jeudi 20 octobre 2011

Il était une fois Krim Belkacem au djebel

Il y a 41 ans, la SM l’assassinait en Allemagne : 
Il était une fois Krim Belkacem au djebel… 


Par Lyes Akram

Emblème incontesté et incontestable de la bravoure et du patriotisme en Algérie, Krim Belkacem avait vécu un destin pathétique. S’étant opposé à la tyrannie criminelle de Ben Bella puis, après son putsch, à la dictature totalitaire du colonel Boukharouba, Krim Belkacem, le plus grand des maquisards de la Guerre de libération nationale, est sauvagement étranglé le 18 octobre 1970 dans une chambre de l’hôtel intercontinental à Düsseldorf (Francfort), en Allemagne, par un commando de la SM, la sinistre Sécurité militaire algérienne de Kasdi Merbah, dirigé par H’mida Aït-Mesbah, après que le colonel Boukharouba l’eût fait condamner à mort par contumace, un an auparavant, en actionnant sa justice sur ordre. Retour sur la vie et l’assassinat d’un des plus grands héros que l’Algérie ait enfanté. 

Une conscience précoce : 
« La dignité humaine n’a pas de prix » 
Le 15 septembre 1922 naissait Krim Belkacem dans un douar à Ait Yahia Moussa, en grande Kabylie. La famille Krim était relativement aisée. Le père, un vieux caïd, était aussi le chef de la djemaa locale. Les conditions de la famille lui permettaient d’envoyer le petit Belkacem fréquenter l’école. Ainsi, Krim Belkacem était surtout marqué par la discrimination du régime colonial, qu’il n’allait pas tarder à noter. 
« Tout gosse, je ne pouvais comprendre cette discrimination, raconte Krim Belkacem à Yves Courrière. J’ai été à l’école Sarrouy à Alger, j’ai passé le certificat d’études européen, puis le certificat ‘‘indigène’’ plus facile. Pourquoi déjà français-indigène ? Aux chantiers de jeunesse, plus tard, je suis secrétaire. C’était à Laghouat, je devais écrire les noms des Européens en bleu et ceux des musulmans en rouge. Je crois que c’était cette image de liste bicolore qui m’a décidé. Cela va peut-être vous paraitre stupide mais elle m’a rendu enragé. Mon frère est revenu d’Europe avec des médailles et des pieds gelés ! Là-bas on est bien égaux. Pourquoi pas ici ? J’ai pris contact avec le PPA et rentrant chez moi je me suis attaqué à cette immense zone vierge qu’était la Kabylie pour y développer l’idée nationaliste. Je quittais la maison le soir après diner et je ne rentrais qu’à 4 heures du matin. Mon programme était simple. Je disais aux gens : la dignité humaine n’a pas de prix. On ne doit pas accepter l’humiliation quotidienne. Il faut secouer les joueurs de dominos, les fumeurs, les buveurs d’alcool. Il faut nous libérer. En un an, j’avais organisé 1900 jeunes en cellules de 4 hommes. Je travaillais en même temps chez mon père à distribuer les vivres dont il était dépositaire. Je faisais l’apprentissage de la vie semi-clandestine »(1). 
Un cousin de Krim était aussi caïd. A l’époque, il fallait distinguer entre deux générations de caïds. Ceux de la première, dont faisait partie le vieux Krim, étaient des gens vaincus et résignés. Alors que les seconds étaient surtout lâches et obséquieux, à l’image du cousin. Pour celui-ci, la population est « le troupeau de moutons dont je fais ce que je veux ». Krim Belkacem, lui, voulait « faire des hommes de ce troupeau de moutons »(2). 
Cette vie semi-clandestine évoquée par Krim n’avait pas tardé à devenir complètement clandestine. Mais avant de rentrer en clandestinité, Krim avait donné au régime colonial toutes ses chances. Ainsi, comme Ferhat Abbas, Boudiaf et autres, Krim était parmi les Algériens qui ont défendu « l’honneur de la France » les armes à la main, durant la Deuxième Guerre mondiale. De retour en Algérie, avec les massacres de Sétif (et ailleurs), une désillusion était au rendez-vous de ceux qui croyaient en la possibilité d’arracher des droits sans armes. 
Dans la foulée, Krim adhère au PPA (Parti du peuple Algérien), séduit par le discours nationaliste radical de Messali. A son père, inquiet par sa relation avec le PPA, Krim répondit : « Nous avons tous la même idée : libérer la population, les hommes, de leur malheur ». Krim Belkacem était inlassable. Son influence dans son village en Kabylie devint si grande, que, durant les élections de 1946, les villageois, à la grande surprise du cousin, le caïd, ne votèrent qu’une fois l’ordre de Krim arrivé. On le sait, ces élections, comme celles de 1948 et 1951, avaient connu une fraude massive – restée à la mode jusqu’au jour d’aujourd’hui. Suites à ce truquage éhonté, Krim est plus que jamais convaincu de la nécessité de la conscientisation du peuple. « Il a politisé la population », affirme Yves Courrière(3). L’administration coloniale le remarqua. Le sous-préfet, qui l’avait rencontré, conseilla Krim : « Il ne faut pas perdre votre temps à faire la politique ». Et il tenta, certes implicitement, de le corrompre, en l’invitant à venir lui parler. Vainement... 
Quelques jours plus tard, Krim ne s’étant pas présenté devant le sous-préfet, les gendarmes étaient allés chercher 15 hommes à cause de leurs activités nationalistes, dont Krim. Ils repartirent avec 14 ; Krim n’était pas présent. En effet, il était en train de « politiser » dans un village voisin. Le lendemain, Krim décida d’organiser un sit-in devant l’administrateur de Draa El-Mizan pour protester contre cette arrestation arbitraire. En effet, quelques jours plus tard, les 14 hommes furent libérés, après quelques péripéties. Et Krim Belkacem, quant à lui, reçut une « invitation » à comparaitre pour atteinte à la souveraineté de l’Etat, le 23 mars 1947. 
Ainsi, Krim se trouva en ce printemps 1947 face à un dilemme : clandestinité ou prison. Il opta pour la clandestinité. Krim ne se présenta pas devant le juge. Il sortit une vielle Sten. Destination : le djebel. « Krim Belkacem devient une figure de la Kabylie. Sans relâche il parcourt le djebel, tentant de politiser la masse kabyle. Il est nommé chef de région du PPA clandestin, recueille les cotisations, entreprend un programme d’éducation politique de la population. (…) Il est infatigable », écrit Yves Courrière(4). 
Les activités de Krim mettaient sa famille en danger. On convoqua son père afin de le persuader de raisonner son fils. Cible d’harcèlement de par l’administration coloniale et ses agents, ainsi que des milices, la situation de la famille devenait inquiétante. Sur ces entrefaites, Krim, fou de rage, décida d’agir. Avec ses hommes, qui commencèrent à devenir nombreux, ils tendirent une embuscade contre le caïd – son cousin – et le garde champêtre – un autre cousin. Ce dernier est tué alors que le premier échappa de justesse. Krim Belkacem est condamné à mort par contumace. Ainsi, pour Krim Belkacem et ses hommes, la guerre a, bel et bien, commencé en 1947. Le PPA et l’OS sont en retard…  


Un patriote impénitent : 
Krim Belkacem au Djebel 
Krim jouissait, du fait de son courage, de l’estime de la population. Quelques mois suffirent pour que la Kabylie entière apprenne à jamais son nom. Dans son maquis, Krim resta loin des querelles politiciennes qui déchirèrent le parti de Messali, notamment après l’échec et le démantèlement de l’OS. Une scission du PPA rebaptisé MTLD (Mouvement pour le triomphe des Libertés Démocratique) ne tarda pas. Deux courants parurent. Les centralistes, avec Hocine Lahoual comme premier responsable, et les messalistes qui soutinrent le vieux Messali qui voulut s'offrir une présidence à vie de son parti et un droit de veto, ce qu’avaient refusé les centralistes. 
Néanmoins, tous deux avaient rejeté l’éventualité d’une guerre, ou, précisément, l’avaient reportée. Dans ces conditions, une troisième force, le courant dit activiste, composée notamment des anciens de l’OS, se trouva dans l’obligation de rompre avec les deux courants, après l’échec de toute tentative de réunification… 
Krim, lui, avait soutenu Messali, avant d’être contacté par ceux qui allaient, avec lui, devenir les six. Krim n’a pas fait partie du comité des 22. C’est en aout 1954 qu’il rompit avec le vieux Messali, certes patriote invétéré et le père incontestable du nationalisme algérien, mais qui était, en cet automne 1954, totalement dépassé par les évènements, mégalomane et incapable de s’adapter au « moment »… 
Les « activistes », après plusieurs rencontres préparèrent « la guerre ». Néanmoins, il faudra attendre un Abane Ramdane afin que la guerre ne devienne une révolution… 
Avant le déclenchement de la guerre, un « petit » problème survint : le partage du pays en « Zones », et qui deviendront Wilayas à partir du Congrès de la Soummam en 1956. Boudiaf, soutenu par Didouche et les autres, proposa de rattacher la Kabylie à l’Algérois, qui serait une seule zone et que dirigerait Didouche Mourad (grand patriote et futur dirigeant du Constantinois qui tombera héroïquement le 18 janvier 1955). Krim contesta cette proposition : puisque on a fait des Aurès une région autonome et du constantinois de même alors pourquoi pas la Kabylie ? Par surcroit, Krim fit valoir l’argument que seule la Kabylie – avec les Aurès – possède déjà 1700 hommes, préparés pour la guerre. Et « nous tenons le maquais depuis sept ans », avait-il dit. C'est ainsi que la Kabylie était devenue une zone à elle seule, et future Wilaya III, avec comme chef Krim Belkacem et son adjoint Ouamrane. Krim divisa son territoire en sept daïra. 
Et le 1 Novembre de sonner le glas du colonialisme (extérieur)… 
Hormis la préparation, et pour des raisons notamment géographiques, donc objectives, les Aurès et la Kabylie sont les deux régions d’Algérie les plus prédisposées à la guerre. A la veille du 1 Novembre, ce fut le cas. Néanmoins, certaines fâcheuses défections survenues, à l’évidence intempestives, dans l’Algérois, ont imposé que des militants d’autres régions soient réclamés par Rabah Bitat, à la tête de cette zone En effet, Mohamed Boudiaf, qui s’était déplacé à Blida pour convaincre les militants du PPA de soutenir la guerre, se trouva devancé par Hocine Lahoual, alors contre le soulèvement et qui avait réussi à dissuader les gens d’y participer. Excédé, Boudiaf s’était écrié : « La révolution se fera avec ou sans vous, avec ou contre vous. C’est inéluctable. La machine est en marche, rien ne pourra maintenant l’arrêter. La révolution se fera… même avec les singes de la Chiffa ! »(5). Et c’est sa proximité qui exigeait de la Kabylie de pourvoir à ce manque malvenu. Krim Belkacem, compréhensif, envoya alors assez de combattants et à leur tête le futur colonel Ouamrane. 
Si les opérations « inaugurales » aux Aurès eurent des dommages majoritairement humains, en Kabylie les dégâts furent surtout économiques : plus de 200 millions. C’est ainsi que la répression du régime coloniale au lendemain du 1 Novembre s’est concentrée sur les Aurès, la région du vaillant Benboulaid. Du coup, l’avenir immédiat de la Kabylie fut imposé par ces circonstances. Elle vivra des péripéties déterminantes pour le devenir de l’Algérie. Krim sera au demeurant à la hauteur. 
Il n’est pas question de donner le récit intégral de la guerre en Kabylie. Certains détails, cependant, méritent d’être racontés. Dont, notamment, l’opération « l’oiseau bleu », œuvre, pitoyable, des services secrets français. Bien avant Novembre, l’anthropologie coloniale avait bien étudié l’Algérie. Le but de cette opération, qui avait duré 10 mois (de novembre 1955 à septembre 1956) était de monter des Kabyles contre d’autres Kabyles, en utilisant les différends tribaux, mais aussi le MNA (le Mouvement National Algérien), nouveau parti de Messali, hostile au FLN, afin non seulement de vider les maquais kabyles, mais de faire que les Kabyles s’entretuent. Il s’était agit de créer des « contre-maquais », la « force K », recruter au sein de la population ceux qui n’appartenaient pas au FLN… 
Une erreur est commise dès le début. Les services français, mal-renseignés, ne savaient pas que bon nombre de ceux qu’ils eurent crus leurs agents étaient déjà au FLN, sous les ordres de Krim. Celui-ci en profita et choisit les plus sincères de ses militants pour les faire passer à des éléments de la « force K »… En plus, la France les avaient fournis en armes et munitions. « L’opération ‘‘Oiseau bleu’’ eut en effet comme conséquence d’armer de façon ultramoderne la quasi-totalité des hommes de Krim Belkacem »(6), affirme Yves Courrière, le premier à révéler cette opération. 
Une victoire pour Krim. Celui-ci écrivit cette lettre au gouverneur général : 
« Monsieur le Ministre, Vous avez cru introduire, avec la « Force K » un cheval de Troie au sein de la résistance algérienne. Vous vous êtes trompé. Ceux que vous avez pris pour des traîtres à la patrie algérienne étaient de purs patriotes qui n'ont jamais cessé de lutter pour l'indépendance de leur pays et contre le colonialisme. Nous vous remercions de nous avoir procuré des armes qui nous serviront à libérer notre pays. » 
Autre évènement qui mérite d’être cité. La nuit rouge de la Soummam. Un massacre algérien et anti-algérien. Un homme, Ourabah, qui refusa de contribuer à la lutte de l’ALN, transforma son village en source de trahison, en pourvoyeur en harkis. Amirouche avait décidé de rayer le village de la carte, de tuer tout le monde : hommes, femmes et enfants(7). Amirouche entama ainsi un malheureux bond dévastateur qui n’aurait pas connu de limites, n’était la présence de Krim Belkacem. Ce dernier reprocha à Amirouche sa méthode. « Tout le monde est contre toi, et ta méthode est idiote, lui avait dit Krim (…). Il faut convaincre et non terroriser. Et si la guérilla doit durer vingt ans, ce n’est avec tes méthodes que nous tiendrons »(8). L’intervention de Krim avait peu ou prou encadré Amirouche et limité les dégâts… 
Dans le découpage du territoire, Alger était une zone autonome, la ZAA. C’est Krim qui avait désigné dès 1955 Abane Ramdane à sa tête. Le 20 aout 1956 a lieu le congrès de la Soummam, grâce notamment aux efforts de Abane Ramdane et Ben M'Hidi, le premier sera considéré par la suite comme l’architecte de la révolution en raison de son travail dans ce congrès. Parmi les conclusions des travaux, la création du CCE (Coordination de Coordination et d’Exécutif) et du CNRA (Conseil National de la Révolution Algérienne). Sur le plan doctrinaire, deux conclusions majeurs : la primauté de l'intérieur sur l'extérieur, et du politique sur le militaire. C'est Abane et Ben M'Hidi qui avaient imposé ces principes.
Krim Belkacem était désigné membre du CCE et du CNRA, étant colonel. 
L’apport de Abane à la révolution algérienne est aujourd’hui incontestable. Le soutient d’abord de Krim puis de Ben M’hidi à Abane lui ont permis de s’imposer. Cependant, le soutien de Krim n’avait pas duré. Et pour ne rien arranger, Ben M’hidi est arrêté puis assassiné dès février 1957…  


Vers la trahison de la Révolution : 
Le lâche meurtre de Abane Ramdane 
D’abord sur les circonstances de l’assassinat de Abane Ramdane. En aout 1957 – Ben M’Hidi étant mort en plein « Bataille d’Alger », le CCE était parti d’Alger vers l’extérieur – le sort de Abane se décida indirectement dans une réunion du CNRA au Caire, où les conclusions de la Soummam furent piétinées. Sans Ben M’hidi, Abane était très affaibli. Les trois colonels Belkacem Krim, Ben Tobbal et Boussouf étaient en train de devenir les vrais décideurs (connus sous le dénominateur des « trois B »). Et ce sont eux qui préparèrent cette réunion cairote. 
Parmi les modifications résultante, Abane n’était dés lors que le rédacteur en chef d’El Moudjahid, l’organe d’information du FLN. Malgré cela, les « trois B » restèrent dérangé du « jeu » de Abane. Ils décidèrent unanimement, au moins, de l’emprisonner. Au Maroc, où régner un certain Boussouf. On convainquit Abane de la nécessité de sa présence au Maroc pour y régler un différend avec le roi. Il est ainsi leurré. C’est Krim en personne qui l’accompagne. 
Pour la suite des évènements, c’est selon… 
Krim, lui, affirmait qu’il n’était jamais pour l’assassinat. On peut résumer sa version en quelques lignes : Une fois au Maroc, Boussouf prit Krim seul et lui dit : « Il n’y a de pas de prison assez sure pour garder Abane. J’ai décidé son élimination physique »(9). Krim refusa de s’associer à ce crime. Boussouf, surexcité, reporta la conversation à plus tard. Toutefois, à leur arrivée à la première pièce d’une « ferme isolée », les hommes de main de Boussouf étaient en attente. « Sitôt Abane rentré ils se jettent sur lui à six ou sept et le ceinturent. L’un d’eux lui presse de son poignet la pomme d’Adam, dans une prise souvent baptisé ‘‘coup dur’’. Ils l’entrainent dans une seconde pièce dont la porte est aussitôt refermée. Voyant cela, assure Krim, j’eus un mouvement pour aller au secours de Abane. Mais Mahmoud Cherif m’arrêta par le bras et me dit : ‘‘Si tu bouges, nous passons tous’’». Krim et Mahmoud Cherif n’avaient pas d’armes. « De la pièces avoisinante montent les râles de Abane, qu’on étranglait. Puis le silence se fit. Boussouf (…) se mit à proférer des injures et des menaces indirectes contre tous ceux qui voudraient agir un jour comme l’avait fait Abane. »(10) 
Est-ce vraiment l’assassinat de Abane était une décision qu’avait prise Boussouf tout seul ? Ce n’est pas à moi d’y répondre. Je me contente de rapporté certains détails. 
Un collaborateur du sinistre Boussouf aurait raconté une autre version à Mohamed Lebjaoui. Celui-ci a écrit que selon ce « témoin » : « la décision d’éliminer Abane avait été prise par Krim, Ben Tobbal, Mahmoud Chérif, Ouamrane et » Boussouf. Lebjaoui soutient cette version, ainsi que Khalfa Mameri. Du moins par des insinuations très peu courageuses. 
Un autre homme, cette fois d’envergure, va dans la même direction. Il s’agit de Ferhat Abbas. Il a écrit : « (…) le 19 février, Krim Belkacem vint me voir. ‘‘Abane est mort, me dit-il, et je prends la responsabilité de sa mort. En mon âme et conscience, il était un danger pour notre mouvement. Je ne regrette rien’’ »(11). 
Je crois, pour ma part et par honnêteté intellectuelle, qu’il faudra que je « verse » quelques pièces encore afin de laisser le lecteur juger lui-même. 
Pour Ferhat Abbas, peut-être qu’il n’est pas inutile de méditer une autre de ses « révélations ». Dans un autre livre, il a écrit : « un autre intellectuel a failli subir le même sort que le regretté Abane. Il s’agit de Mohammed Harbi, attaché au cabinet de Krim, ministre des Affaires extérieures. Celui-ci l’accusa de tenir des propos malveillants et subversifs et l’envoya aux frontières pour être jugé. Nous savions ce que cela voulait dire. Le colonel Kafi m’en alerta. J’eus avec Krim un long entretien et je finis par le calmer. Il se contenta de l’envoyer en Afrique noire. »(12) 
Vingt ans après la parution du livre de Ferhat Abbas, l’historien Mohammed Harbi publiait ses mémoires. Commentant les propos tenus par Abbas, il écrit : « Il m’apparait, aujourd’hui encore, que ce récit ne rend pas compte de mon contentieux avec l’état-major général, ni, indirectement, de mes rapports avec Krim, ni, enfin, de mon itinéraire dans l’appareil diplomatique. (…) mes souvenirs plaident contre (les) affirmations »(13) de Ferhat Abbas. C’est un démenti on ne peut plus clair. 
Si Harbi a vécu assez pour « corriger » ce qu’a affirmé Ferhat Abbas vingt ans auparavant, Krim, lui, n’avait pas eu cette chance. 10 ans avant la parution du livre de Ferhat Abbas, la SM l’assassinat. 
Pour Khalfa Maameri, il suffit de rappeler qu’il était un ambassadeur du colonel Boukharouba, afin de persuader, je crois, le lecteur de ne pas donner grande importance à ses livres (qui sont au demeurant très médiocres, une mauvaise prose). 
Pour Lebjaoui, qui a publié son livre quelques moins avant le meurtre de Krim, grâce à Mohammed Harbi nous disposons d’une réponse de Krim Belkacem, qui, après avoir lu l’ouvrage de Lebjaoui, avait envoyé une lettre à quelques militants du FLN. En voici des extraits : « (…) revenant à M. Lebjaoui et à son roman. (…) La version de Lebjaoui est incomplète. Elle détourne constamment le lecteur des circonstances exactes d’un drame qui hantera toujours ceux qui l’ont vécu ». Pour sa version, Krim écrit : « (…) Abane allait tomber dans un guet-apens minutieusement mis au point par les services de Boussouf. Ce dernier n’acceptait pas la décision des colonels, prétextant que nous étions en révolution et que nous ne disposions pas de prisons sûres. J’affirme que ce guet-apens aurait pu entrainer également mon assassinat et celui de Mahmoud Chérif. Un Boussouf désemparé et cruel – cruel parce que craintif et soupçonneux – était alors capable de tous les crimes. Sa réputation d’homme sanguinaire n’est pas une légende ». Krim Belkacem affirmait en plus d'un lieu avoir été d’accord sur l’emprisonnement de Abane et que c’était une décision des « colonels ». Il justifiait sa position, en parlant d’un Abane dont le « travail fractionnel et son action sectaire attiraient sur lui l’attention méfiante de ses compagnons de lutte. (…) Un climat de haine était entretenu et (Abane) l’attisait sans modération. Mahmoud Chérif reçut un rapport d’un officier supérieur opérant aux frontières. (Il) révéla à regret aux membres du CCE qu’Abane entretenait des contacts secrets avec le commandant Hadjal. Déjà moralement dissident, ce dernier avait accepté de mettre en mouvement ses bataillons en direction de Tunis pour ‘‘nettoyer’’ le CCE et déboucher sur une dictature omnipotente d’Abane Ramdane. Cette révélation d’une action grave et criminelle amena les cinq colonels membres du CCE à se constituer en tribunal de salut public. Ce tribunal a fait condamner Abane à l’emprisonnement… »(14) 
Parmi ceux qui ont accusé Abane, Krim était manifestement clément. Dans ses mémoires, Ali Kafi, colonel de la Wilaya II, le Constantinois, écrit : « Amirouche, Krim Belkacem et Ben Tobbal insistaient sur l'existence de liens entre Abane et la France et l'ont accusé d'entretenir à leur insu des liens avec l'ennemi. On a su alors qu'il était condamné à mort par la révolution. »(15) 
Mais d’autres grands hommes pensent autrement de Abane, car ce n’est pas un hasard si des preuves n’existent pas contre lui. A ce jour. C’est le cas de Benyoucef Benkhedda, pour qui Abane Ramdane est « l'un des plus grands acteurs de l'histoire du mouvement national ». Benkhedda écrit : « Le souvenir de Abane demeure également associé à une autre œuvre maîtresse pour la réussite de laquelle il s'est dépensé avec passion : la promotion de la Zone autonome d'Alger – la fameuse ZAA – en un fer de lance d'une redoutable efficacité. C'est sous ses auspices, en effet, que l'organisation FLN/ALN d'Alger a pris un essor fulgurant. Si elle s'est transformée en vitrine éloquente de la Révolution en marche, l'élan incisif qu'il a su lui communiquer y est certainement pour beaucoup. Abane n'avait de cesse de hisser Alger au rang de capitale de l'Algérie en armes. Avec l'installation en septembre 1956 de l'Exécutif suprême du FLN dans cette agglomération, il trouva en Ben M'hidi le compagnon idéal qui nourrissait des ambitions identiques. Ensemble désormais, ils s'acharneront à mettre Alger au diapason d'une ville symbole d'une fière citadelle où se développait dans le vacarme des bombes, l'expérience inédite des maquis urbains ». Si d’aucuns voyaient en son action « un travail fractionnel », pour Benyoucef Benkhedda c’était une œuvre fédératrice des Algériens. Pour Benkhedda, c’est Abane Ramdane qui « déclenche une dynamique d'union nationale qui se solde entre l'automne 1955 et le printemps 1956 par l'adhésion au FLN des membres du Comité central du PPA-MTLD et de leurs partisans (les «centralistes»), de l'UDMA de Ferhat Abbas, de l'Association des Ulémas de Bachir Brahimi, ce qui élargit les assises du Front »(16). 
On peut admettre enfin que Krim, contrairement à Larbi Ben M’Hidi, n’avait pas compris Abane. Il n’en reste pas moins que la responsabilité de Krim, dans ce meurtre qui fera sans doute couler de l’encre encore, est de taille. D’abord, il avait permis au moins un « emprisonnement » de Abane en dehors de toute légalité (tribunal des colonels). Ensuite, il avait trahi la confiance de Abane en le livrant lui-même et dans le terrain de Boussouf. Or, on sait que Krim considère celui-ci comme « un sanguinaire », d’où la « faute ». Et enfin, après le meurtre de Abane Ramdane, Krim n’a saisi aucune instance pour que justice soit rendue, bien que son statu le lui aurait largement permis. 
Après la mort de Abane Ramdane, les « trois B » devinrent les détenteurs du pouvoir réel ; les « politiques » sont complètement marginalisés et ne constituèrent dès lors qu’une façade.  

Les dernières années d’une longue guerre : 
Le chemin d’Evian 
Parmi les évènements qui ont marqué la guerre, il y a eu la « bleuite », entamée par les services français dès 1957 pour récupérer les pertes précédentes. Semblable à l’« Oiseau bleu », mais, malheureusement, la bleuite a plus ou moins réussi. A la place de Krim, il y avait Amirouche. Il s’était agi de faire parvenir des listes de noms de militants sincères pour les passer à des traitres. Amirouche, impitoyable, n’était pas pour arranger les choses. Il est responsable – au moins – de centaines d’assassinats ! Krim n’était pas « sur le terrain » pour le stopper… 
Un autre évènement de la guerre concerna Krim – il en était une des cibles - directement : le « complot des colonels ». C’était un échec sur lequel nous n’allons disserter… 
Dans le premier GPRA (19 septembre 1958 – 18 janvier 1960), Krim était vice-président et ministre des forces armées. Dans le deuxième GPRA (18 janvier 1960 – 9 aout 1961), Krim restait vice-président mais devenait ministre des affaires extérieures. Et dans le troisième (9 aout 1961 – 2 juillet 1962), Krim Belkacem était à la fois vice-président et ministre de l’intérieur. 
En 1961, assis avec Ali-Yahya Abdenour dans un café, alors que les prémices de l’indépendance était devenues visibles après de longues années de guerre féroce, Krim dit à son ami qu’il eut compris, puisque Kabyle, il ne sera jamais président de la République(17). 
Chanté comme le « Lion des Djebels », Krim jouissait d’un grand prestige dans les rangs des maquisards et au sein de la population. C’est lui qui dirigea les négociations d’Evian du coté algérien, qui sont finies par sa signature du cessez-le-feu le 18 mars 1962, après des centaines de milliers de morts. Dans ces négociations, l’Algérie, grâce à Krim ainsi que tant d’autres hommes comme Saad Dahlab et autres, a tenu bon. L’unité du pays a été préservée. C’était l’essentiel pour les négociateurs… 
Quelques mois avant le cessez-le-feu, les déchirements dans le FLN/ALN étaient devenus clairs. Mohamed Boukharouba (Houari Boumediène) était auparavant choisi par Boussouf – qui ne voyait en lui qu’un servile – comme chef de l’état-major général de l’ALN. Krim et Ben Tobbal acceptèrent cette nomination. Sans doute, les « trois B » ne savaient pas ce qui allait advenir des suites à cet évènement. La passion du colonel Boukharouba pour le pouvoir était démesurée. « Boumediene, écrit Abdelhamid Brahimi, a une haute idée de lui-même. Il ne croit ni en la démocratie ni aux vertus du peuple. Il n'accepte jamais la critique, si constructive soit elle. Il pense qu'il est le mieux placé pour décider du sort du peuple Algérien. Paternaliste, il se pose en tuteur du peuple. Il a des tendances fascisantes. »(18) 
On se demandera encore pour longtemps pourquoi les « trois B » n’ont pas réagi pour freiner Boukharouba. Dans une récente contribution, Mohamed Maarifia, ancien moudjahid, écrit en parlant de la relation des « trois B » avec le colonel Boukharouba : « Krim, Boussouf et Bentobal, en refusant de le contraindre, de l’acculer, de le poursuivre et de le faire arrêter alors qu’ils en avaient la possibilité, c'est-à-dire avant le cessez- le-feu du 19 mars, lorsque l’armée française était encore sur le qui-vive (et que Bourguiba n’attendait que cela), avaient privilégié l’intérêt national avant le leur propre. Engagés dans la négociation cruciale d’Evian, ils ne voulaient à aucun prix que l’ALN, leur principal argument autour de la table ronde, soit amoindrie et perde de sa crédibilité dissuasive »(19). 
Le 03 juillet 1962, l’indépendance de l’Algérie est proclamée, dans une atmosphère pénible…  


L’indépendance et sa confiscation : 
Opposition et résistance 
Le GPRA fut très affaibli, le président Benkhedda fut totalement désarmé. Boussouf et Ben Tobbal renoncèrent à la politique, pour se sauver, tant que la détermination du colonel Boukharouba à s’imposer n’avait pas de mesures. Ben Bella accepta d’être son capote. 
Avant juillet 1962, les fratricides avaient déjà commencé à Alger et dans le Constantinois ainsi qu’ailleurs. Yacef Saadi étant libéré en vertu des Accords d’Evian, ses hommes de main soutinrent le colonel Boukharouba. Plusieurs militants sont assassinés par les « ralliés de la vingt-cinquième heure ». Ferhat Abbas soutint Ben Bella. Plus tard, il avouera dans son livre au titre pertinent « L’indépendance confisquée » que c’était par « ignorance » qu’il avait soutenu Ben Bella. Peut-être aussi parce que aigri de son éviction du GPRA...
Ait-Ahmed – libéré avec Boudiaf, Khider, Ben Bella, Bitat au ledenmain de la signature des Accords d’Evian – démissionna de tous les organismes et gagna Genève. Khider, berné on ne sait comment, soutint Ben Bella – sa désillusion ne va pas tarder. Le gang d’Oujda et ses soutiens gagnèrent Tlemcen. 
Un groupe résista. Le groupe de Tizi-Ouzou. Avec Krim Belkacem et Mohamed Boudiaf. Fin juillet, ils annoncèrent qu’ils « résisterons au coup de force » de Ben Bella et du gang d’Oujda. Boudiaf, prémonitoire, prévint les Algériens que si « ce coup d’Etat venait par malheur à réussir, il signifierait le début d’une dictature »(20). 
Nous avons vécu et nous continuons de vivre cette prédiction et ses malheureuses conséquences, qui mettent aujourd'hui l'existence même de l'Algérie en péril. 
C’étaient notamment les troupes du colonel Mohand Oulhadj, Wilaya III, la Kabylie, qui soutinrent le groupe de Tizi-Ouzou, et celles de la Wilaya IV, ainsi que d'autres combattants des autres Wilayas. Mais l’armée des frontières était largement suréquipée. Et elle comptait entre 30 et 40000 militaires, dotés d’une formation de mercenaires selon le témoignage de Abdelhamid Brahimi(21). 
Benkhedda saisit la gravité des évènements. Solennel, il déclara que : « ceux qui, en dehors du recours à la volonté du peuple ou de la libre et fraternelle discussion, essaieront de se ‘‘légaliser’’ par la force seront condamné devant l’histoire et auront trahi notre Révolution populaire. (…) certains officiers qui ont vécu à l’extérieur n’ont pas connu la guerre révolutionnaire comme leurs frères du maquais, guerre basés essentiellement sur le peuple et dont l’ALN n’a été que le fer de lance. Le peuple a été l’artisan principal de l’indépendance. Ces officiers, qui sont restés pendant la durée de la guerre aux frontières tunisienne et marocaine, ont souvent tendance à ne compter que sur la force des armes. Cette conception dangereuse conduit à sous-estimer le rôle du peuple, voire à le mépriser et créer le danger de voir naitre une féodalité ou une caste militariste, telle qu’il en existe dans certains pays sous-développés… »(22) 
Cet appel resta sans écho. Une guerre éclata. 
Celui qui allait devenir ministre de la défense, alors officier de l’armée des frontières après avoir déserté l’armée française, Khaled Nezzar, écrit dans ses mémoires : « malheureusement, l’intensité des combats qui s’en suivis, jamais je n’en ai vu d’égale, pas même durant la guerre de libération »... 
Pour les raisons évoquées ci-haut (puissance de l’armée des frontières, la résolution de Boukharouba et Ben Bella à s’imposer même au prix de détruire toute l’Algérie…), ce fut l’échec du groupe de Tizi-Ouzou. Krim s’exila. Boudiaf résista encore dans le Constantinois, connut la prison et la déportation, puis l’exil. Avant de revenir en 1992, pour être assassiné… 
Avant la rentée de Ben Bella et ses amis à Alger, plus de 1500 Algériens périrent, par balles d’autres Algériens…  

L’engrenage du sang : 
Heurs et malheurs de l’opposition algérienne 
Ben Bella se fit donc élire et devint ainsi le premier « président » de l’Algérie ; hâtivement, il imposa une constitution, fabriquée dans un cinéma, à l’Assemblée constituante. Il s’est agi, certes, d’un coup de force. L’Assemblée fut composée de 195 députés, élus d’une liste unique composée de 195 membres. Ait-Ahmed, alors député dans cette Assemblée, se trouva acculé à prendre les armes contre le régime et créa, avec d’autres patriotes dont beaucoup de maquisards et celui qui sera longtemps son bras droit, Ali Mécili, le FFS. 
Et le commencement des assassinats politiques n’a pas tardé. 
Le poste de ministre des affaires étrangère étant convoité par les gangsters d’Oujda, Mohamed Khmesti, celui qui l’occupa, est vite assassiné afin que le sieur Abdelaziz Bouteflika l’héritât pendant 15 ans. Avec ce dernier comme chef de la diplomatie algérienne, les ambassades d’Algérie à l’étranger étaient devenues de véritables annexes de la SM. 
A l’intérieur du pays, la Kabylie fut pratiquement à feu et à sang ; la répression n’exclut cependant aucune région. Des centaines de militants du FFS tombèrent. Toute protestation populaire, ne serait-ce que pour des logements ou contre le chômage – comme c’était le cas à Oran en 1963 –, fut réprimée dans le sang. 
La torture en Kabylie atteignit le summum. L’unité du pays fut en danger. Etaient iniquités par cette situation y compris les kabyles des services (de la SM). Interrogé par ses proches sur la question de la torture, la réponse du colonel Boukharouba, lui-même grand tortionnaire et assoiffé de sang, fusa : « comment vous voulez alors obtenir des aveux ? »(23)… 
L’opposition tint. Mais pas pour longtemps. C’était « la guerre des sables », contre le voisin marocain, qui provoqua (le début de) l’échec de la résistance d’Ait-Ahmed avec le ralliement du bataillon du colonel Mohand Oulhadj à l’armée, le régime ayant joué sur la fibre patriotique. 
En 1964, le colonel Chaabani, considéré comme le plus jeune officier ayant atteint ce grade, est exécuté après un simulacre de procès. Il avait concocté de renverser le régime, mais la SM, l’ayant précédé de loin, avait déjà infiltré toutes ses unités. Il s’était rendu, pensant obtenir grâce. Mais… 
Le 19 juin 1965, le colonel Boukharouba déposa Ben Bella et l’emprisonnait pendant 14 ans. Plusieurs citoyens protestèrent contre ce coup d’Etat militaire. Ils sont assassinés, notamment à Annaba. 
Pour les maquisards de la guerre de libération nationale, le colonel Boukharouba était celui qui n’atermoyait pas devant la torture et l’exécution de leurs frères d’armes, lui qui n’a pas connu les maquais de l’intérieur. Avec cet homme à la tête de l’Etat et Kasdi Merbah patron de la SM, il était clair que l’heure de règlement des comptes des opposants avait sonné. 
Compte tenu du contexte, le plus dangereux de tous pour la survie du régime était sans doute Mohamed Khider. Réfugié en Espagne, il avait déclaré son opposition au régime illégitime du colonel. Conscient que l’éparpillement et la paresse de l’opposition aura des conséquences graves sur le peuple et le pays, et permettra à la dictature totalitaire du colonel Boukharouba de se consolider, Khider prépara la formation d’un gouvernement en exil. Il fut ainsi la cible première de la SM. 
Le 04 janvier 1967, il est assassiné par balles, devant sa femme près de son domicile, par Youssef Dakhmouche, tueur à gages de la SM, de la pègre et en contact avec… l’attaché « culturel » de l’ambassade d’Algérie en Espagne – qui était en vérité le responsable de la SM dans ce pays. Selon Hocine Ait-Ahmed, la police espagnole a identifié ce tueur et ses liens avec la SM ont été prouvés(24). 
Vers la fin de 1967, le colonel Taher Zbiri, chef de l’état-major de l’armée, excédé par la promotion des anciens membres de l’armée française au détriment des anciens maquisards, tenta de renverser le régime. Ses troupes étaient écrasées dans le sang par des pilotes soviétiques sur ordres de Boukharouba. Zbiri, avec l’aide d’un véritable réseau d’officiers notamment de l’est, parvint à s’évader et à s’exiler. Cet évènement avait permis néanmoins au régime d’assassiner plusieurs patriotes, civils et militaires, en les accusant de complicité et ainsi à se solidifier(25)… 
Quelques mois plus tard, en 1968, le colonel Boukharouba échappa à un attentat. La responsabilité, sans aucune preuve ni le moindre indice, est rejetée sur Krim Belkacem(26). Le régime du colonel décida alors d’éliminer tous ceux qui étaient encore, après la mort de Khider, en mesure de constituer une alternative : Hocine Ait-Ahmed et Krim Belkacem. 
En 1969, le patron du FFS est contacté par des agents de la SM – il s’agit en effet d’un guet-apens. Les tueurs se présentèrent comme des patriotes excédés par les dérives du régime, voulant ainsi en finir avec le totalitarisme de Boukharouba, auxquels aurait manqué une figure de prou. Ils avaient ainsi demandé à Ait-Ahmed de se réunir avec eux. Celui-ci – une bénédiction providentielle – était resté en contact avec Ali Mécili. Ce dernier, avant de devenir membre fondateur du FFS, était en effet un lieutenant du MALG puis de la SM. Connaissant cet organisme de l’intérieur et ainsi que ses agents, il dissuada son ami Ait-Ahmed. C’est ainsi que le leader du FFS échappa à une mort qui aurait été certaine(27). 
Quant à Krim, il n’avait pas la chance, le jour fatidique, d’avoir l’expérience d’un Mécili à son secours…  


L’Assassinat de Krim par la SM : 
La malédiction « kabyle » à l’œuvre 
C’était il y a 41 ans. Victime d’un guet-apens tendu par la SM, Krim est étranglé à Düsseldorf, en Allemagne, le 18 octobre 1970. Que ce meurtre fut prémédité et concocté de longue date par la SM, c’est une évidence pour ceux qui en connaissent les circonstances. 
Après que le colonel Boukharouba eût échappé à un attentat en 1968, c’est Krim Belkacem que les tenants du pouvoir aient choisi d’accuser. Sans doute, ils savaient que, contrairement à Ait-Ahmed qui hésita en 1962, Krim tenait à en finir avec le régime totalitaire coûte que coûte. Toutefois, selon sa fille, Krim aurait renoncé à toute activité politique(28). 
Mais qu’il l’aurait ou pas avait très peu d’importance aux yeux du sanguinaire Boukharouba, pour qui la vie humaine n’a pas de valeur, et, à fortiori, celle d’un opposant, qui plus est démocrate et héros de la Guerre de libération. Tout ce que Boukharouba n’était pas ! 
On sait que Krim avait créé le MDRA (Mouvement pour la Défense de la Révolution Algérienne). Cela avait certes inciter le régime dan son entreprise criminel... 
En avril 1969, quelques quatre heures suffirent à une justice inique pour condamner à mort Krim Belkacem. En Algérie, « pour résumer, ce sont les juges qui lisent les jugements. Mais derrière chaque juge, il y a un officier de la sécurité militaire qui dicte le jugement », dit Ali-Yahya Abdenour, avocat et défenseur des droits humains. 
Dans le journal du parti, on lit, dans la page 3 de l’édition du 8 avril 1969, dans un encadré : « Tout Algérien conscient a le droit de se faire l’auxiliaire de la justice de son pays en exécutant, Krim Belkacem ». Un véritable appel au meurtre et célébration du crime. La nature du régime devient clair à ceux qui refusaient de voir la réalité. 
Néanmoins, aucun Algérien ne s’était fait l’auxiliaire de la pourriture. C’est la police politique de Kasdi Merbah qui avait pris en charge l’élimination du « Lion des Djebels »… 
Ainsi donc, un commando de la SM, composé de tueurs sans scrupule parvint à contacter Krim. Se présentant opposants au régime voulant se réunir avec le chef historique de la guerre de libération, ils le convainquirent de les rencontrer. Krim, sans contact avec les autres opposants, était ainsi trompé. On choisit la France pour se rencontrer, mais Krim se vit interdit d’accès. Pour Ait-Ahmed, c’est la preuve que la France savait que quelque chose se tramait et ne voulut pas que son territoire soit « souillé ». C’est finalement à Düsseldorf, en Allemagne, que le rendez-vous mortel eût lieu. 
La « SM avait mis au point un scénario de coup d'Etat et lui avait proposé d'en prendre la tête, écrit Hocine Ait-Ahmed. Pour les besoins de la cause, Aït Mesbah, qui connaissait bien Krim depuis la guerre, s'était converti à l'opposition. Tout était fin prêt pour la prise du pouvoir, avait-il expliqué à Krim. La proclamation annonçant la chute de Boumediene était même enregistrée. Un gouvernement était constitué : autour de Krim, président de la République, siégeait Aït Mesbah à l'Intérieur ; Mouloud Kaouane, personnage peu recommandable, écopait de la… Justice ; la Défense revenait au colonel Mohamed Salah Yahiaoui, mais on avait omis de le consulter… »(29). 
Isolé, Krim était sans défense. Dans ce coup, il est clair que des hommes qui avaient gagné la confiance de Krim l’avaient trahi, car il est inconcevable que le même Krim Belkacem qui avait survécu plus de 10 ans au maquais puis 5 ans ministre du GPRA, aurait accepté de rencontrer ces gens seul et sans précaution. C’est pour dire la diffusion des réseaux de la SM et l’obséquiosité de certains algériens. 
Le commando assassin était dirigé par un certain H’mida Ait-Mesbah, tueur notoire et chef du service opérationnel de la SM. 24 heures plus tard, le personnel de l’hôtel découvre la dépouille mortelle de Krim Belkacem, les yeux exorbitants. Le sadisme des tueurs est patent : c’est par sa propre cravate qu’on l’avait étranglé… 
Ainsi est mort celui qui avait pris le maquais en 1947 et signa les Accords d’Evian en mars 1962. Il était enterré en Allemagne jusqu’au 24 octobre 1984, où, six ans après la mort du colonel Boukharouba, le colonel Chadli devenu « président », fit le geste et ordonne le rapatriement de la dépouille mortelle de Krim Belkacem. Il repose au cimetière d’El Alia, Carré des Martyrs. Il convient aussi de noter que, parallèlement, quelques jours après, le 1 novembre 1984, H’mida Aït-Mesbah, l’un des assassins de Krim Belkacem, est décoré ! 
On a souvent, en Kabylie, évoqué cette propension de certains Kabyles a éliminer les leurs. « Derrière l’assassinat d’un Kabyle, il y a toujours un Kabyle », conclue Ali Mécili, après avoir entendu l’information de l’élimination de Krim et ceux qui étaient impliqués. « Cela nous vient de loin »(30) disait-il, commentant cette malédiction. En effet, il sera lui-même, le 7 avril 1987, assassiné par Abdelmalek Amellou, un proxénète et tueur kabyle de la SM, sur lequel la police française trouva un ordre de mission signé par un capitaine de la SM, lui aussi kabyle. Décidément, cette malédiction n’a pas de cure ! 

Histoire et mémoire : 
Quelle postérité ? 
Rachid Adjaoud, officier de l’ALN, a écrit dans un article que « Les héros de la Révolution n’ont pas besoin d’éloges, encore moins d’avocats pour les défendre, mais de lucidité et d’honnêteté de la part des vivants »(31). En fait, un article, si détaillé fût-il, ne saurait guère rendre justice à « celui » que la France coloniale n’a pu capturer, à celui que nos grands-mères et mères chantent comme l’« Izem Ni Dhourare »(32), métaphore apologique, la seule, en mesure, d’après l’imaginaire kabyle et algérien, de restituer aux gens le courage inégalable de Krim Belkacem dans les innombrables péripéties qu’il vécût au djebel, à travers les chants populaires dont il était le thème, au grand dam de l’histoire officielle falsifiée par ceux mêmes qui l’ont assassiné. 
Pour ma part, rendre hommage aux héros d’Algérie et célébrer leurs mémoires n’est que devoir. J’espère qu’il y aura des Algériens pour qui les lignes précédentes étaient dignes d’intérêts. Comme, par ailleurs, toute notre histoire, dont la complexité n’est que grande, d’où la nécessité d’en débattre. « Celui qui ne connaît pas son passé, n'a pas d'avenir », dit-on. Car « L'histoire est le témoin des temps, la lumière de la vérité, la vie de la mémoire, l'institutrice de la vie, la messagère de l'antiquité », écrit Cicéron dans son « De oratore ». Et quelle pertinence dans ces propos de Cicéron pour ce qui de l’Algérie ! 
Mais les Algériens sont, semble-il, oublieux et amnésiques. Dommage ! Comme disait Karl Marx, « Celui qui ne connait pas l’histoire est condamné à la revivre ». Cela serait malheureux pour les Algériens que de revivre le demi-siècle précédent, un demi-siècle de trahisons et fratricides… 

Lorsque l’Algérie aura changé de régime et qu’une Révolution (où des héritiers de l’esprit de Krim Belkacem se seront manifestés, ayant appris bien entendu de ses méprises) aura été en mesure de changer les mentalités amenant du coup les Algériens à parler et à débattre de leur histoire, Krim sera, en définitive, étudié sans complexes et son parcours mieux éclairé, loin des rancunes des uns et règlements de comptes des autres. Nonobstant ces erreurs et fautes, que, par ailleurs – et sans les justifier –, le reste de son parcours au moins atténue, sinon exonère, Krim Belkacem demeurera, pour l’ensemble des Algériens, une icône du patriotisme, un héros hors du commun et, pour l’histoire et pour les générations futures, il restera un martyr, mort au service de l’Algérie. N’en déplaise aux thuriféraires et complices du crime et du régime assassin… 

L. A.  

Notes de renvoi : 
(1)- Yves Courrière, La guerre d’Algérie, T. 1- Les fils de la Toussaint. Fayard, 1968, 2001. Casbah Editions, Alger, 2005. 
(2)- Yves Courrière, Ibid. 
(3)- Yves Courrière, Ibid. 
(4)- Yves Courrière, Ibid. 
(5)- Yves Courrière, Ibid. 
(6)- Yves Courrière, La guerre d’Algérie, T. 2- Le temps des léopards. Fayards, 1969, 2011. Casbah Editions, Alger, 2005. 
(7)- Yves Courrière, la guerre d’Algérie, T. 2, Ibid. 
(8)- Yves Courrière, la guerre d’Algérie, T. 2, Ibid. 
(9)- Mohamed Lebjaoui, Vérités sur la révolution algériennes. Gallimard, Paris, 1970. 
(10)- Mohamed Lebjaoui, Ibid. 
(11)- Ferhat Abbas, Autopsie d’une guerre, l’Aurore. Garnier, Paris, 1980. Alger-Livres Editions, 2011. 
(12)- Ferhat Abbas, L’indépendance confisquée. Flammarion, Paris, 1984. Alger-Livres Editions, 2011. 
(13)- Mohammed Harbi, Une Vie debout, mémoires politiques T. 1 : 1945-1962. La découverte et Syros, Paris, 2001. Casbah Editions, Alger, 2001. 
(14)- Mohammed Harbi, Les Archives de la révolution Algérienne. Editions jeune Afrique, 1981. Editions Dahlab, 2010. 
(15)- Ali Kafi, Moudhakirat Er-raïs Ali Kafi, mina el-mounadhil assiyassi ila el-qaïd el-aaskari, 1946-1962. Ed. Dar El Casabah, 2002. 
(16)- Benyoucef Benkhedda, La Tribune, 19 aout 1999. L’article de Benkhedda est disponible, ainsi qu’un extrait des mémoires de Ali Kafi, sur Algeria-Watch. Suivre ce lien : 
(17)- Rapporté par Saïd Sadi dan son livre, Amirouche : une vie, deux morts, un testament. Publié à compte d’auteur, Alger, en 2010. 
(18)- Abdelhamid Brahimi, Aux origines de la tragédie Algérienne, témoignage sur Hizb França. Hoggar & the Centre for Maghreb Studies, 2000. 
(19)- Mohamed Maarfia, Tahat Zbiri-Houari Boumediene : les dessous d’un coup d’Etat manqué, In le Soir d’Algérie le 10, 11, 12, 13 octobre 2011. Suivre ce lien : 
(20)- Ali Haroun, L’été de la discorde, Algérie 1962. Casbah Editions, Alger, 2000. 
(21)- Abdelhamid Brahimi, Ibid. 
(22)- Ali Haroun, Ibid. 
(23)- Hocine Aït-Ahmed, L'Affaire Mécili. La Découverte, Paris, 2007, rééd. (1re éd. 1989). 
(24)- Hocine Aït-Ahmed, Ibid. 
(25)- Mohamed Maarfia, Ibid. 
(26)- Ali Haroun, ,Ibid. 
(27)- Hocine Aït-Ahmed, Ibid. 
(28)- Selon Wikipedia, le témoignage de sa fille fut publié en 1998 par Elmoudjahid. Néanmoins, si mes souvenirs sont bons, un autre témoignage fut publié en 2002 par El-Khabar, où était confirmée cette assertion. 
(29)- Hocine Aït-Ahmed, Crimes et non-châtiment. In Jeune Afrique Magazine. N°37. Mai 1987. 
(30)- Hocine Aït-Ahmed, L'Affaire Mécili. Ibid. 
(31)- Dans la foulée de la publication du livre de Said Sadi sur Amirouche, plusieurs acteurs de la guerre ont décidé de parler, dont Rachid Adjaoud. Suivre ce lien : 
(32)- « Izem Ni Dhourare » : le Lion des Djebels, en kabyle.

35 commentaires :

  1. Le précurseur des astres

    Quelle fabuleuse histoire que celle de Krim Belkacem, de petit berger kabyle sur les hauteurs du Djurdjura au maitre d’œuvre de l’énoncé de naissance de la patrie Algérienne son parcourt est bien remplie. Rebel inconditionnel, il n’a jamais accepté une Algérie sous domination occupante, après avoir tenue tète et échapper durant de longe années au potentiel répressif de l’une des plus redoutables puissances du monde, il a fini étouffer dans les méandres obscures d’une indépendance acquise aux sombres destinées.
    Lorsqu’on évoque la souveraineté de l’Algérie on ne peut s’empêcher de faire allusion a la contribution essentielle de ce résistant immuable. Ce n’est pas seulement du faite qu’il a été le négociateur en chef des accords d’Evian mais parce qu’il a imprimé sa marque et ses critères sur la route de l’indépendance.
    Alors que de nombreuses personnes cherchent à faire passer et souscrivent leurs frustrations en revendications nationales Krim Belkacem ne tolère pas de profits ou d’avantages pour lui ou pour son entourage. A cet égard même du temps ou sa stature été en nette prédominance il n’avait nullement favorisé l’émergence et la reconnaissance de l’identité du peuple de son origine. Il n’est pas impossible que la conjoncture du moment n’été guère propice aux telles revendications * et ne peut changer en rien à l’envergure du Sujet.
    Il est tout à fait claire aujourd’hui que les jeux et les enjeux étaient faussés des le départ l’idéale d’indépendance dont rêvé Krim Belkacem n’a jamais été réalisé. Le rapport de force, les lutes de clans et d’intérêt, la main mise sur les richesses se son substitués aux nobles revendications du précurseur des astres. Le peuple a très tôt compris que ceux qui l’on sortit d’une domination injuste ne l’on pas fait pour leur malheur, ceux qui on gérer la suite de leur destinée ne le font pas pour leur bonheur.
    Le regrettable assassina des hommes comme Krim Belkacem et l’étouffement des idées qu’ils véhiculent a favorisé la déliquescence et rapproche le spectre du pays dans les décombres.

    Arezki HAMOUDI
    Détenu politique des années 70
    * Cesi est une réaction peut être dépassée d’un militant acharné et ferment de la cause identitaire

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  2. Certe Krim Belkacem est l'un des heros de l'ALN comme Didouche,Benmhidi,Benboulaid et tant d'autres inconnus,mais il reste l'un de ceux qui avaient assassiné le maitre à penser de la révolution Ramdane ABANE.En tant que simple citoyen algerien,je crois fermement que Krim et à un degré moindre Ouamrane étaient les vrais commanditaires de l'assassinat de ABANE et Boussouf n'était qu'un BOUMAARAFI Lembarek un simple exécutant ravi de l'aubaine."il y a toujours des kabyles de service",meme pour le cas de Krim e Mécili à bon entendeur salut.
    signé:ahmed benhada.

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    1. la révolution ce n'est pas abane ramdane,et abane ramdane ce n'est pas la révolution ? Non??? Vous avez l'air de connaitre l'histoire en affirmant Boussouf est le responsable direct de la liquidation de Abbane,lisez avant d'affirmer des obsurdes de coloniser ignare a la botte de ces maîtres les colons et les harkis, lisez et prenner la peine de rendre au grand moudjahid Abdelhamid Boussouf dit si Mabrouk sa gloire. Abbane Ramdane est un traitre devenait dangereux il signait sa condamnation a mort. La falsification de l'histoire ne profitera qu'a de tristes personnages embusqués, comme ils l'ont toujours été. vive Abdelhamid Boussouf dit si Mabrouk. Gabyle.....

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    2. le vrai maitre penseur de la révolution,le vrai architecte du congrès de la Soummam,le père de la révolution algérienne Mohamed larbi Benm'hidi Zapata. Votre Abane ramdane est un grand traitre.

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    3. azul fellawen,
      @gayle,
      lorsque vous parlez de traitres de la trempe de abane...surement vous etes un grand traitre . Qu'on le veuille ou non ABANE reste un grand artisan de la revolution,architecte et grand organisateur avec le grand didouche mourad ,zirout youcef. moi par respect aux martyrs je ne dirais pas que benmehidi etait un traitre neamoins zirout youcef avait demandé a un tailleur biskri de lui trouver dans les AURES deux hommes sur lesquels peut compter pour installer le macquis des AURES. chose faite par ce tailleur iskri,presenta deux hommes benboulaid et benmhidi...02 APRES LES ARMES NE SONT PAS ACHEMINES.il a fallu le retour du grand DIDOUCHE pour que ces armes soient acheminer a leur destination...
      -pourquoi cette haine pour qu'ilqu'un qui vous a liberé du joug de la france-romaine...!
      qui a dit deja "" je prefere un ennemi intelligent ,comprehensible qu'un ami borné..!
      -vos mythes,vos mensonges vont se demystifier bientot..!
      -tu peux demander pardon A ABANE LE GEANT...!
      tanmirt ar timlillit.
      de la part :aghilas-koseila

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    4. votre abane est un grand traitre il signait sa condamnation a mort. et vous les kabyles vous êtes majoritaires en traitrise, le sud-ouest de la France plein de kabyles harkis. la preuve vous avez vendus votre honneur votre dignité votre religion, votre culture ect vous aimez les français vos maîtres, vos ancêtres les pères blancs missionnaires français de Charles martial Lavigerie, vos ancêtres les gaulois, vous êtes les mangeurs de sangliers, de ramadan...ect vous êtes les nouveaux colons de l'Algérie indépendante, vous êtes des rebelles subversifs traitres a l'Algérie. Vive l'Algérie arabe vive la langue arabe noble en Algérie. Vous les kabyles fils de sidi balois vous êtes les ennemis du peuple algérien. Vive les algériens arabes.

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    5. je m'excuse monsieur, là vous généralisez ! le problème que vous évoquez a trouvé sa solution y a 14 ou 15 siécles. Toute l'algérie est amazigh; l'islam l'a arabisé

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    6. Je suis amazigh, je suis arabo-amazigh, et je suis fier d'être arabe, je ne suis pas kabyle, amazigh oui. le mot kabyle est un vocable français (en arabe qabayel) veut dire tribu, et le valable berbère c'est une insulte ça veut dire barbare ? le cheikh Abdelhamid Ben Badis des Oulamas réside dans son appel a l'Union sous le signe de l'islam, de la nationalité, de l'arabisme. A coté. de la formule instruisez-vous, c'est celle d'unissez-vous. vous les

      kabyles vous êtes les nouveaux croisés. dehors les francophiles supplétifs
      du. colonialisme fasciste français. en octobre 1988, toutes les régions
      d'Algérie se sont soulevés contre le parti unique et la hogra sauf... La kabylie
      ??? en 1992 il y a eu des massacres des innocents algériens partout en Algérie sauf...en kabylie? En 2001 tout le monde était pour la concorde civile
      sauf les kabyles qui sont sortis crier pouvoir assassin...pouvoir assassin...
      Avec colère ah que toutes les télévisions du monde et les télévisions
      fascistes français vos maîtres ont montré. vous les kabyles vous êtes pro-
      francais amis des neocolonialistes, beaucoup de français sont aussi kabyles,
      Jacques Villaret, (de son vrai nom est Bouferaounra et Daniel prévost (le
      nom de son père est Ait Salem) tout comme Adjani Marie José nait (son
      vrai nom est Benhalassa) Alain Bashoung, Claude sidi, Marcel Mouloudji
      ou encore Édith Piaf par sa grande mère kabyle, Fadela Amara, le
      journaliste Rachid Arhab, yamina Benguigui, ect...ect... la kabylie aura été
      pour la France coloniale, une pépinière de harkis? Les harkis kabyles
      remonte a plus de cent







      l'Algérie restera arabe et son écriture restera plus que jamais l'alphabet arabe. Dehors les traitres supplétifs du colonialisme. vive l'Algérie arabe, nous les arabophones nous nombreux, nous sommes majoritaires ? Vive l'Algérie arabe. Gabyle......
      ans, quand les espions missionnaires ont débarqué en kabylie que le mouvement de renconversation au christianisme et l'enrôlement des kabyles dans l'armée coloniale française pour massacrer les autres régions d'Algérie.

      Supprimer
  3. harkis les camps de la honte :

    lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news
    En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l'époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l'Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.

    35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.


    Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Evian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)

    Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net

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  5. krim belkacem et ouamrane c est eux les assassins des kabyles ainsi que amirouche qui n a pas ose de defendre amar ould hammouda son cousin tue avec son ami embarek ait menguellet et abane qui donne l ordre de tuer bennai ouali ces 3 tueurs n etaient que des subordonnes de amar ould hammouda bennai ouali et amar ait cheikh ce dernier etait le chef de amirouche quand a mohamedi said dit si nacer il vaut mieux l exclure de l histoire de l algerie officielement bouteflika invitait a oujda boumedienne dans une maison a 2 etages sois disant un hammam a partir de la boutef devint le poulin de boumedienne si j etais a la place de boutef je me suiciderais rachid un kabyle nath djennad

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  6. Pourquoi vous ingéniez-vous à faire croire que le moudjahid , et notabilité de Constantine , Monsieur Dakhmouche Youssef , mérite , selon vous , l'opprobre ? Avez-vous seulement enquêté sur sa personnalité réelle ?

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  7. Où avez-vous puisé vos sources d'information , bien entendu , pour la plupart , érronnées et trompeuses ? Savez-vous que vous encourez des poursuites judiciaires certaines ? Quel besoin avez-vous d'user de propos malveillants envers des algériens qui ont teint de leur sang le drapeau de leur pays , les Dakhmouche , les Boussouf , Les Ferhat Abbas , les Bentobbal ? A pratiquer la falsification de l'Histoire de la Révolution armée en question , l'ignorez-vous , on ne peut que se défier de vos écrits insanes. Sans respect de la vérité , il n'y aura pas de nation solidaire , une et indivisible !

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    1. Vive le colonel si abdelhafid Boussouf dit si mabrouk, vive HouariBoumediene, Lakhdar Bentobbal si Slimane, Dakhmouche,ferhat abbas, Larbi Benm'hidi dit Zapata, Ali kafi...ect la liste et longue de nos grands valeureux moudjahidine. Allah yarham nos valeureux martyrs. a bas les traitres. Makistes MAK ou macaque traitres la patrie au service de leur mère patrie la France, ces harkis fils de harkis félons traitres subversifs. Vive les arabes vive chaouia, vive l'Algérie arabe.

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  8. Vous demandez à des hommes de combat ( ils combattaient le colonialisme en menant une guerre asymétrique )engagés dans une guerre , aux dires de spécialistes , hallucinante par sa cruauté et ses horreurs, d'être exemplaires , vertueux , des saints , voire d'avoir la sagesse des prophètes ? Chacun a ses qualités , ses défauts , ses forces , ses faiblesses , son histoire propre .Et le résultat est là : à un poste de frontières, aujourd'hui, vous êtes reconnu par votre passeportalgérien comme faisant partie des peuples maîtres sur leurs terres et maîtres de leurs destins politiques ! Les Algériens , avant cela, avant l'engagement de ces hommes de courage que vous pourfendez très irrespectueusement , n'avaient pas cette dignité .Mr Dakhmouche Youssef étaient de ceux-là : un moudjahid de la première heure , parmi les premiers à Constantine ( dès 1954 ) , bien que par sa condition sociale qui le situait parmi la bourgeoisie locale - les injustices du colonialisme ne l'atteignant que peu en vérité- il ne suivit pourtant que son idéal élevé de rendre à l'Algérie, son pays, sa place de nation souveraine .Croyez-vous sincèrement que le Chef d'Etat d'alors avait besoin de louer les services d'un maffieux ( il l'aura payé combien , alors ?)pour neutraliser ses opposants? Ce " chef d'Etat" avait ses hommes de main placés au-dessus de toute institution étatique ou militaire .Le docteur Frantz Fanon , psychiatre , avait déjà annoncé , des années auparavant( en 1960 ) les dégats monstrueux que ce futur "chef d'Etat" allait commettre au niveau des hommes qui faisaient réellement la Révolution .L'Algérie en paye encore aujourd'hui le prix !

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  9. Du fameux triumvirat des " 3 B" , c'est en , vérité ,Monsieur Krim Belkacem qui avait le plus d'influence , le plus d'autorité.La neutralisation de Monsieur Abane Ramdane relevait totalement de son pouvoir car seul un kabyle pouvait " s'occuper" d'un kabyle (règle qui fut toujours respectée en Algérie ).Pourquoi cette sentence ? pour deux raisons :
    - la première : Mr Abane devenait très disert avec les étrangers qu'il prenait à témoins contre ses collègues de la Révolution ,
    - la deuxième : il traitait continuellement ses éminents collègues de termes empruntés aux solipèdes.
    En dépit d'avertissements fraternels, il ne corrigea pas sa conduite .A bout de patience ,MR krim Belkacem décida que la Révolution - déjà très coûteuse en vies humaines -ne pouvait tolérer en son sein, sans réel danger, un responsable de l'envergure de Mr Abane devenant un véritable électron libre dont on peut s'emparer et que l'on peut retourner facilement .Voilà la vérité toute simple , et sans fioritures !

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  10. Mr Abane Ramdane est, certes , une figure importante de la guerre d'indépendance ( 1954-1962) , mais il n'est pas "le penseur de la révolution algérienne" .Le programme qu'il "écrivit" lors du Congrès de La Soummam était tout simplement le programme du MTLD , remis quelque peu au goût du jour , et il fut aidé en cela - dans cette tâche - par le Dr Chaulet, médecin à Alger.Les "penseurs" sont précisément ceux qui décidèrent de ne plus penser ( à quoi bon ?) mais de passer à l'action armée sans plus tergiverser, les Boudiaf, Ben M'hidi , Krim Belkacem , Didouche Mourad ( pour ne citer que les plus connus ) , et bien d'autres ,héros anonymes .Il ne sert de porter au pinacle toujours les mêmes .

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  11. Prière de lire la dernière phrase figurant dans le commentaire précédent celui-ci , comme suit :" il ne sert à rien de porter au pinacle toujours les mêmes" .On l'aura compris néanmoins .

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  22. Krim belkacem, Boussouf et Ben Tobbal ont assassiné ABane Ramdane donc arrêté de le faire passer pour un héros ......après la SM n'a fais que son travail, vous critiquez kasdi merbah, ait mesbah mais vous n'arrivez même pas a leur cheville......vive le nationalisme algérien, vive la sm, Drs et boumediene.

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    1. @ ALN SM DZ DRS. Bravo et merci. vive Boumediene, vive Boussouf si Mabrouk' vive Kasdi Merbah. Abbane ramdane il a été jugé et exécuté au Maroc. Abane est un grand traitre?

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  23. meme aprés la mort de krim bemkacem il y a toujours des drs et sm autour de sa tombe wow bande de peureux les tenebres regnent en absence des lumieres a ceux qui ont la memoire courte souvenez vous de la crise berberiste bande de laches abane et krim etaient solidaire lorsque il y avait les vrais hommes , mais apres l'arrivée des tenues propres sont devenus ennemis ,quelle honte a vous ,la sm n'a pas oublié ses methodes de diviser et liquider et effacer et falsifier ,les vrais sont ceux qui ont claqué la porte de ppa mtld,les premiers , posez vous la question pour quoi les chefs des wilaya interieur sont tous liquidés et vendus apres le congrés de la soumam

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  24. vous les kabyles vous êtes majoritaire en traitrise, la crise des berberistes traitres contre le PPA en 1949, vos traitres Benai ouali, ferhat Ali, le vieillard Ali Yahya Abdenour, mohan Ali yahya...ect. Vous êtes les ennemis de l'Algérie, vous êtes les nouveaux colons en Algérie, vous êtes une menace sérieuse plus la stabilité de notre cher pays qui l'Algérie, vous n'êtes qu'un mélange qu'un résidu de tout vandalo-romano-italiano-espano-greco-gitano-turco-franco. traitre a Allah, traitres a l'Algérie. la kabylie récoltera les fruits des traitres,félons Makistes (macaque). situation explosive dans la kabylie. ces traitres makistes leur prochaine étape sera sûrement la revendication du mariage gay (les haloufs) sur le modelé de leurs laïcs français?. le MAK instrument de la France coloniale, de déstabilisation et de réserve... vous les kabyles ce qui vous motives c'est le vernis, c'est votre mentalité de colonisés qui vous pousse toujours dans les bras de vos ancêtres les missionnaires français et les pays européens comme pays supérieurs? Les kabyles mangeurs de sangliers, ils cherchent a diviser le pays, il ne sont jamais content, ils sont racistes odieux et détestent les autres algériens leurs maîtres. Dans les yeux de vos maîtres les français vous n'êtes que des bougnoules traitres pour leur bénéfice. d'abord les kabyles ils sont majoritaire en traitrise, mais peu combattu les français, ils ont allés a l',école des pères blancs et des espions missionnaires, crée par le cardinal Charles martial Lavigerie. ces kabyles traitres et racistes odieux donnons leur indépendance et laissons mijoté dans leur tradition païenne et inculte?

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    1. honte à toi ,à part la wilaya 3 en Kabylie, qui a guidé la wilaya 4 ? le 1er c'est Bitat puis c'est le colonel Si Slimane puis c'est Amar oumrane puis c'est le colonel Si M'hamed , puis si Saleh tous des kabyles , croyants et musulmans plus que toi ,le berbérisme a été combattu par des kabyles eux même , lis le livre de Benkhedda , l'origine du 1er Novembre ou il parle de Krim , Oumrane , Amirouche ou ils ont envoyé que des kabyles En France pour reprendre des bureaux pris par des berbéristes par la force , les 6 historiques parmi eux Didouche (kabyle),Krim(kabyle)
      , ne mis pas tous dans le même panier ,vous parlez tous du chahid Abane , alors pourquoi Larbi Benmhidi et Benkhedda , Amirouche , la wilaya 4 du colonel Si M'hamed étaient avec lui ? ou était Boussouf ? la seule wilaya après la mort du chahid Benmhidi qui se trouve à l’extérieur de l'Algérie c'est la wilaya 5 de Boussouf , alors que les moudjahidines souffraient à l’intérieur , les hommes de Boussouf et l'armée de l’extérieur vivaient dans une vie paisible
      Les partisans du congrès de la Soummam étaient Krim Belkacem, Amar Ouamrane, Si M'hamed Bougarra, Youcef Zighoud, Lakhdar Bentobal, Slimane Dehilès, Commandant Azzedine, Si Lakhdar, Ali Khodja, Ali Mellah, Amar Ait Chikh (mort neuf jours auparavant), et d'autres.Mostefa Ben Boulaïd ne sera pas présent lors du congrès (mort cinq mois auparavant)
      le chahid colonel Ali Melah était un imam ( kabyle)
      Amirouche envoyait des étudiants en Tunisie à la Zeitouna
      Krim était un anticommuniste
      le colonel si Nacer ( Saïd Mohammedi) était un croyant ou la prière se fait même pendant les combats ( kabyle)
      __ partout en Algérie ils y avaient des harkis qu'ils soient arabes ou kabyles ALORS ne pas accuser tels ou tels comme traître , Abane s'il était traire comment se fait-il que des hommes comme Benmhidi ,Krim, Benkhedda ,colonel si M'hamed , amar oumrane le laissent faire ? à vous de juger

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  25. C'était des hommes ! C'est tt ce que j'ai à dire !

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