samedi 16 juin 2012

La crise chronique de l’université algérienne

Repenser l’université ou notre manière de voir et d’agir ?
Par Ahmed Rouadjia
«Repenser l’université», tel a été le titre donné au séminaire organisé à l’université d’Oran les 26 et 27 mai 2012 et auquel ont été conviés des universitaires nationaux, hautement préoccupés par la détérioration constante de l’état de l’enseignement et de la recherche dans notre pays. L’Algérie, après avoir été longtemps «le phare» du Tiers-Monde et sa pointe avancée en matière d’éducation, mais aussi en matière de  diplomatie active enviée de par le monde, sombre aujourd’hui dans un coma profond. Initié par le professeur Djamel Guerid, qui a bénéficié de la compréhension et de l’appui de M. le recteur de l’université d’Oran, ce colloque auquel j’ai pris part s’est déroulé dans une atmosphère empreinte de chaleur, de sérieux, de sérénité, avec des débats fructueux. C’était  une occasion pour les participants de discuter de manière dépassionnée des problèmes constitutifs de l’impasse dans laquelle se trouvent confrontés l’enseignement et la recherche en Algérie depuis plus de deux décennies.

L’illusion de la richesse en Algérie : Sur les 200 milliards de dollars

Initiative citoyenne et participante Nabni :
Cinq enseignements du Titanic à l’attention du «navire Algérie»
Par Nabni
Samedi 26 mai, nous lancions, sous le thème «Développement économique et création d’emploi», la première d’une série de publications thématiques qui s’étalera jusqu’au 5 juillet, jour du cinquantenaire de notre indépendance. Ces travaux, publiés sur www.nabni.org, seront rassemblés dans le rapport Algérie 2020 : bilan, vision et perspectives par les générations de l’indépendance, produit de l’initiative citoyenne et participative Nabni. Nous avions utilisé l’image du Titanic, ce magnifique paquebot qui, malgré toute sa puissance, a sombré il y a exactement un siècle au contact d’un iceberg qu’il n’a pu éviter, faute d’avoir entamé son virage à temps.  L’histoire de ce naufrage est riche d’enseignements et de parallèles avec la situation actuelle du «navire Algérie». Nous les illustrerons par une série de textes qui accompagneront nos publications thématiques au cours des prochaines semaines, en suivant la trame du rapport Algérie 2020. Cette image du Titanic nous permet de souligner la nature du virage que notre pays doit urgemment amorcer. La perspective de cet iceberg, image de la fin de notre prospérité rentière, nous impose d’engager le pays dans un projet de développement qui soit suffisamment audacieux et ambitieux, pour rompre avec la trajectoire actuelle et mener, enfin, notre jeune navire de 50 ans à bon port. Toutefois, le risque est que ce cri d’alarme citoyen ne subisse le sort des avertissements télégraphiques que le Titanic avait reçus la veille de son naufrage : ces messages avaient été ignorés par un poste de commandement obstinément convaincu que les icebergs annoncés n’étaient pas si proches…
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