samedi 18 février 2012

Urgent : Un citoyen interné pour avoir critiqué Bouteflika


Incroyable. Le régime algérien, qui, comme chacun sait, ne recule ni devant le ridicule ni devant le criminel : pour se perpétuer, il perpètre l’innommable et l’inavouable, a commis un nouveau crime. Nouveau parce que récent mais aussi parce que novateur. De l’inédit en ce qui le concerne. Avant de lire la nouvelle, nous croyions que cette méthode criminelle et antihumaine est morte avec la mort d’Hassan II, roi du Maroc, qui en a usé une fois. Donc, après l’odieux pogrom anti-kabyle de 2001, le viol collectif de Batna en 2004 (laissant de coté la gestion du terrorisme dont il continue de générer les conditions de l’existence), le régime algérien pourri, incroyable mais vrai, a interné un citoyen algérien, Cherif Ouchen, père de cinq enfants, dans l’hôpital psychiatrique de Blida. Et pour cause ! L’homme a osé le sacrilège de critiquer, dans une lettre, Abdelaziz Bouteflika ! Chef d'Etat pour le moins illégitime et incompétent...
Contacté par El Watan, le citoyen et sa famille accuse, en le nommant, le DRS, ce Département du Renseignement et de la Sécurité, la police politique du régime, dirigé par le général Mohamed Médiène, dit Tewfik, et qui est mêlé assurément dans toutes les exactions endurées par l’Algérie et les Algériens depuis 1962.

Message de Hocine Aït-Ahmed à la convention du FFS


Cher(e)s ami(e)s, cher(e)s camarades,
C’est avec une grande émotion que je m’adresse à vous en ce jour si particulier, une émotion provoquée par les souffrances que cet hiver rigoureux a infligé à notre peuple, révélant encore et toujours l’absence de l’état. Désorganisation et irresponsabilité, sont à considérer comme la principale menace contre la sécurité des algériennes et des algériens et de notre pays tout entier.

Samir Amin : «Les peuples n’ont plus peur»


Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire algérien La Nation, l'éminent économiste Égyptien Samir Amin revient sur les révoltes dans le monde arabe, notamment en Tunisie et en Égypte, dont il souligne à la fois l’importance politique et la portée limitée sur les plans social et économique. Mis en perspective avec la crise globale du capitalisme, ces bouleversements en préfigurent d’autres. Il propose une analyse avec la rigueur qui a toujours caractérisé ses écrits. Il revient notamment sur la question de l'immixtion de l'Occident  ainsi que d'autres questions comme la compradorisation du Monde arabe, etc. Entretien.

mercredi 15 février 2012

«Le médicament anticancéreux est otage d’une guerre de clans»


(El Watan) «Sur une demande de 30 000 doses de traitement réclamées par des médecins traitants, 10.000 seulement ont été réceptionnées, révèle une enquête menée par le Réseau des libertés et de la dignité. Le dossier de prise en charge des malades cancéreux est otage d’une guerre de groupes d’intérêt», accuse le Réseau des libertés et de la dignité (RDLD).

Hold-up par téléphone


Par Mourad Goumiri
Comment entrer dans une «affaire» avec une mise de départ de moins de 200 millions de US$, et après quelques années d’exercice, en sortir avec plusieurs milliards de US$ ? C’est l’alchimie que nous tentons de découvrir. Pourtant, ce miracle risque de se produire en Algérie «Bled el-moudjizate» ! Le secteur des TIC (moins de 4% du PIB algérien, 12% au Maroc et 8% en Tunisie), est un secteur stratégique, s’il en faut, cela n’est plus à démontrer.

Amirouche : une vie, deux morts, un testament. Télécharger le livre en pdf

Préface
MAIN BASSE SUR L’HISTOIRE
«Il (Amirouche) se défendit longtemps au bas d’une falaise et fut tué à la grenade. Pour lui, il reste à tuer  la légende dont il était entouré.» 
AFP, 30 mars 1959.
Par Saïd Sadi
Il faut connaître la vie et la mort du colonel Amirouche ainsi que le sort réserve à ses restes pour mieux comprendre la réussite de l’insurrection du 1er novembre 1954 et l’échec de l’Algérie d’aujourd’hui. Légende vivante pendant le conflit, il fut tué avec son collègue, le colonel Haoues, le 28 mars 1959, par une armada déployée par le général Massu, informé de son déplacement vers la Tunisie. Il s’y rendait pour exiger la dissolution de l’armée des frontières de Boumediene et des services secrets de Boussouf qui préparaient déjà l’après-guerre. Le pays venait de basculer dans un abime où il macère toujours.

mardi 14 février 2012

Témoignage de Ahmed Tazir, ancien correspondant de France24 en Algérie

L’Algérie devrait ouvrir son  secteur audiovisuel au secteur privé. C’était la bonne nouvelle annoncée en septembre dernier. Un projet de loi adopté en conseil des ministres le 12 septembre à propos de la liberté de la presse, et c’était, en soi, une petite révolution. Le régime s’était engagé à ouvrir les médias audiovisuels au secteur privé. Ouverture réelle, ou réforme cosmétique ? L’expérience des correspondants pour la presse étrangère en Algérie démontre qu’au contraire, le régime algérien n’est pas prêt de déverrouiller le secteur de l’information audiovisuelle en Algérie, qui relève selon lui d’une question de sécurité nationale.


Par Ahmed Tazir
Journaliste, ancien correspondant en Algérie de la chaîne France 24

Depuis l’indépendance en 1962, la télévision et la radio sont un monopole d’État en Algérie où la diversité politique est absente.

Mohamed Chafik Mesbah: «Le pays est gouverné par ‘‘la méthode Coué’’»


Ancien officier supérieur du DRS, Docteur d'État en Sciences politiques et diplômé du Royal College of Defence Studies de Londres, Mohamed Chafik Mesbah, bien connu de l'opinion publique nationale, est l'auteur de Problématique Algérie (2009). Entretien (L'Expression).

lundi 13 février 2012

Rachid Boudjema : «L’Algérie n’a pas réussi son apprentissage de la croissance»


Rachid Boudjema est docteur d'Etat es science économique. Il a une longue expérience dans l’enseignement universitaire et supérieur. Consultant auprès de plusieurs institutions, il est aussi auteur de bon nombre de publications dans le domaine du développement, dont le dernier livre «Economie du développement de l’Algérie 1962-2010» a été édité en 3 volumes aux éditions El Khaldounia en octobre 2011. Dans cet entretien, il dresse un constat sans appel quant à l’échec des politiques économiques suivies depuis l’indépendance à nos jours et la dépendance, 50 ans après, de l’économie algérienne des hydrocarbures.

Cinquante années d’indépendance : esquisse d’un bilan économique


Par Abdelhak Lamiri
Le 5 juillet 2012 nous fêterons cinquante années d’indépendance. Incessamment,  historiens, politologues, sociologues et économistes vont s’empresser de faire des bilans. Nous avons besoin du concours de nombreux scientifiques pour restituer aux générations futures les prouesses, les exploits et les bavures de leurs parents et aïeuls.
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