme de Ali Yahia Abdenour. Il est déporté dans le Sud en décembre 1986 pour s’être constitué avocat des émeutiers de Constantine et enfin lorsque la Ligue algérienne des droits de l’homme a été affiliée à la FIDH (Fédération internationale des droits de l’homme).
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