samedi 8 octobre 2011

Lorsque la main de l’étranger devient ridicule…

 
Par Lyes Akram 
 
Inénarrable, le régime algérien n’a d’égal que lui et parvient à chaque fois à se surpasser. Ayant développé des réflexes pavloviens nauséeux, il est devenu lui-même prévisible à bien des égards. Il en est ainsi des moments choisis, toujours précédés par les mêmes prémices et qui sont devenus périodiques, pour l’utilisation de la carte du « péril intégriste », que des journaux, à l’image de « L’Expression », savent comment propager. Pareil pour la « main de l’étranger », dont la diffusion est assurée quasi-exclusivement, cette fois, par la presse arabophone. Ainsi, depuis avant l’indépendance et sa confiscation, qui n’avait pas tardé, les décideurs ont toujours accusé tous ceux qui ne les ont pas déifiés et qui ne se sont pas prosternés devant leur médiocrité de connivence directe ou indirecte avec l’étranger et de haute trahison, sans apporter, toutefois, la moindre preuve, ni même le moindre indice.
Ces ruses ont pour but la manipulation du peuple afin qu’il applaudit sur des crimes. La manipulation, en général, on le sait, s’adresse aux sentiments des cibles et non à leur raison, celle-ci étant, par définition et essence, la faculté de discernement, propre à l’esprit humain.

Communiqué du FCN


Le FCN
Depuis le jeudi 29 Septembre 2011, le Dr Salah-Eddine SIDHOUM, Coordonnateur du Front du Changement National est privé d’accès au réseau Internet alors qu’il est en situation régulière, tant aux plans administratif et juridique que financier, vis-à-vis de l’Administration des Télécommunications. Malgré trois réclamations déposées respectivement les 1er, 4 et 5 Octobre auprès des Services technico-commerciaux concernés – l’Actel de Birmandreis – et malgré les promesses reçues, l’accès au réseau n’a pas été rétabli pour des raisons que l’on ignore mais qui semblent relever à l’évidence, d’une mesure arbitraire qui ne dit pas son nom, parce qu’elle porte manifestement la signature d’une Police politique qui n’hésite pas à recourir à des pratiques d’un autre âge.

vendredi 7 octobre 2011

لماذا يكره العرب حكامهم؟


د. جـمال حضري

كان الأجدر بحكام العرب أن يشغل بالهم مثل هذا السؤال خاصة وهم يرون شعوبهم أو أغلبها تهب إلى الانتفاض عند كل فرصة تحين لها. وقد برهنت هذه الشعوب بما لا يدع للشك خيطا للريبة أنها تود أن تفك أسرها بكل وسيلة، فتراها تارة من ‘أكسل الشعوب’ وتارة أخرى ‘من أشغبها’، وبــــين تلك السلبـــية المريبة وهذا الهرج المزعج تنطوي نفسية تراكم فيها اليأس والمرارة مع البغض والحقد على واقع لم تجد منه خلاصا. لم يأخــــذ الحـــكام العرب أنفسم بتتبع أسباب هذه النوازع ودواعيها سواء تفجرت عقب مباراة كروية أو استنامت في عز حراك سياسي كالانتخابات التي تجريها الأنظمة وتصوت فيها ‘بنفسها ولنفسها’. أم تراهم كانوا يدرون كل الحيثيات ولكنهم مطمئنون إلى ما أقاموه من جدر الخوف من المغامرة والتغيير، حتى غدا طلب السلامة بطولة وحكمة يتوارثها الأبناء عن الآباء فطال بالعرب القعود.

La Yéménite Tawakkol Karman dédie son Nobel de la Paix au "Printemps arabe"


AFP
La Yéménite Tawakkol Karman a dédié vendredi son prix Nobel de la paix aux militants du "Printemps arabe, se disant "heureuse et surprise" de l'avoir obtenu. "Il s'agit d'un honneur pour tous les Arabes, les musulmans et les femmes. Je dédie ce prix à tous les militants du Printemps arabe", a déclaré la jeune femme, l'une des icônes du mouvement de protestation populaire au Yémen, à la chaîne d'information arabe Al-Arabiya, basée à Dubai. "Je suis très heureuse (...) je ne m'attendais pas à recevoir ce prix et je ne savais même pas que ma candidature avait été posée", a-t-elle encore dit.

mercredi 5 octobre 2011

23 ans après : Que s’est-il passé en Algérie le 05 Octobre 88 ? Et quelles leçons ?


Par Lyes Akram

C’était il y a exactement 23 ans.
Les Algériens sont sortis dans les rues le 05 Octobre 1988 et ils étaient excédés, furieux. Beaucoup d’observateurs s’accordent à dénommer les évènements de révolte « juvénile ». Mais, pour la vérité, la plus grande partie des « révoltés » était moins que jeune, constituée seulement d’enfants. Leurs revendications, s’il y’en avaient, n’étaient pas claires et le mot « démocratie » n’était pas à l’ordre du jour, ni d’ailleurs multipartisme ou autres des acquis politiques ultérieurs. C’était surtout question d’exprimer leur ras-le-bol, leur trop-plein de déceptions, de frustrations. 
Y’a-t-il eu manipulation par les vielles officines du régime ? Question qui taraude.
Que le peuple était en droit de s’exprimer et de la sorte après plus d’un quart de siècle de gestion totalitaire et criminelle du pays, de célébration de l’incompétence, d’assassinat de la mémoire et de gabegie, de cela personne n’en doute.
Le parti-Etat FLN était ébranlé par les évènements, l’histoire ayant montré qu’il avait surtout perdu des suites de cette explosion, impondérable pour certains, prévisible pour d’autres.
Manipulée ou pas, la rue algérienne a manifestement arraché plus de droits que jamais les intellectuels ou les politiques ne l’auront fait, dont certains vaillants ont même sacrifié leurs vies, et à la mémoire desquels je m’incline.

Les sinistrés d’El Bayadh réfugiés dans des écoles : «Il ne nous reste plus rien»


Reportage de Abdelkrim Mammeri
Trois jours après les crues, El Bayadh patauge encore dans la gadoue. Des employés de la commune et de l’Office d’assainissement (ONA) s’affairaient encore hier à nettoyer les principales artères de la ville, toujours couvertes par la boue. Par centaines, des habitations et des commerces érigés sur les berges de l’oued El Bayadh se sont effondrés, offrant l’image d’une ville dévastée. Plusieurs personnes sinistrées, rencontrées aux quartiers El Graba, Mahboula, Base Bouchrit, Ras Lacot et Oued Ferane, ne cachent pas leur colère devant la lenteur des secours et l’absence de prise charge de la part des autorités locales.

مقدمات انتفاضة شيعية في السعودية.. وقلق في الخليج

القدس العربي
تبذل السلطات السعودية جهوداً خارقة من اجل الحيلولة دون وصول موجات الاحتجاج التي تجتاح دولا عربية عدة الى داخل حدودها، سواء بتحسين الظروف المعيشية للمواطن السعودي او بتقديم هبات مالية ضخمة لدول محاذية على حدودها، مثلما هو الحال مع الاردن (1.4 مليار دولار) لمنع انهيار النظام الملكي او اضعاف قواعده الشرعية، ولكن يبدو ان هذه الجهود على اهميتها كان لها دور 'تأجيلي' لان الاحتجاجات الشعبية التي انطلقت في بلدة العوامية الشيعية (محافظة القطيف) طوال اليومين الماضيين وادت الى مواجهات شرسة مع رجال الشرطة فاجأت الجميع، واكدت ان السدود السعودية في وجه الربيع العربي لم تكن بالقوة او المنعة الكافية.

lundi 3 octobre 2011

Le destin des Algériens : Sauver l’Etat ou sauver le régime ?


Par Lyes Akram

« Première conclusion de mon travail : les Algériens n’aiment pas leurs ministres. Ils ont une mauvaise image d’eux et ne les considèrent pas comme une élite ». Tragique, cette sentence est de Nacer Djabi, sociologue algérien, après « dix ans de recherche », précise Fayçal Métaoui dans les colonnes d’El Watan. Cela étant le cas des ministres, ces exécutants serviles et incompétents, que penseraient les Algériens donc des vrais décideurs ? Ils nourrissent à leurs égard, assurément, de la rancune et du mépris, vu ce qu’est advenu de l’Algérie aujourd’hui. Le régime, au bout d’un demi-siècle d’existence illégitime et meurtrière, n’a rien fait au service de l’Algérie. Depuis le renversement du GPRA en 1962 et jusqu’à nos jours, l’histoire de l’Algérie aura été dans une large mesure une tourmente sanguinolente et le bilan est on ne peut plus grave : Etat déliquescent, élite décapitée, peuple divisé, voire émietté, société en état de décomposition, économie absente, système éducatif déficient et, pour ne rien arranger, à cela s’ajoute l’autoritarisme criminel. Alors que ses instruments sont tombés en désuétude, le régime algérien aspire encore à se perpétuer au détriment de la Nation.
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