mercredi 25 avril 2012

Avortement, fracture, coma: répression sauvage contre les femmes greffières

Communiqué du comité de femmes travailleuses affiliées au SNAPAP
Le comité de femmes travailleuses affiliées au SNAPAP déclare que les graves dépassements à l’encontre des femmes greffières en protestation pacifique ne peuvent être ni tolérées ni gardées sous silence. Les pouvoirs publics, conscients de l’impact de la mobilisation des femmes dont la composante est principalement féminine dans le secteur de la justice ont lâché des policiers contre des femmes qui revendiquent pacifiquement leurs droits.
Devant le mépris de leur tutelle les femmes ont décidé de porter leur voix devant la présidence lors du rassemblement du 24 avril 2012 ou une armada de policiers déchainés ont maltraité et battu les femmes qui manifestaient pacifiquement.
Le comité déclare que les femmes sont particulièrement ciblées, sinon comment peut on expliquer l’acharnement, la hargne et l’intensité de la violence contre les femmes en protestation pacifique.
A Oran, Belbah Nadjet, a avorté sur les lieux de la protestation à la suite de son interpellation par le procureur d’Oran. A Tlemcen, LAHOUEL Naima et Abderrahmane Naima, ont été battues par des policiers à leur sortie du tribunal. A Alger, KARA Nadjiba, a subi des coups et blessures ayant entrainé une fracture du tibia avec incapacité de 21 jours certifiée. Enfin, TABRINAT Hafidha, est hospitalisée dans un état de coma à l’hôpital de Khemis dans la wilaya de AIN DEFLA. Elle a été brutalisée physiquement et poussée dans les escaliers du premier étage par le procureur. Le comité alerte la société civile sur les sauvageries à l’encontre des femmes et interpelle les consciences vives pour que cessent immédiatement ces graves atteintes contre les femmes algériennes.

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