vendredi 22 juin 2012

Les tragiques destinées de la démocratie arabe




Burhan Ghalioun analyse l'échec de la démocratisation du Monde arabe

Par Burhan Ghalioun

Démocratie locale et stratégie globale : de la découverte par l’Occident des besoins arabes en matière de démocratie


Si pendant longtemps personne ne s’intéressait à la question de la démocratisation du monde arabe c’est d’une part, parce qu’on avait, en Occident surtout, la conviction que la culture arabe et musulmane ne correspondait pas aux valeurs de la démocratie perçue comme un patrimoine intimement lié aux valeurs de la civilisation occidentale. C’est d’autre part, parce que Washington et les capitales européennes n’avaient aucune raison de se préoccuper sérieusement du sort des sociétés arabes qui avaient choisi de se couper de l’Occident lorsqu’elles ont opté pour l’indépendance. Le monde arabe n’intéressait l’opinion publique occidentale qu’à travers la question du conflit israélo-arabe qui continuait et prolongeait, d’une certaine manière, le conflit colonial.

Voltaire

Par Charles Bigot
Raconter la vie de Voltaire et entrer dans les détails de son œuvre, ce serait pour ainsi dire entreprendre de faire l'histoire du dix-huitième siècle tout entier. Aucun homme n'a autant que celui-ci personnifié toute une époque. On se bornera ici aux traits essentiels, en se proposant seulement pour but de montrer l'unité de cette existence si agitée, et de cette action si multiple.
Né à Paris en février 1694, François-Marie Arouet, qui prit à vingt-quatre ans le nom de Voltaire, fut dès l'adolescence l'enfant prodige. Jamais les jésuites qui enseignaient au collège Louis-le-Grand n'eurent un élève plus brillant, ni qui fit espérer davantage : ses maîtres s'accordaient à promettre au jeune Arouet la plus éclatante fortune littéraire. C'était à lui aussi que Ninon, mourant, avait légué sa bibliothèque.

jeudi 21 juin 2012

Mohamed Chafik Mesbah : «Le DRS est affaibli et le régime n’organisera pas une transition démocratique»

Entretien réalisé par Tarek Hafid (Le Soir d'Algérie)
Le système politique algérien n’est toujours pas mûr pour accepter le principe d’une transition démocratique à travers un scrutin libre et démocratique. C’est la conclusion à laquelle est parvenu Mohamed-Chafik Mesbah suite à l’analyse des résultats des élections législatives du 10 mai 2012. Dans cet entretien, l’ancien officier des services de renseignement dresse le bilan des treize années de pouvoir de Abdelaziz Bouteflika, ses actions politiques et diplomatiques ainsi que ses relations avec l’armée et le DRS.

Ali Yahia Abdenour : «La fin du pouvoir de Bouteflika et du DRS a commencé»

Par Ali Yahia Abdenour
Quelques réflexions sont à faire sur les élections législatives du 10 mai 2012. Elles sont un grave échec personnel du président de la République. Elles n’ont pas été le centre de gravité de la politique, mais des élections avec un seul candidat, le Président, qui s’attendait à être plébiscité par un raz-de-marée électoral. Personnalisées autour de Abdelaziz Bouteflika et à son seul profit, elles n’ont été que l’expression de sa volonté de renforcer son pouvoir pour réviser la Constitution, préparer sa succession pour maintenir un système politique qui s’est imposé depuis 50 ans, avec comme perspective d’empêcher le peuple algérien de maîtriser son destin et l’Algérien d’accéder à la citoyenneté, car il ne peut avoir des droits s’il n’est pas élevé d’abord à la dignité de citoyen.

Déclaration de trois anciens secrétaires nationaux de FFS

Le FFS est confronté depuis quelques temps à une grave crise politique. Les risques d’implosion sont bien réels et interpellent non seulement les militants et sympathisants, mais l’ensemble des citoyens. Qui a intérêt à vouloir se débarrasser d’un parti qui représente l’espoir du changement démocratique et pacifique dans notre pays ? Les tentatives de normalisation et de domestication du FFS, menées de l’intérieur et de l’extérieur, visent à neutraliser toute forme d’opposition radicale et pacifique et parachever la restructuration autoritaire du pouvoir.

lundi 18 juin 2012

جماعة الإخوان وحكم القرين في مصر

عبد الحليم قنديل
في كتابي (الأيام الأخيرة) ـ صدرعام 2008 ـ رسمت صورة للمشهد السياسي في مصر عقب خلع مبارك، وتوقعت فوز جماعة الإخوان بالأكثرية، وبنفس النسب التي تحققت في أول انتخابات جرت بعد ثورة 25 يناير 2011، لكني توقعت أن يكون الحكم محنة لا نعمة للإخوان، ورجحت تراجعا منتظما في شعبية الإخوان، ولأسباب بدت منطقية جدا .
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