dimanche 28 septembre 2014

Algérie : l’illusion du général patriote sauveur

L'armée ne doit etre que le bras de la nation, jamais sa tête. Pierre Baroja 
Bouteflika et l'armée. Qui commande qui ?


Par Lyes Benyoussef

En Algérie, la crise n’a pas commencé au lendemain du quatrième mandat d’un chef d’État impotent, ni à sa veille. C’est pourtant cet affront qu’il aura fallu pour que bouge, ne serait-ce qu’un peu, une opposition longtemps déchirée. Cependant, les prémices d’un regroupement de l’opposition algérienne – actuellement en œuvre – augurent d’une possibilité d’amélioration, et ce n’est pas là une affaire ténue dans un pays où le confusionnisme, maintenu à dessein, a toujours entravé les actions. En effet, ce regroupement, s’il devient effectif et fonctionne, sera sans conteste l’action la plus méritoire jamais entreprise par l’opposition, toutes tendances confondues par ailleurs, depuis l’Indépendance du pays.
Cela dit, depuis quelques années déjà, des intellectuels et des hommes politiques de divers horizons disent avoir trouvé (découvert ?) la solution pour sortir de la crise dans laquelle pataugent, tous ensemble, l’État et la société.
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