samedi 10 mars 2012

Discours de Saïd Sadi lors du 4e congrès du RCD


Monsieur le président, mesdames messieurs les congressistes, chers amis,

Avant de commencer mon intervention bilan, j’aimerais adresser mes salutations les plus chaleureuses, en ce lendemain du 8 mars, journée internationale de la femme, aux citoyennes présentes parmi nous ici. Leur engagement est à la fois un message d’alerte et d’espoir. D’alerte car la condition de la femme algérienne est la plus contraignante de toute la rive sud de la méditerranée ; message d’espoir car le nombre de femmes congressistes ici témoigne de la détermination de nos concitoyennes à se mobiliser pour changer le cours des choses. En refusant le rôle de sous-citoyennes qu’on leur impose officiellement depuis 1984 elles honorent le combat et le sacrifice des Kahina, Fadma n Summer et autres Hassiba Ben Bouali qui les ont précédées dans les luttes pour la dignité, l’égalité et la liberté.

Trafic de drogue à l’ouest du pays: révélations sur le cartel d’Oran

Par Salima Tlemçani
El Watan, 18 octobre 2006
Considéré comme étant le plus grand baron de la drogue de l’Oranie, Ahmed Zendjabil, surnommé Echelfaoui, en référence à son lieu de naissance (Chlef), est devenu une énigme pour l’opinion publique. Les informations qu’il détient vont provoquer un véritable séisme dans le milieu de la pègre à Oran, mais aussi au sein des plus hautes sphères dirigeantes de la région. Au moment où le terrorisme battait son plein dans la capitale de l’Ouest, durant les années 1990, un véritable cartel de la drogue, avec ses hommes armés et ses protecteurs officiels, s’est constitué et brassait des milliards de dinars en prenant en charge tous les réseaux de convoyage de la résine de cannabis, du Maroc, pays producteur, vers l’Europe, le Moyen-Orient et bien sûr laissant au passage des quantités de plus en plus importantes dans le marché algérien.

Affaire du général Kamel Abderrahmane contre El Watan

L’affaire opposant El Watan à l’ex-chef de la 2e Région militaire jugée
Le verdict sera connu le 22 mars 12
 «Peut-on espérer, un jour, que la justice algérienne prenne en charge ce gros dossier et donne un coup de pied dans la fourmilière ?» C’est avec cet appel que la journaliste d’El Watan, Salima Tlemçani, avait terminé son enquête sur le «Trafic de drogue à l’ouest du pays : révélations sur le cartel d’Oran», publiée par le quotidien le 18 octobre 2006. Une enquête qui avait révélé l’implication de hauts dignitaires, militaires et civils, de l’Oranie dans la plus grande affaire de trafic de drogue. Mais curieusement, c’est l’inverse qui s’est passé. La journaliste et le directeur de publication d’El Watan, Omar Belhouchet, ainsi que le directeur de l’action sociale de la wilaya d’Oran, Kada Hazil, se retrouvent à la barre suite à la plainte en diffamation déposée par l’ancien chef de la 2e Région militaire, le général Kamel Abderrahmane.

تفكيك 'السرطان المقدس' لعلاء اللامي: الوطن نقيض الطائفية

 
نصرت مردان
في هذا الكتاب، يعتبر الكاتب العراقي علاء اللامي ظاهرة الطائفية والسياسات القائمة عليها، والتي ظهرت واضحة جلية بعد الاحتلال الأمريكي للعراق، سرطانا ينخر جسم الدولة والمجتمع، خاصة وأن ثمة من يعمل على إدامته واستمراره كأمر واقع لا يجوز نقده أو تجاوزه. وهو في كتابه هذا يعمل على تفكيك هذه الظاهرة وانتقادها رغم وجود من يضفي على سرطان الطائفية، صفة القداسة ويعمل على ترسيخه لأن في ذلك دوامه واستمراره.

jeudi 8 mars 2012

RCD : Saïd Sadi passe la main


Selon le site d’information Algérie Expresse, Saïd Sadi ne se présentera pas à sa propre succession à la tête du RCD. « Jeudi, 8 mars 2012, Saïd Sadi a annoncé devant  les membres du secrétariat national de son parti qu’il ne présentera pas sa candidature à la présidence du RCD lors du 4ème congrès qui aura lieu les 9 et 10 mars », lit-on dans Algérie Express. Pour le moment, le site du RCD n’a pas rapporté cette information, laquelle, si elle vient de se confirmer, constituerait une véritable première dans la chronique politique algérienne, depuis l’indépendance du pays, aussi bien au sein de l’opposition démocratique ou islamiste que parmi les partis du régime. Un chef de parti passe la main démocratiquement ! En effet, tous les partis algériens ont cette particularité de garder leurs présidents, tels des « zaïms » perpétuant au grand dam du civisme le mythe de l’homme providentiel, jusqu’à leurs décès (comme l'islamiste Mahfoudh Nahnah) ou leur destitution (le cas le plus célèbre demeure l’islamiste Abdallah Djaballah, deux fois destitué) parfois œuvre du DRS…

Mohand Cherif Sahli : Le philosophe happé par la politique

Mohand Cherif Sahli. Philosophe, écrivain, historien, militant de la cause nationale, ancien ambassadeur


«L’honnêteté, c’est la meilleure politique, j’ai essayé les deux !»

Il y a quelques mois, le regretté Abdelhamid Mehri, qui nous recevait chez lui, évoquant les difficultés d’intégration des intellectuels dans le mouvement national traversé par divers courants, mettait en avant la rigueur, voire la rugosité des dirigeants qui n’avaient pas généralement le même profil que ces militants sortis des universités. Dans la foulée, il n’avait pas manqué de mettre en relief le parcours de Sahli : «Un homme de vaste culture qui a su se mouvoir dans la Révolution en la servant avec sincérité. Vous devriez en parler, car j’estime que cette personnalité aux multiples facettes n’a pas eu la considération qu’il mérite», nous avait-il suggéré.

Bouguerra Soltani : Prendre le relais de Abassi Madani


Il a, aux premières aurores, c'est-à-dire au «fedjr» de sa longue et désormais ancienne-future carrière politique, commencé par corrompre à dessein son ancestral nom de famille, en lui donnant une dissonante musicalité islamiste, mal ponctuée par l’arythmie à deux temps du suffixe choisi «Abu» et du préfixe «Djerra», qui signifie pour ceux qui ne le savent pas encore, « le père de la traîne »!
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...